Lorsqu'on parle de « coup de jus » on désigne plutôt une faible électrisation (24 volts), mais d'un point de vue médical, on une électrocution peut entrainer la mort.
C'est à ce moment que l'on prend "un coup de jus", une petite décharge électrique. Cela se produit plus facilement en hiver, quand il fait froid et sec, car l'air est moins humide. L'eau est conductrice d'électricité, l'air humide est donc plus conducteur qu'un air sec, qui va être plus isolant.
Les nerfs sont des tissus qui offrent une très faible résistance au passage du courant. Une électrisation qui touche les nerfs peut avoir différentes conséquences : douleur, picotements, engourdissement, faiblesse, difficulté à bouger un membre atteint. Ces effets peuvent disparaître peu à peu ou être permanents.
Symptômes : brûlure, membre engourdi, nausées...
Le passage du courant électrique dans le corps peut se caractériser par une sensation de picotement, de fourmillement, de décharge électrique, voire de tétanie : on est incapable de lâcher la source électrique.
Après une décharge électrique, il est donc impératif de se rendre à l'hôpital ou de consulter un médecin, même si on se sent bien. En cas de palpitations, de pouls irrégulier, d'insuffisance respiratoire ou de crampes dans la poitrine, il faut appeler une ambulance sans attendre.
En alternatif, le seuil de dangerosité en milieu sec se situe ainsi à 50 V contre 120 V pour le courant continu (tension de contact maximale admissible pendant 5 secondes). Au niveau de l'intensité, le seuil de danger est de 30 mA (seuil de paralysie respiratoire) à 50 mA (seuil de fibrillation cardiaque irréversible).
Généralement, le courant électrique passe le plus souvent par les mains, qui manipulent les éléments électriques. L'électrisation peut donc arriver lorsque l'on touche un fil dénudé, une prise ou un appareil électrique mal isolé. Dès lors qu'il est entré dans le corps, le courant doit en ressortir.
Le choc électrique externe (ou cardioversion électrique)
La cardioversion se fait généralement en envoyant des décharges électriques à votre cœur. Pour y parvenir, on utilise des électrodes placées sur votre poitrine. Il est également possible de faire une cardioversion avec des médicaments.
Nous avons donc vu que, dans un usage « courant » de nos habitations, le 220V peut être mortel (si cela ne disjoncte pas), alors que le 12V est sans danger.
Il est parfois matérialisé par un fil comme dans le cas d'une alimentation domestique monophasée, où le neutre est souvent relié à la terre côté production d'électricité. Il n'est donc en principe pas dangereux de le toucher, même si cela reste fortement déconseillé.
La méthode la plus efficace reste l'application d'un choc électrique externe (via un défibrillateur). La défibrillation consiste à faire passer brièvement un courant électrique dans le coeur afin de restaurer le rythme cardiaque normal.
Le choc électrique externe (cardioversion) est un acte médical consistant à faire passer volontairement et de manière brève un courant électrique dans votre cœur lorsque celui-ci est trop rapide en raison de certaines tachycardies (en particulier la fibrillation atriale) afin de rétablir un rythme cardiaque normal.
L'électrisation est le passage d'un courant électrique dans le corps, provoquant des blessures plus ou moins graves. Couramment employé à la place de ce terme, le mot "électrocution" n'a pourtant pas le même sens : il désigne exclusivement les cas d'électrisation entraînant un décès.
Différences entre électrocution et électrisation
L'électrisation désigne le passage du courant dans le corps humain provoquant des brûlures plus ou moins sérieuses et même des accidents cardiaques. Dans les cas d'accidents les plus graves, la personne peut décéder, on parle alors d'électrocution.
Les contacts directs ou indirects provoquent des électrisations ou électrocutions. Sur les muscles du corps humain les courants électriques peuvent provoquer une tétanisation (muscles moteurs et de la cage thoracique) ou une fibrillation ventriculaire pouvant provoquer l'arrêt du cœur.
Un trop fort courant, à partir de 20 milli ampère, et le système neuro musculaire est perturbé : tous les muscles se contractent, au risque de bloquer la respiration et de causer la mort par asphyxie. Un courant encore plus fort, 100 à 300 mA, et les cellules du cœur s'emballent.
La tension électrique dans le corps humain (neurones, activité musculaire...) est très difficile à mesurer mais estimée à environ 1 μV (1 microvolt).
L'électricité statique peut provoquer des accidents aux conséquences désastreuses, en particulier les incendies et explosions. Ces accidents sont à l'origine de blessures, souvent graves (brûlures), de décès ainsi que de dégâts matériels souvent importants (extension d'incendies à des installations avoisinantes…).
La cohérence cardiaque en pratique
Pour entrer en cohérence cardiaque, rien de plus simple : il suffit de respirer 6 fois 6 inspirations/expirations par minute (soit un inspir de 5 secondes et un expir de 5 secondes) et de le faire pendant 3 minutes au moins.
La tachycardie est une maladie qui fait battre le cœur trop vite. Un cœur en bonne santé bat entre 50 et 80 fois par minute. L'exercice physique, le stress ou la peur peuvent faire accélérer le cœur, mais c'est une réaction normale.
Aujourd'hui les recommandations françaises, européennes et américaines placent majoritairement l'ablation par radiofréquence ou par cryothérapie en première intention de traitement, car elle seule garantit une guérison définitive de l'arythmie cardiaque et notamment de la fibrillation atriale.
Pour le vérifier des cardiologues, proposent un test qui prend moins de deux minutes et qui ne nécessite pas d'autre matériel qu'un escalier. Comment faire ? Lancez un chronomètre et tentez de monter quatre étages : si vous mettez moins d'une minute, cela signifie que votre cœur est en bonne santé.