Reconnaître la vérité consiste à pouvoir la différencier de l'erreur ou de l'illusion, du faux ou du mensonge. Si l'erreur est un simple déficit de connaissance ou une étourderie, facilement réparables, il n'en va pas de même du mensonge ou de l'illusion, qui perdurent au delà de la mise en évidence du faux.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Si l'objet de la pensée est réel, la vérité est une adéquation entre la pensée et la réalité. Une pensée (ou une parole) est vraie si elle correspond aux faits, si elle ne confond pas le réel et l'imaginaire. S'il s'agit d'un objet abstrait, la vérité peut se définir comme un accord de la pensée avec elle-même.
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
Ici, vérité s'oppose à fausseté, à hypocrisie, à dissimulation. Affirmation conforme à l'exactitude des faits (« dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité »). Ce qui est effectivement constaté ou éprouvé par un témoin. Dans ce sens, vérité s'oppose à mensonge ou à déformation.
Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur. Il est d'ailleurs possible de mentir et de dire involontairement la vérité.
2) D'autre part, contrairement au mensonge qui est conscient et volontaire (donc coupable), l'erreur est inconsciente et involontaire (donc innocente : « l'erreur est humaine »). Autrement dit, celui qui se trompe ne sait pas qu'il se trompe ; il ne sait pas que ce qu'il prend pour une vérité est faux.
Le miroir : symbole de la vérité
Il renvoi uniquement une image fidèle de vous-même, ce que verront les autres qui vous regardent. Il est le symbole de la sagesse et de la connaissance. Il ne triche pas et ne ment pas sur notre image. Le miroir a également une grande importance dans la réflexion personnelle.
Conclusion : que par "vérité absolue" on entende une vérité parfaite ou totale, ou bien une vérité ne dépendant d'aucune relation et nous permettant d'accéder à la réalité en soi, il apparaît bien difficile de défendre son existence, et encore moins la possibilité de la connaître.
Or nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que nos sens nous fournissent des vérités : ce que nous percevons autour de nous n'est peut-être pas le réel, mais une erreur de nos sens ou une illusion créée par notre inconscient. D'autre part, le raisonnement intellectuel ne produit pas non plus toujours des vérités.
NÉGATEUR : Définition de NÉGATEUR.
En psychologie comportementale, le dénialisme (denialism) est le choix de nier un fait ou un consensus, sans justification rationnelle. Le terme adéquat est « dénégation » ; mais le terme de « déni » est plus souvent employé, par abus de langage et par anglicisme.
➙ faux, hypocrite. (choses, actes) Un sourire menteur. ➙ trompeur.
Ils sont tendus, leurs épaules sont orientées vers l'avant et il leur arrive de courber légèrement la tête. "Soit ils se penchent en avant pour gagner la faveur des gens, soit ils se recroquevillent complètement. Le menteur se retrouve littéralement dos au mur", poursuit Lillian Glass.
La technique de la confrontation
Cette technique consiste à confronter la personne interrogée avec des preuves matérielles de son mensonge. Il peut s'agir d'objets ou de documents qui contredisent son discours. Cette confrontation peut forcer la personne à avouer pour éviter des conséquences plus graves.
La forme est différente du contenu. Ce qui implique la vérité formelle et la vérité matérielle. La vérité formelle correspond aux sciences formelles. Et la vérité matérielle correspond aux sciences de la nature.
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.
L'œil de la Providence ou l'« œil omniscient » est un symbole montrant un œil entouré par des rayons de lumière et habituellement dans la forme d'un triangle. Il est généralement interprété comme la représentation de l'œil de Dieu exerçant sa surveillance sur l'Humanité.
Serpent. Dans la tradition chrétienne, serpents ont été associés au mensonge, à la tromperie et à la tentation. Cette association découle du rôle que la créature a joué dans le jardin d'Eden, en incitant Eve à manger le fruit défendu de l'arbre à feu.
Selon la mythologie grecque, Éros, le dieu de l'amour, aurait donné une rose à Harpocrate, le dieu du silence, pour qu'il taise les aventures galantes de sa mère, Aphrodite. C'est ainsi que, pendant l'Antiquité, la rose serait devenue le symbole du secret, du silence, de la confidentialité.
Le pire mensonge est de se mentir à soi-même. Chacun de nous est une lune, avec une face cachée que personne ne voit. Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. Parfois, le mensonge explique mieux que la vérité ce qui se passe dans l'âme.
Il croit en ses mensonges
Le mythomane adhère tellement de manière plus ou moins consciente à ses fabulations que la frontière entre réalité et mensonge devient flou.