Apprendre à dessiner n'est pas une question de don, mais de pédagogie et de pratique. L'objection du don est une bien belle excuse pour ne jamais commencer à apprendre le dessin.
Plus vous allez dessiner, plus votre cerveau renforcera la connexion entre vos neurones, et plus vous allez dessiner vite, bien et avec aisance. La première chose à mettre en place en tant qu'artiste n'est pas de dessiner régulièrement, mais de dessiner beaucoup. Privilégier non pas la « qualité, mais la quantité ».
Ne pas réussir à progresser en dessin, c'est surtout une affaire de blocages. Chaque artiste a expérimenté cette frustration, tout simplement parce que stagner fait partie du chemin. Ce qui est plus embêtant, c'est de ne pas savoir pourquoi on stagne.
Le dessin, ça ne s'invente pas, et ça n'est pas inné. Tout le monde peut dessiner en bossant dur, en apprenant techniques et méthodes (y compris d'observation, très important !), même si tout le monde n'a pas le talent d'un grand illustrateur.
L'idée, c'est de dessiner, non pas ce qu'on voit, mais les contours de ce qu'on ne voit pas. Une astuce qui permet de squizzer la partie du cerveau qui vous fait interpréter les choses. Et ça marche. Les feuilles tordues, prennent forme sur le papier en une image cohérente.
Alors pourquoi prendre l'habitude de dessiner chaque jour ? C'est assez simple : plus vous pratiquez, plus votre progression sera rapide en dessin. L'idée derrière tout ça, ça serait de créer un automatisme.
Se perfectionner en dessin peut passer par des formations complémentaires, à distance ou dans des studios professionnels. Dessinez des croquis de visages autour de vous, apprenez à colorier des bandes dessinées, tentez le dessin réaliste. Reprendre des cours de dessin permet de progresser régulièrement.
Ayez un cahier de notes et de croquis, cela vous aidera à mettre vos idées sur du papier. Cela vous permettra d'écrire vos citations, de gribouiller un peu tout en cherchant votre technique et peut être croiser l'inspiration au court du processus !
On ne naît pas dessinateur, on le devient
Apprentissage, sans aucun doute ! Ce qui différencie une personne que l'on dit talentueuse en dessin d'une autre, c'est la pratique. Celui qui est doué cultive depuis tout petit sa fibre artistique, avec régularité.
Quelles études pour devenir dessinateur ? Les parcours d'études qui conduisent à ce métier sont nombreux, du bac+3 comme le DN MADE mention graphisme, ou le DNA (diplôme national d'art) des écoles supérieures d'art, au bac+5 de certaines écoles artistiques.
Les influences génétiques, culturelles et sociales vont évidement être prépondérantes dans nos choix et nos capacités à évoluer dans la discipline. Mais le dessin même avec des prédispositions, est une discipline qui se pratique.
Deux courants communément admis définissent la notion de talent de manière complémentaire : le premier postule que le talent repose sur une grande partie d'« inné » et le second privilégie ce qui peut en être « acquis ».
Le dessin stimule l'imagination et la créativité, ainsi qu'on peut s'en douter ; plus on dessine et plus l'inspiration sera au rendez-vous. Trop souvent on évite de dessiner par manque d'idées et par crainte de faire quelque chose d'insatisfaisant.
Artettuto : apprendre le dessin pas à pas
Le site Artettuto est aussi une bonne adresse pour apprendre à dessiner en prenant son temps. Les cours de dessin proposés sont des cours de base mais proposent aussi de découvrir de nouvelles techniques de dessin.
Pour apprendre à dessiner, mieux vaux s'attaquer dans un premier temps aux choses les plus générales possibles et évoluer ensuite, peu à peu, vers l'apprentissage des détails. Rien ne sert pour le moment de réaliser une centaine de croquis autour d'un seul pied, d'une main ou d'un œil.
Dessiner améliore vos facultés à faire face aux problèmes
Étant plus ouvert au monde qui vous entoure, vous développez aussi votre esprit d'analyse et de critique. En effet, la peinture ou le dessin vous permet d'avoir une nouvelle vision du monde et alors de considérer les problèmes d'un autre œil.
Vers l'âge de 2ans, l'œil se met à suivre le tracé du crayon. Une année plus tard, vers 3ans, l'œil précède la trace et conduit le crayon au lieu de le suivre. L'enfant rencontre alors le plaisir de la répétition, notamment quand il dessine des traits en parallèle, ou un rond qui se referme.
Ne vous préoccupez pas trop de la symétrie. Inversez horizontalement le dessin autant de fois que vous le voulez jusqu'à ce que les deux yeux vous semblent corrects. Le visage humain n'est pas parfaitement symétrique. L'emplacement de l'œil dans son orbite lui donne un air incliné lorsque le visage est vu de côté.