La dialyse à domicile quotidienne remplace la fonction rénale. Le repas qui est pris par le patient va être absorbé et filtré le jour même. La dialyse à domicile fait partir de l'eau tous les jours, ce qui veut dire qu'au niveau hydrique, les patients ne sont pas en surcharge.
La durée globale médiane de survie des patients sous dialyse est d'environ 5 ans.
Dialyse. Les tubulures des aiguilles (ou du cathéter) sont directement reliées à celles du circuit extra-corporel, puis la pompe à sang est mise en route et son débit réglé selon la prescription médicale. Un anticoagulant est injecté pour éviter que le sang ne coagule dans le circuit.
On choisit le plus souvent une veine de l'avant-bras ou du bras préférentiellement sur le bras "non-dominant" (c'est à dire le bras gauche pour les droitiers et réciproquement), moins sollicité dans la vie courante.
Risques fréquents (entre 1 et 10% des séances)
Hypotension artérielle, malaise, crampes, nausées, vomissements, irrégularités des battements du cœur, hémorragies ou hématomes au niveau du point de ponction de la fistule ou au niveau du cathéter, maux de tête, fatigue après la séance de dialyse.
La dialyse entraîne parfois des cicatrices cardiaques qui, en s'accumulant au fil du temps, peuvent conduire à l'insuffisance cardiaque. L'exercice physique est connu pour permettre d'atténuer de nombreux facteurs de risques cardiovasculaires.
Ainsi, l'espérance de vie d'un homme dialysé à l'âge de 30 ans n'excède pas l'âge de 47 ans, contre 80 ans pour la population générale. La dialyse reste donc une prison qui met la vie en suspens malgré les espoirs qu'elle a fait naître et les moyens considérables qui lui sont consacrés.
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
Il peut être utile de leur fournir un support psychologique et social, ainsi qu'à leur famille. De nombreux services de dialyse offrent ce type de soutien psychologique et social. Encourager les personnes à cultiver leurs centres d'intérêt antérieurs à la maladie peut les aider à faire face à la perte d'autonomie.
En France les patients chez qui la dialyse est arrêtée sont le plus souvent en fin de vie, et la décision est le plus souvent médicale.
En général, les patients qui ne sont pas transplantés et restent donc en dialyse sont plus âgés et / ou ont une ou plusieurs maladies empêchant leur accès à la greffe. Cet état de santé dégradé a un impact en tant que tel sur leur espérance de vie.
Le cout des différentes modalités de dialyse est par ailleurs très variable : - une séance d'hémodialyse en centre : 340 à 380 €, - une séance en autodialyse ou UDM : 200 à 250 €, - une semaine de dialyse péritonéale : 550 à 700 €.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
Vers une médecine régénérative
Parce que ces résultats suggèrent que le rein adulte possède des capacités de régénération intrinsèques, modulées par la télomérase, des perspectives intéressantes se dessinent pour lutter contre l'insuffisance rénale chronique.
L'insuffisance rénale aiguë est habituellement totalement réversible mais pendant la durée de l'IRA le patient doit dialyser afin de purger son corps des déchets métaboliques.
L'étude montre que le taux de survie sur une année est de 71 % en moyenne : 80 % chez les patients âgés de 70-74 ans, 69 % (75-79 ans) et 54 % (80 ans et plus) (p=0,008). Le taux de survie est de 88 %, 71 % et 64 % chez les patients présentant aucune, une, deux (ou plus) comorbidités, respectivement (p=0,056).
"Le rein fabrique moins d'EPO (érythropoïétine) et donc moins de globules rouges, ce qui provoque une anémie, un essoufflement, une fatigue".
L'insuffisance rénale chronique est toujours la conséquence d'une maladie qui détériore progressivement le fonctionnement des reins. En France, les deux causes principales de l'insuffisance rénale chronique sont le diabète de type 1 comme le diabète de type 2 et l'hypertension artérielle.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins. "
La dialyse « chronique » (ou « thérapie de remplacement rénal ») devient nécessaire quand la fonction rénale s'est détériorée et fonctionne à moins de 15 % de sa capacité. Ce stade est souvent appelé « insuffisance rénale terminale » (IRT).
Boire beaucoup d'eau, 1 L et demi par jour, eau de source la plus pure possible (extrait sec à 180° le plus bas possible, autour de 20, c'est indiqué sur toutes les étiquettes). Faire des tisanes de plantes comme la verge d'or, la busserole, l'ortie qui sont diurétiques.
Et surtout, les chercheurs ont montré que lorsqu'il y avait un intervalle de deux jours sans dialyse, la mortalité et le risque de complications au troisième jour étaient les plus élevés de la semaine.