Ces abus peuvent prendre de l'importance à mesure que le temps de jeu augmente. Le joueur excessif adopte parfois des comportements problématiques incluant le mensonge, la manipulation, la violence verbale, émotionnelle et physique ainsi qu'une rupture des contacts sociaux.
Certains signes sont plus propres aux joueurs : Vous êtes un joueur addict si après un premier gain suivi d'une perte vous cherchez désespérément à vous « refaire ». Vous ne pouvez pas vous arrêter. Vous jouez par besoin ou pour oublier et non pour le plaisir.
L'OMS considère que l'addiction aux jeux vidéo est : “un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux sur Internet qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée aux jeux, au point que celui-ci prenne le pas sur d'autres centres d'intérêt et activités de la vie ...
Pourquoi certains deviennent-ils dépendants? Chez certains, le jeu vidéo devient une manière de fuir les difficultés ou d'oublier leurs problèmes. Avec les jeux en ligne, par exemple, on peut rapidement développer des amitiés avec d'autres joueurs. Plus on passe de temps à jouer, plus ces amitiés se renforcent.
On considère qu'il y a addiction aux jeux vidéo lorsque le joueur se livre à ce type d'occupation de façon excessive, c'est-à-dire à partir d'une trentaine d'heures par semaine, bien plus que le temps consacré par les hardcore gamers - ou gros joueurs - à leur passion, à savoir entre 18 et 20 heures par semaine.
1 heure par jour de jeu vidéo, ça suffit.
- 75 % des jeunes âgés de 10 à 15 ans jouent quotidiennement aux jeux vidéo. - les enfants qui jouent une heure par jour semblent plus à l'aise dans leur vie que ceux qui ne jouent pas du tout.
Conséquences du jeu excessif
Le joueur excessif peut ressentir différents malaises, souvent liés au stress. Il peut souffrir d'insomnie, de problèmes de digestion, de maux de tête, de douleurs au dos et dans le cou.
On l'appelle le gaming disorder en anglais. Le trouble du jeu vidéo en français. L'Organisation mondiale de la santé a décidé de reconnaître ce trouble comme une maladie.
Comme dans toutes addictions, il existe plusieurs facteurs de risque qui prédisposent au trouble lié au jeu d'argent : Des facteurs génétiques, physioloqiques et environnementaux : des antécédent(s) de jeu et d'argent pathologique dans la famille ou de trouble de l'usage d'alcool chez les apparentés de premier degré.
Pour arrêter les jeux en ligne, le joueur va devoir reconnaître qu'il est malade. Ensuite, il pourra s'attaquer à sa dépendance. Pour cela, il devra être entouré et aidé par des professionnels. Une psychothérapie pourra être d'une grande aide.
On parle d'addiction aux jeux quand la pratique occupe trop de place dans la vie du joueur, qu'elle devient envahissante, quele joueur perd le contrôle et continue malgré tout de jouer, alors que les conséquences négatives sont pourtant bien présentes.
Le jeu pathologique (aussi nommé jeu compulsif, jeu excessif ou ludomanie) est une forte addiction compulsive aux jeux et paris malgré les conséquences négatives ou le désir d'arrêter. De sévères problèmes de jeux peuvent être diagnostiqués en tant que jeu pathologique clinique si le joueur rencontre certains critères.
Sur quelles parties du cerveau agissent-ils ? Yann Leroux : Le jeu vidéo augmente la capacité de concentration mais tout dépend du type de tâche. Généralement, plus on y joue, plus on devient compétent et les capacités intentionnelles vont être un peu plus grandes.
Comportement problematique
En revanche, les personnes qui jouent de manière excessive risquent une perte de contrôle et le développement d'une dépendance. Elles s'exposent alors à différents risques, notamment à des problèmes en matière de santé psychique et physique ainsi qu'à des difficultés sociales et financières.
Encouragez la personne. Communiquez ouvertement, parlez de vos propres sentiments et inquiétudes. Soyez compréhensif, mais ferme, lorsque vous fixez des limites quant au comportement du joueur. Prenez soin de vous en élargissant votre cercle d'amis et en participant à des activités sociales.
► Ne lui fixez pas de limites si vous n'êtes pas capable de vous y tenir. Exemple : « Si tu joues encore, je te quitte », alors que vous n'êtes pas prêt à le faire. ► N'essayez pas de tout contrôler, vous allez vous épuiser sans succès. ► Évitez de faire pression pour qu'il arrête de jouer.
On parle de jeu problématique lorsque le comportement de jeu entraîne des conséquences négatives. Ces problèmes peuvent être d'ordre financier, familial, professionnel, social et/ou psychologique. Le jeu problématique se caractérise notamment par une augmentation de l'argent utilisé pour le jeu.
Doyle Brunson le dit dans l'introduction du générique de Poker After Dark : un bon joueur est celui qui sait ravaler sa fierté et fold (jeter ses cartes) lorsqu'il se sait battu, et bluffer quand il sent son adversaire faible.
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
Faire attention à son sommeil et à son alimentation. Éteindre l'ordinateur deux heures avant d'aller dormir. Diversifier ses activités sociales. Accompagner les patients à travailler sur le sens de ce qu'ils font devant le jeu vidéo.
D'autres effets négatifs sont souvent évoqués pour décrier les jeux vidéo, comme les relations entre la pratique du jeu vidéo et l'obésité, les troubles d'attention, les performances scolaires en déclin, la désocialisation...
Le problème de l'excès de jeux vidéo
Problèmes d'humeur (par exemple, dépression), anxiété, ainsi que sentiment de suicide ; Inattention/hyperactivité ; Toxicomanie ; Problèmes de sommeil.
encouragent la participation à des activités connexes hors ligne, telles que la lecture ou les sports ; encouragent la participation citoyenne ; améliorent leur capacité à résoudre des problèmes, leur coordination, leur rapidité d'exécution et leur mémoire.