Pour identifier un mur semi-porteur, il convient d'examiner son épaisseur et son matériau de construction. Une cloison mesurant 10 centimètres ou davantage est généralement un mur de refend, et a donc été conçue comme porteuse.
Les charges peuvent être réparties différemment ou la structure de la maison peut légèrement s'affaisser. Ainsi, le sol peut reposer sur une cloison. Dans ce cas, le mur devient semi-porteur.
Pour savoir quel mur est porteur, il est utile de se procurer le plan original de la maison si on ne le possède pas. Il suffit : Soit de contacter l'ancien propriétaire du bien, le notaire ou bien le constructeur. La démarche est gratuite.
Pour abattre un mur semi-porteur, il faut procéder comme avec un mur porteur, et donc faire appel à un professionnel. Il faudra mettre en place une structure adaptée pour soutenir la construction suite à l'abattage du mur.
Taper contre le mur : le tapotage permet de savoir si le mur est creux ou plein, il suffit d'écouter le bruit pour le savoir ; Percer le mur : à l'aide d'une perceuse visseuse et analyser la poudre qui en sort. Si la poudre est rouge, le mur est en brique. Si la poussière est blanche et fine, il s'agit de plâtre.
Pour distinguer une cloison d'un mur porteur, essayez donc de taper dessus, à différents endroits. Si vous distinguez un bruit creux sur un mur et un bruit plus sourd sur le mur adjacent (vous pouvez également ressentir une dureté supérieure du mur), il est possible que vous ayez identifié un mur porteur.
Contrairement à l'idée communément admise, un mur porteur n'est pas forcément construit en béton. Des murs porteurs peuvent être construits en brique ou en parpaing. Les cloisons légères en plâtre, en bois ou en carton ne sont évidemment pas porteuses.
Abattre un mur porteur, les précautions contre les risques
Abattre un mur porteur induit des problématiques liées à la solidité de la structure du bâtiment. En effet, la disparition de l'un de ces éléments de l'ossature risque un grave affaiblissement de la construction, pouvant entrainer un effondrement.
Le prix pour une ouverture portique dans un mur porteur varie entre 2 400 et 6 000 € (3).
Pourquoi faire venir un architecte et le BET pour casser un mur porteur ? Parce que seul un architecte habilité sera en mesure de vérifier la faisabilité de votre projet et ses conséquences.
Comptez en moyenne entre 150 et 200 € au mètre carré pour abattre un mur porteur en béton armé. L'abattage intégral d'un mur porteur pour ouvrir une pièce peut facilement atteindre des prix allant de 2 000 à 4 000 € ; c'est donc un budget important qu'il vous faudra prendre en compte dans votre projet.
Généralement, un mur porteur est reconnaissable à son épaisseur : Plus de 15 cm pour les constructions modernes. Plus de 20 cm pour les constructions anciennes.
Un mur porteur est un mur qui supporte la charpente. Bon, là c'est un peu trop court. Votre maison possède une charpente, qui supporte elle-même tout le toit. Le poids de celle-ci est réparti pour la plupart sur les quatre murs extérieurs de votre logement.
Pour reconnaitre votre type de mur, c'est très simple ! Vous n'avez qu'à écouter le son qu'il émet. Si le mur résonne, alors c'est un mur creux. S'il ne résonne pas, alors le mur est plein.
Les cloisons séparatives servent à diviser l'espace entre deux logements ou des parties communes. Elles doivent donc offrir de bonnes performances acoustiques, variables en fonction des modèles. Cloison simple ou double parement et cloison alvéolaire n'offrent pas le même confort acoustique.
Il est possible, voire conseillé, de doubler ces montants, du moins à l'endroit ou deux plaques de plâtre se joignent. Il est ainsi plus aisé de réaliser le vissage.
Comment déterminer s'il y a un linteau ? Normalement, si le mur n'est pas enduit, le linteau est visible. Dans le cas où la maçonnerie est enduite ou pour éviter d'avoir à ouvrir un mur, on peut utiliser un détecteur à métaux pour voir s'il y a présence d'un ferraillage au-dessus de l'ouverture.
Un maçon est habitué à créer des ouvertures dans des murs porteurs et utilisera la technique adéquate, la poutrelle sur sommiers, le portique, les 2 demi-poutres ou le moisage, selon la nature du mur à ouvrir et la dimension de l'ouverture à réaliser.
Je dirais soit un HEA 200, pour une flèche de 0.7 cm, soit IPN 220, pour une flèche de 0.8 cm, ou IPE 240 pour flèche 0.65 cm. (Le IPE est un peu plus faible et plus léger que le IPN). On peut réduire l'effet de la flexion en mettant un peu de précharge (qui donne un pré déformation) sur le linteau, à la pose.
Percer un mur porteur n'est pas sans risque, mais cette opération est possible, à condition de respecter certaines précautions. Le forage entrepris sur ce type de mur est soumis à certaines contraintes légales et doit impérativement être réalisé par un professionnel.
Ainsi, il vous faudra tabler sur un budget autour de 40 à 60 € de l'heure pour la pose d'un IPN sachant qu'un professionnel passe au moins une demi-journée pour en installer un.
Le placo comme cloison ou comme doublage sur un mur extérieur ou porteur. Pour fixer une charge dont le poids est inférieur à 30 kg, il faut opter pour des chevilles métalliques (Molly) ou plastiques (MZK). Le placo renforcé peut supporter jusqu'à 40 kg avec ces mêmes chevilles.
Un mur en brique pleine peut supporter jusqu'à 750kg. Un mur en brique creuses peut supporter jusqu'à 200kg.
La distance maximale entre deux murs principaux successifs dans une direction ne doit pas dépasser 5 mètres. A noter que deux murs peuvent être considérés comme parallèles, si l'angle entre leurs plans ne dépasse pas 15°.