Il faut accepter le fait que l'on n'est pas forcément responsable du malheur des autres. Et qu'on peut réparer nos erreurs, qui ne sont pas des « fautes », qu'on peut pardonner aux autres, comme on peut se pardonner et faire la paix avec soi-même… On n'est responsable que de ses propres actes, pensées et paroles.
Ignorer le sentiment de culpabilité
Tâchez de garder votre calme face à une tentative de culpabilisation venant d'un proche, d'un conjoint ou d'un patron. Vous pouvez demander pardon et regretter votre erreur, mais ne laissez jamais personne vous dicter la façon dont vous devez vous sentir dans les circonstances.
Une fois que vous aurez visualisé tout ce que vous souhaitez, demandez-vous si ce n'est pas le stress qui vous pousse à être trop critique envers vous-même. Le perfectionnisme peut nous pousser à développer un sentiment de culpabilité. Accepter le fait que nous avons tous des limites est déjà un pas en avant.
La culpabilité est à la fois un symptôme et une cause de dépression. Elle peut être intense au point d'affecter la personne dans son énergie physique et psychologique, dans sa capacité de ressentir de la joie de vivre, de poursuivre ses activités.
Il renvoie donc à une peur des responsabilités, qu'elles soient d'ordre professionnel ou personnel ; une personne atteinte d'hypégiaphobie aura en effet tendance à fuir la moindre tâche qui lui sera confiée, de la plus prosaïque, comme une course à faire, à la plus cruciale.
Derrière le complexe d'infériorité d'origine psychologique ("Je suis nul") se cachent des problèmes d'estime de soi, avec surestimation des autres (vus comme plus beaux, plus intelligents, plus courageux...).
S'accepter
Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d'essayer de se convaincre que nous n'avons pas tort. Mais accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses sont beaucoup plus efficaces.
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
La charge émotionnelle de cette culpabilité est très lourde. La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer. Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails.
Recentrez vous sur le moment présent, le vrai, aussi dur soit-il à atteindre. Enfin, entraînez-vous le plus souvent possible ! Avec ces exercices, votre conscience sera de plus en plus alerte et stoppera immédiatement le retour de ces pensées négatives.
Si l'auto-punition est autant persistante, c'est qu'il s'agit d'un moyen de se défendre contre les douleurs de la vie, et malheureusement, la vie est pleine de souffrance. Nous ressentons tous le besoin intense de nous mélanger aux autres, d'être accepté, d'atteindre la réussite et l'approbation.
La personne qui vit avec un sentiment de culpabilité s'auto-flagelle, tant au niveau physique, que mental. Elle se critique en permanence, pense sans cesse au mal qu'elle a pu faire et à tous les choix qu'elle n'aurait pas dû faire.
La culpabilisation est une façon de revenir à un stade infantile, où l'on subit les foudres de ses parents après avoir fait une bêtise. Faire des reproches à l'autre est aussi une façon de ne pas faire le travail de remise en question nécessaire au bon fonctionnement du couple et à l'épanouissement des deux conjoints.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
Pour débrancher le cerveau, on commence donc par se déconnecter littéralement. Ou, du moins, par se discipliner un peu. On apprend donc à se fixer des plages consacrées à la consultation de nos messages, textos et autres notifications et l'on cesse de bondir à chaque alerte.
Elle est souvent héritée de l'enfance où, impuissants à agir, nous prenions nos pensées, parfois ambivalentes, pour des actes (pensée magique). Et dans l'illusion de notre toute-puissance, nous nous sentions responsables des événements, donc coupables de ne pas en réparer les dégâts éventuels.
1. État de quelqu'un qui est coupable d'une infraction ou d'une faute : Établir la culpabilité d'un accusé. 2. Sentiment de faute ressenti par un sujet, que celle-ci soit réelle ou imaginaire.
Nom commun. (Psychologie) Punition infligée à soi-même pour se déculpabiliser.
L'émoussement des émotions.
Le sentiment d'être inutile, la dévalorisation de soi. C'est la composante dépressive du burn out. Un mal être qui fait tache d'huile pour gangrener tous les éléments de la vie et qui est accompagné d'une remise en question de sa famille et de sa vie sociale en générale.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
Ont une peur exagérée de se tromper. Pensent qu'elles sont incapables, qu'elles ne savent rien. N'ont pas conscience de leur talent. Ont peur de la nouveauté et évitent de prendre des risques.