La dépendance affective est bien souvent à la source de ce sentiment d'insécurité focalisé sur la relation ; plusieurs signes témoignent chez la personne jalouse d'une tendance à la dépendance : Signe n°1 : La peur de perdre l'amour de l'autre. Signe n°2 : Le sentiment de ne pas être à la hauteur.
La jalousie est la manifestation de la possessivité.
Cela s'accompagne de la peur de perdre et d'un sentiment d'envie. J'envie celui ou celle qui veut me prendre l'être aimé. Ce potentiel "prédateur" me paraît être "bien mieux que moi". Peur, envie, manque ce confiance en soi, créent le sentiment d'être en danger.
Les causes de la jalousie sont diverses puisqu'elle dépend de son histoire, de son vécu. « Elle peut être liée à un manque de confiance en soi, en sa valeur personnelle, à une faible estime de soi », nous explique Marjorie Cambier, psychologue clinicienne et sexothérapeute.
Une femme jalouse posera un tas de question à son amie sur ses fréquentations, ses nouveaux collègues, son emploi du temps, jusqu'à l'indiscrétion. Vous sentez que vous avez ce mauvais penchant ? Essayez de prendre sur vous et laissez la personne que vous aimez venir à vous.
La jalousie maladive repérée dès les premiers signes peut se soigner en développant la confiance en soi et la confiance en l'autre. On peut par exemple développer une activité personnelle d'expression ou de création, comme le théâtre ou la photographie.
La jalousie devient maladive lorsqu'elle fait souffrir à la fois la personne qui la ressent et le partenaire qui la subit. La peur de perdre l'autre devient tellement forte qu'elle envahit au point de faire suspecter les moindre faits et gestes comme des « indices » d'une tromperie.
"La jalousie est le plus souvent le fruit d'une grande anxiété, peur de l'abandon ou du rejet, ancrée à quelque chose d'ancien, l'enfance. Ce comportement avec l'entourage entraîne de la méfiance qui, dans les relations affectives, peut prendre beaucoup de place, rendant alors les échanges complexes.
Pour certains, la jalousie vient pimenter une relation amoureuse, à condition d'être utilisée à petite dose. En revanche, lorsqu'elle devient excessive, on dit parfois "maladive", elle peut détruire le couple et faire souffrir les deux partenaires.
Pour cesser d'être envieux, il faut aussi savoir savourer son propre bonheur, être conscients de ses atouts, apprendre la satisfaction. Et ne pas voir ce qu'on a de moins par rapport à d'autres, mais être en harmonie avec soi-même... Tous, nous subissons des revers.
Les personnes constamment envieuses souffrent d'une grande frustration, pouvant aboutir à une dépression. La jalousie est associée à une faible estime de soi, à la peur ou à l'insécurité, mais également à la dépression.
L'une des raisons pour laquelle nous nous sentons facilement envieux, c'est parce que nous pensons ne pas avoir suffisamment de choses dans notre vie. Nous pensons être tout le temps en état de manque, nous ne voyons plus ce que nous avons mais uniquement ce que les autres ont.
Ainsi en Afrique francophone, et plus particulièrement en Côte d'Ivoire, l'expression « Les jaloux vont maigrir » symbolise la force de la jalousie, travaillant le jaloux jusque dans ses chairs. Cette expression a été popularisée par le chanteur Mokobe du groupe 113 dans sa chanson au titre éponyme.
Quand une personne est jalouse, l'idéal est de la laisser s'exprimer. Même si ce sentiment n'est pas fondé, ne dites pas qu'elle est irrationnelle. Laissez-la parler comme elle le sent et écoutez-la sans porter de jugement. N'oubliez pas que votre partenaire a peut-être compris que sa jalousie est irrationnelle.
La jalousie est plus une preuve d'amour propre que d'amour, même si ce sentiment est naturel et souvent difficile à dépasser.
La personne envieuse : Elle essaie de ne pas reconnaître l'importance ou même de diminuer ce que vous leur dites, rabaissant ainsi votre personnalité. Elle vous critique, vous sous-estime ou se moque toujours de vous, même en public et généralement en votre absence.
La jalousie peut provenir d'un manque de confiance en soi, en l'autre ou les deux. Il se peut aussi que votre manque de confiance en vous engendre un manque de confiance en l'autre ou que des schémas passés entraînent cette jalousie (partenaire infidèle, parent infidèle et conséquences sur la famille).
La jalousie maladive est considérée comme un trouble comportemental et cognitif qui représente un véritable poison dans la vie de la personne qui la ressent ainsi que pour la personne qui en est victime. Elle doit être traitée et maîtrisée, car elle peut avoir des conséquences graves sur la vie des gens impliqués.
Si vous avez du mal à soigner votre jalousie seul, et à contrôler vos crises de jalousie, il est alors conseillé de consulter un psychologue – psychothérapeute, qui pourra vous aider à vaincre votre problème.
Parmi elles, l'envie, la jalousie mais aussi le sentiment de rivalité. « La réussite des autres nous confronte à ce qu'ils arrivent à accomplir, donc à notre propre manque. On est impressionné.es par l'image, souvent idéalisée, que nous avions projetée sur l'autre », explique la spécialiste.
Des dommages importants au niveau de notre concept de soi nous poussent à amplifier celui que les autres ont -ou que nous pensons qu'ils ont-. Et, naturellement, le résultat de cette exagération de leurs attributs peut être un sentiment d'aversion et une attitude négative face aux circonstances et à leur bonheur.
Souffrir d'inhibition, c'est se croire médiocre alors qu'on ne l'est pas. C'est choisir systématiquement le ou la partenaire qui nous correspond le moins. C'est se résigner à n'être jamais tout à fait heureux, et parfois même à vivre dans le malheur.
Le jaloux veut la mort de quelqu'un ou de quelque chose en lui. Pourtant, dans l'imaginaire collectif, la jalousie reste intimement liée à l'amour. A tel point qu'on lit encore dans la presse "Il la tue par amour", alors que ce n'est pas l'amour qui tue, mais la brutalité, la folie, la frustration.
La possessivité, qu'elle soit en amour ou en amitié, est souvent le reflet d'un conflit intérieur propre à chacun qui se doit d'être apaisé par le sentiment de contrôle de son entourage. Un vrai défaut à vivre au quotidien qui empêche de s'épanouir dans sa relation aux autres.