Largement exploité aux États-Unis depuis une quinzaine d'années, le gaz de schiste est un gaz naturel issu de la famille des gaz non conventionnels. Ses réserves importantes à l'échelle mondiale constituent un réel enjeu énergétique et économique pour les pays qui en sont dotés, notamment la France.
L'extraction et la production de gaz naturel liquéfié, le GNL, en provenance des États-Unis, émet deux fois plus de CO2 que le gaz russe, qui lui est acheminé en Europe par des gazoducs.
Les réserves de gaz de schiste sont réparties sur tous les continents mais la Chine, l'Argentine, l'Algérie et les États-Unis en sont dans cet ordre les plus gros détenteurs.
Le gaz de schiste est essentiellement composé de méthane. Il peut également contenir de l'azote et du CO2. Sa composition ne diffère pas vraiment des autres gaz présents sous terre : le gaz naturel conventionnel mais aussi le gaz de charbon (ou gaz de houille) sont également composés principalement de méthane.
Les gisements ne sont donc plus exploités afin de préserver l'environnement. La France n'exploite donc pas le gaz de schiste à cause de la technique d'extraction, mais plusieurs pays travaillent actuellement à l'élaboration d'une nouvelle manière de procéder sans impacter l'environnement.
Les raisons environnementales sont en effet la principale motivation qui a entraîné jusqu'alors l'interdiction de la production de gaz de schiste en Europe. En cause donc, le procédé même d'extraction, appelé fracturation hydraulique, ou fracking en anglais.
La Chine posséderait les plus grosses réserves de gaz de « schiste » du monde. Par ailleurs, un quart de ces ressources mondiales se situerait en Amérique du Nord. Quant aux sous-sols du Moyen-Orient, des pays de l'ex-URSS, d'Amérique du Sud et d'Europe, ils abriteraient aussi des réserves non négligeables.
En effet, la partie vide des paquets de chips n'est pas simplement constituée d'air ; il s'agit à 78% de nitrogène. Ce gaz isolant a été ajouté dans les sacs de chips depuis 1994 et sert à garder les chips fraîches et croustillantes.
A l'instar du gaz conventionnel, le gaz de schiste est principalement utilisé pour le chauffage et la production d'électricité.
Il y a du gaz de schiste en France. Des gisements existent dans le bassin parisien, mais aussi dans le sud-est entre Montélimar et Montpellier. Ce qui reste inconnu, c'est la quantité. Cette donnée est pourtant importante car elle permet de déterminer la rentabilité de l'exploitation du gaz de schiste.
Avec une production qui s'élevait à 16,6 millions de barils par jour l'année dernière, soit 18,5 % du total mondial, les États-Unis sont de loin le premier producteur mondial de pétrole. Une place acquise depuis 2017 grâce à l'exploitation massive du pétrole de schiste dans le pays.
Quels risques entraîne l'exploitation du gaz de schiste ? Le premier risque dû à l'exploitation du gaz de schiste est l'émission de gaz à effet de serre, qui provoquent le réchauffement climatique. Le second risque est celui de la pollution des nappes phréatiques et de l'air.
Grâce à cette acquisition, TotalEnergies a notamment récupéré le projet de GNL américain de Cameron, en Louisiane ainsi qu'une dizaine de méthaniers. Une tendance qui va se poursuivre, aux Etats-Unis d'abord. L'extension de ce champ de Cameron va permettre au groupe d'augmenter sa production de 30% d'ici 2025.
Au départ, monopole de la fourniture de gaz en France, ENGIE existait sous le nom de Gaz De France, ou GDF. Suite à une privatisation, puis à une fusion avec le groupe Suez, l'entreprise devint GDF Suez, avant d'être rebaptisée ENGIE.
Le gaz, du méthane, arrive de tout le continent américain via des tuyaux. D'abord, il est débarrassé de ses impuretés puis refroidi à -160 degrés. C'est ainsi qu'il devient liquide. Il prend alors 600 fois moins de place et peut être transporté par bateau.
C'est plutôt de l'azote, un gaz inerte. Comme les croustilles sont cuites dans l'huile, elles risquent de rancir si elles sont exposées à l'oxygène de l'air, ce qui leur donnerait un goût désagréable.
Sur le plan national, 99 % du gaz naturel consommé en France provient de l'importation : 36 % depuis la Norvège et 17 % depuis la Russie, en 2020. Cependant, en janvier 2022, face à la crise du gaz russe, l'Europe a importé 7,3 Mtep depuis les États-Unis en un mois.
Le gaz liquéfié (GPL) de VITOGAZ, un produit dérivé de la transformation de pétrole en carburant, est en grande partie produit en Suisse. Le pétrole lui ne vient pas de Russie.
Interdiction de 2035 : le GPL sera le premier à disparaître - Auto titre. Interdiction de 2035 : le GPL sera le premier à disparaîtreFin de l'escroquerie. C'est fait. Le parlement européen a voté l'interdiction de vente des voitures neuves essence et diesel à compter de 2035 .
Et l'indemnité de 100 € n'est réservée qu'à certains automobilistes, sous conditions de revenus. Mais si l'essence et le diesel coûtent cher, ce ne sont malheureusement pas les seuls... ] En janvier 2023, le #GPL confirme son embellie.
Total : 534 TWh PCS en 2020
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Gaz en France : principaux pays fournisseurs
La Norvège est le principal fournisseur de la France en matière de gaz naturel. En 2020, selon les chiffres du ministère de la Transition écologique, le gaz norvégien représentait 36 % des entrées brutes. En deuxième position figurait la Russie, avec 17 % des entrées brutes.