Comme chez la plupart des peuples africains, le mariage chez les Baoulés n'est pas l'union entre deux individus, mais entre deux familles. C'est pourquoi, la célébration d'un mariage est précédée de longues et patientes discussions entre les familles de l'homme et de la femme censés se marier.
Dans les traditions Africaines de mariage, le mariage est une union entre deux familles, et pas seulement de deux individus. C'est donc pour cela qu'il y a une cérémonie de fiançailles. Cette dernière est aussi parfois la cérémonie où la dot est réglée. Ellle a une donc grande importance.
La rencontre et la présentation des deux familles
Ainsi, dans une ambiance rituelle, le diplomate (A) choisi par le chef de famille de la fiancée interroge la famille hôte (famille du futur marié) à se présenter (filiation, rang nobiliaire, Etc…) et donner les raisons de leur visite dans la concession.
Après la libation, il est demandé aux époux de s'accroupir et de déposer les mains dans la boisson qui a été versée et de porter leurs mains sur leur front. Après la cérémonie de libation qui scelle le mariage, les époux se font des accolades. L'époux remet alors de l'argent à son épouse.
Elles sont reparties comme suit : une bouteille pour la famille maternelle de la fiancée, une autre pour sa famille paternelle, la troisième pour la communauté des ressortissants du village (dans ce cas, la cérémonie a lieu en ville). La dernière bouteille est consommée sur place et sert de témoin pour les fiançailles.
La dot servait surtout pour payer les loyers, acheter de la nourriture et d'autres biens, mais aussi, dans le cas des artisans et des petits marchands, pour approvisionner l'atelier ou le commerce ou accroître son activité.
Est prohibé le mariage entre : 1°) en ligne directe, les ascendants (père, mère, grand-pères, grand- mères, arrières-grands-pères et arrières-grands-mères etc.)
En Côte d'Ivoire, l'âge légal du mariage pour les hommes est de 21 ans et celui de 18 ans pour la femme. Mais avec une autorisation parentale, en dessous de l'âge légal fixé, la jeune fille ou le jeune homme peut se marier.
Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance. Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille.
Dans le mariage traditionnel, c'est la famille de la mariée qui paie la robe de la mariée et ses accessoires ainsi que la coiffure, le maquillage, la tenue des enfants et demoiselles d'honneur, la décoration florale et les frais de la réception des invités de la mariée.
C'est la madame qui dit OUI en premier. Par ailleurs, Qui répond en premier au mariage ? Moins protocolaire que les mariages religieux, le mariage civil répond tout de même à certaines règles. Ainsi, ce sont généralement les futurs époux qui entrent les premiers dans la salle.
En Afrique comme ailleurs, différentes formes d'union sont reconnues, de l'union dite libre, c'est-à-dire sans cérémonie, à des formes de mariage largement codifiées, que ce soit les mariages dits coutumiers, religieux ou civils.
La cérémonie
Il n'existe pas de cérémonie officielle pour se fiancer. On peut choisir de le faire en privé ou seulement en présence de sa famille. Les fiancés peuvent, s'ils le désirent, faire bénir la bague lors d'une messe ou organiser une petite cérémonie religieuse pour cette bénédiction.
Chez les peuhls, les rapports sexuels avant le mariage étant prohibés par la coutume et la religion, le cola est employé pour la demande en mariage comme élément de légitimation de l'union entre l'homme et la femme. A l'occasion des cérémonies, un tas de gros et jolis colas bien attachés est signe d'un grand respect.
La législation ivoirienne qualifie les fiançailles de simple fait juridique qui ne fait peser aucune obligation envers l'un ou l'autre des fiancés. Chacun des fiancés peut renoncer librement à son projet de mariage.
Selon l'article 45, "les époux s'obligent à la communauté de vie. Ils se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance". Si le devoir de secours fait partie de l'ordre des rapports pécuniaires, en revanche, les devoirs de cohabitation, de fidélité et d'assistance relèvent bien de l'ordre des rapports personnels.
« La femme mariée n'a d'autre domicile que celui de son mari »4. 4 Article 108 du Code civil.
Le mariage civil permet de jouir d'une protection sociale plus sécurisante : le conjoint est automatiquement l'ayant droit pour toute souscription d'assurance-maladie, d'assurance-décès ou toute autre forme d'assurance prévoyance (sauf disposition contraire) et il reçoit une rente ou un capital préalablement fixé en ...
Port du nom dans le cas des conjoints
La femme mariée a la faculté de se faire désigner soit par le seul nom de son mari, soit adjoindre à ce nom, son nom de jeune fille en le plaçant avant ou après le nom patro- nymique des son époux.
Pour excès, sévices ou injures graves de l'un envers l'autre ; Lorsque le conjoint a été condamné pour des faits portant atteinte à l'honneur et à la considération ; S'il y a abandon de famille ou du domicile conjugal quand ces faits rendent intolérable le maintien du lien conjugal ou de la vie commune.
Ces paiements peuvent être classés en deux catégories : la dot dans les pays asiatiques implique des paiements effectués par la mariée au marié et à sa famille ; et la dot en Afrique (« prix de la mariée »), où c'est le futur époux et sa famille qui la paient à une future épouse et à sa famille.
Ainsi dans les pays anglo-saxons et germaniques, ainsi qu'en Alsace et en Lorraine, il incombe traditionnellement à la famille de la mariée de payer la cérémonie et le repas de mariage.
La dot, ou le « mahr »
C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc. C'est Allah Lui-même qui a ordonné au mari de verser la dot à son épouse dans le Coran.