Le psychologue va prendre des notes et vous laisser parler puis seulement après il identifiera des conseils à vous donner découlant de son analyse. Laissez libre cours à vos ressentis, n'hésitez pas à décrire l'état d'esprit dans lequel vous vous trouvez lors de la consultation ou si un sujet vous gêne.
Parler avec votre psy avec aisance
Être à l'aise en silence permet au patient d'avoir le temps de réfléchir plus profondément et d'apprécier le moment présent. Ne soyez pas gêné de vous taire, cela fait partie du processus thérapeutique aussi. Et enfin, n'oubliez pas de parler de ce que vous aimez.
Pensez et concentrez-vous sur la question avant de vouloir à tout prix y répondre. La réponse doit être un condensé de tout ce que vous avez appris jusqu'à aujourd'hui. C'est comme une conclusion de vos expériences et de ce que vous avez obtenu grâce à elles.
Les blancs lors d'une conversation sont également une excellente occasion de réfléchir sur votre thérapie : parlez de ce que vous aimez (ou n'aimez pas) lors des séances. Reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Discutez d'expériences passées que vous voudriez approfondir un peu plus.
Après quelques séances, on se sent généralement mieux. On peut remarquer aussi la diminution des symptômes. Puis lorsque l'on avance un peu plus dans le suivi, des choses que l'on avait refoulées peuvent resurgir. C'est dans ces moments-là qu'en effet on peut se sentir moins bien.
Les notes peuvent donc être prises pendant la séance par l'observateur, sans que cela nuise au processus analytique. Elles sont ensuite relues après la séance avec les co-thérapeutes. Les auteurs insistent sur le fait que le processus d'attention flottante est actif pendant la prise de notes.
Les psychologues sont formés dans plusieurs différents types de psychothérapies, mais celle qui a été prouvée et confirmée pour aider efficacement les personnes souffrant de dépression, d'anxiété, de stress, des problèmes d'adaptation, etc. est la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
Lors du premier rendez-vous, préparez-vous à parler de vous et des raisons qui vous amènent à venir. Demandez-vous également ce que vous recherchez chez un thérapeute (chaque professionnel à une approche différente). Pensez également au rythme des séances qui vous convient le mieux et indiquez-le au psychologue.
L'objectif d'une première rencontre avec un psychologue est de vérifier ensemble si le psychologue est en mesure de comprendre et de répondre aux attentes et aux besoins qui lui sont présentés. Dans ce but, le psychologue cherche d'abord avec vous à saisir le sens (évaluation) de vos difficultés ou de votre détresse.
Pas besoin d'être dans un piètre état, l'écoute du psychologue se veut sans jugement et vise à apaiser votre souffrance, vous faire tourner la page sur un évènement, vous guider lors d'une réflexion profonde, vous aider à vous découvrir, et bien plus encore !
Il est tout à fait normal de s'attacher et même de tomber amoureux du psychanalyste. La situation analytique est une situation particulière, en dehors du contexte social habituel. C'est une situation permettant d'accéder au plus intime de soi même et à sa vérité profonde.
Dans la plupart des cas, la relation avec un psy se termine d'un commun accord: «La fin d'une analyse est l'aboutissement d'une créativité partagée», soutient Jean-Marc Chauvin, lui aussi psychanalyste à Genève. «A un moment du trajet analytique, on a l'impression, l'un et l'autre, que quelque chose a abouti.
Le travail du psychologue, ici, c'est d'aider le patient à structurer sa pensée, à évaluer les choses, pour construire une analyse cohérente et efficace, ou s'articule mieux, l'imaginaire, le réel, les concepts et les affects.
Vous devez sentir soit: une amélioration sur le problème qui vous a amené à consulter. une amélioration sur un autre domaine de votre vie: en effet, ce n'est pas parce que vous apportez un problème que c'est par là qu'il faut commencer! Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner.
Habituez-vous à l'idée que certaines séances pourraient vous apporter un sentiment de satisfaction intense avec des «percées» ou des moments «eurêka», tandis que d'autres pourraient vous sembler banales et frustrantes. Comme avec toutes choses, il y a un flux et un reflux dans le processus de la thérapie.
Pas d'inquiétude, le/la psychologue saura te mettre à l'aise et te poser quelques questions pour lancer l'échange. Il/elle va surement aussi commencer par se présenter et te dire comment l'entretien va se dérouler (c'est comme ça que ça se passe aux Happsy Hours ou à l'Happsy Line).
Consulter un psychiatre
La différence entre un psychologue et un psychiatre se trouve donc dans la formation nécessaire pour exercer. Contrairement au psychologue, le psychiatre a suivi des études de médecine, et il est apte à délivrer des médicaments ou un arrêt de travail, si nécessaire.
La consultation chez un psychologue est nécessaire quand les troubles de la personne l'empêchent d'avoir une vie sociale satisfaisante. Cela concerne aussi bien les relations professionnelles que personnelles. Il n'est pas nécessaire d'avoir une prescription médicale pour consulter.
Car le manque d'échange constructif entre un patient et son thérapeute au début de la relation peut aussi annoncer une « mésalliance thérapeutique » qui est l'une des principales causes de la stagnation, voire de l'échec du processus, toutes écoles confondues.
Les initiales EMDR signifient Eye Movement Desensitization and Reprocessing c'est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires. L'EMDR est une psychothérapie qui permet de résoudre les conséquences psychologiques, physiques, relationnelles, d'expériences de vie traumatisantes, perturbantes.
Le psychiatre est le seul spécialiste des maladies mentales qui peut poser un diagnostic basé sur une évaluation complète incluant un examen mental et physique, des analyses de laboratoire, de l'imagerie médicale et une histoire psychosociale détaillée.
Le "psy" est là pour accueillir vos émotions, dont vos pleurs, votre colère, vos peurs... : c'est son "job"... Ceci étant, lui parler vrai de tout ce que vous sentez et pensez, votre envie de le "préserver" inclue, est très important pour qu'il puisse vous aider à avancer et à sortir de votre dépression.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.