Oniomanie : tout sur la manie des achats compulsifs.
L'achat compulsif (ou achat pathologique) représente un problème psychologique avec d'importantes conséquences. 1 à 6% de la population serait concerné. Quelle est la cause de ce comportement ?
Définitions de « acheteur »
Dans l'oniomanie (du grec onios, «à vendre»), l'objet acheté n'a pas d'importance. Contrairement au collectionneur qui chérit son achat, l'oniomane ne chérit que la transaction, le moment d'excitation qui précède l'acquisition et le soulagement éprouvé par la suite.
Quels symptômes caractérisent l'achat compulsif ? Lorsqu'elle est atteinte par ce trouble, une personne effectue des achats compulsifs à répétition, en réponse à une envie irrépressible d'acheter. Ces achats pathologiques ont lieu durant une phase maniaque (phase d'excitation).
L'oniomanie est caractérisée par des préoccupations, des besoins et des comportements excessifs et non contrôlés vis-à-vis des achats et des dépenses. Chez les patients atteints d'oniomanie, des achats chroniques deviennent parfois la première réponse face à un événement ou un sentiment négatif.
Les personnes dépensières prouvent leur intense besoin d'être aimées et reconnues par les autres. Elles se disent qu'elles apparaîtront plus belles, plus fortes, plus puissantes grâce à leurs possessions. C'est une manière de réparer une profonde faille narcissique, un manque de confiance en soi."
L'achat compulsif est souvent associé à une difficulté de gestion des émotions comme celle de la colère, la culpabilité, l'anxiété, la frustration, le découragement, un manque de plaisir ou encore un manque non-identifié.
Nous avons besoin d'acheter pour nous conformer à l'image que nous voulons donner et à celle que les autres attendent de nous. » L'objet devient ainsi un faire-valoir, mais aussi une extension de nous-même.
Quelles sont les règles à suivre ? L'idée de base est de se limiter, sur une période donnée, aux achats "utiles" (nourriture, papier toilette...) et d'éviter les dépenses "accessoires" en magasin et sur Internet. Fini aussi les repas en livraison les soirs de flemme.
1845 commente comme suit : ,,Acheteur étant, au propre, un terme de commerce, n'a pas de féminin usité. On dit bien d'une femme que c'est une acheteuse, une grande acheteuse; mais alors acheteuse se prend en mauvaise part et signifie « qui a la manie d'acheter, qui achète à tort et à travers ».
On devient accro du shopping quand une fragilité survient en nous, qu'elle soit passagère ou non, consciente ou inconsciente. Cela peut être une mauvaise estime de soi, un coup de blues, un manque affectif, une dépression cachée, etc. L'achat est en réalité là pour panser l'âme.
La bibliomanie est un trouble obsessionnel compulsif qui consiste à accumuler des livres jusqu'à en altérer ses relations sociales et sa santé, une passion qui se transforme en addiction.
Conseils à l'entourage
La meilleure aide que l'on puisse apporter au dépensier consiste à l'accompagner dans les magasins, car la majorité des achats compulsifs sont solitaires. Dans tous les cas, mieux vaut privilégier la prudence en optant pour des comptes distincts !
"Parce que le shopping stimule notre imagination", souligne l'auteure. Par exemple, quand vous achetez du 36 en prévision d'une éventuelle perte de poids. Ou quand votre choix se porte sur un vêtement qui ne colle pas avec votre style de vie.
Autre suggestion : si vous êtes inquiet des finances d'un proche, posez-lui des questions ouvertes. Ça peut avoir l'air banal, mais demandez-lui comment il va! Montrez-lui que vous êtes à l'écoute, que vous voulez son bien. Peut-être que ça débouchera sur le sujet de sa situation difficile.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
En psychologie, l'avarice reflète souvent une angoisse du manque. L'avare se réconforte avec son argent et ses biens. De plus, il exerce une certaine manipulation envers l'autre, puisqu'il décide de garder ou de donner.
vénaux. Qui n'agit que pour l'argent, qui n'est intéressé que par le gain matériel et financier d'une action. Exemple : Un amour vénal, un homme vénal, etc. Étymologie : du latin venalis issu de vendere (vendre).