Ce débordement émotionnel que l'on nomme burn-out ressemble beaucoup à de la dépression. Le cerveau est saturé et en état de stress majeur et cela peut entraîner des comportements dangereux pour soi ou pour l'enfant, ou un désintérêt face à sa situation familiale. Ce n'est pas un épiphénomène.
Pris par la fatigue, le stress du boulot, la charge mentale, le manque de temps pour soi, on a vite fait de rentrer dans un cercle vicieux où la relation à notre enfant se dégrade. Et cela peut aller jusqu'au burn-out parental, un extrême où on ne supporte plus notre kid, notre mari, notre famille…
«Le burn-out touche souvent les individus très engagés, qui ont tendance à se surpasser et à toujours privilégier la performance au détriment de leurs besoins, confirme la Dre Barlet-Ghaleb. Ce syndrome affecte également souvent les personnes perfectionnistes ou celles qui ont un besoin prononcé de contrôle.»
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Il faut généralement plusieurs mois – cela varie selon les individus, la sévérité du burn-out et le contexte professionnel – pour retrouver le taux d'occupation que l'on avait auparavant, puis «encore six mois pour consolider le nouvel équilibre», constate Catherine Vasey.
Ce repérage peut être réalisé par le médecin traitant, le médecin du travail et l'équipe de santé au travail. Dans l'intérêt du patient et avec son accord, il est indispensable qu'un échange ait lieu entre le médecin du travail et le médecin traitant.
En cas de stress familial, chacun est préoccupé par ses propres soucis. Il peut alors être difficile de repérer des signes de stress chez l'adolescent, qui n'en parle généralement pas et va se renfermer sur lui-même, s'opposer à ses parents ou se plaindre sans raison.
La dépression est une pathologie répondant à des critères de diagnostic bien précis parmi lesquels : fatigue, troubles de l'humeur, perte d'intérêt, troubles du sommeil... Le burn-out, quant à lui, est le stade final d'une exposition à des situations de stress professionnels chroniques ou récurrents.
Le cortex préfrontal et l'amygdale seraient touchés.
Le syndrome d'épuisement professionnel ou burnout se manifeste généralement par une exténuation générale, physique, psychique et émotionnelle due au trop-plein de travail ou à d'autres facteurs professionnels.
Les signes physiques du surmenage
Lorsque vous êtes surmené, vous pouvez ressentir des symptômes du surmenage comme des douleurs diffuses, des tensions musculaires, mal de dos (lombalgie), etc. D'autres symptômes du surmenage comme des vertiges ou des maux de tête peuvent apparaître.
Le burn-out touche davantage les femmes que les hommes.
Les cadres et les enseignants
Ils sont très touchés par le burn out car ils ont souvent beaucoup de responsabilités et doivent en répondre à leurs supérieurs hiérarchiques. Les cadres ont du mal à déconnecter et doivent parfois faire face à des situations économiques difficiles qui leur font craindre un licenciement.
Les conséquences du burnout peuvent être psychologiques comme physiques. Perte de motivation, sentiment d'échec, difficulté à se concentrer, une fatigue persistante, des douleurs, des troubles du comportement alimentaire, un sommeil perturbé, des troubles anxieux et dépressifs.
C'est quoi une "famille toxique" ? Une famille peut être toxique lorsqu'il existe des comportements qui provoquent des problèmes émotionnels chez un ou plusieurs membres du système ou lorsque les rôles familiaux sont différents de ceux qu'ils devraient être.
Cela peut être, par exemple, le cas d'un enfant, aîné d'une famille, qui aurait été conçu avant le mariage, et dont le père, s'étant senti « obligé » d'épouser la mère, en voudrait inconsciemment à l'enfant, qui deviendra son « souffre-douleur ».
Lorsque la relation avec un membre de sa famille crée un mal-être trop important, couper les ponts est parfois la seule solution. « C'est une décision douloureuse, mais qui peut s'avérer nécessaire », appuie Marion Blique, psychologue clinicienne.
Un parent toxique s'immisce dans la vie de son enfant, quitte à violer son intimité. Il ne se sentira jamais de trop et ne pensera pas un seul instant que son enfant peut se passer de son avis ou de ses conseils. En règle générale, un parent toxique est incapable de faire confiance à son enfant.
La mère toxique ne communique pas, n'entend pas, ne s'excuse jamais, ne se remet jamais en question, fait la sourde d'oreille, souvent sous couvert “d'expérience” ou de lien générationnel. Communiquer avec une mère toxique est pour ainsi dire impossible. Elle a toujours raison, et sait toujours mieux que tout le monde.
Les caractéristiques d'une personne toxique
Les personnes toxiques n'ont en général pas confiance en elles, veulent tout contrôler, n'arrivent pas à s'affirmer et sont d'apparence "soumises" aux autres. Une personne toxique a souvent un comportement passif/agressif et s'exprime de façon agressive.