Soyez concis, remerciez-les de l'intérêt qu'ils ont porté envers votre candidature et exposez de façon authentique et professionnelle les raisons de votre refus (ex. vous avez eu une autre offre qui concordait à votre désir de développer X compétences, le poste est plus près de chez vous, etc.).
J'ai bien reçu votre proposition d'embauche pour le poste de XXX et vous remercie de la confiance que vous me témoignez. Après avoir longuement réfléchi, j'ai le regret de décliner votre offre car elle ne correspond pas en tout point à mon projet professionnel.
La promesse vaut contrat de travail. Ce ne serait que d'un commun accord qu'ils pourraient y renoncer. L'employeur et le salarié peuvent effectivement se rétracter avant la signature de la promesse, dans ce cas, il n'y a plus de rencontre de leurs volontés et les parties reprennent leur liberté.
Soyez précis. Quelque soit la raison pour laquelle vous refusez cette offre d'emploi. Soyez bref et concis, ne rentrez pas trop dans les détails de la cause pour laquelle vous changez d'avis. L'employeur n'a pas besoin de connaitre toutes les raison qui font que votre autre opportunité est plus intéressante pour vous.
Pour refuser poliment : Chère Madame / Cher Monsieur, Je tiens à vous remercier de l'opportunité que vous m'offrez et du temps que vous m'avez consacré, notamment durant l'entretien. Bien que votre entreprise m'ait séduit·e par son·sa XXXXX, j'ai accepté un poste ailleurs correspondant davantage à mes aspirations.
La promesse d'embauche signée par les deux parties est un engagement réciproque de l'employeur mais également du futur salarié. À partir du moment où elle est acceptée par le candidat, elle lie l'employeur à son futur salarié. Son existence est opposable aux deux parties.
Lors d'une promesse d'embauche, si le futur employeur précise le type de poste, la rémunération, la date d'entrée en fonction et son souhait d'être lié en cas d'acceptation, il ne peut plus se rétracter une fois que le salarié a donné son accord. C'est le principe. Mais cela n'empêche pas les contentieux.
La proposition d'embauche faite par un employeur est soit une offre de contrat de travail, soit une promesse unilatérale de contrat de travail. L'offre de contrat de travail peut être librement refusée. La promesse unilatérale de contrat de travail peut également être refusée, mais dans un délai prévu au préalable.
Rupture de la promesse d'embauche conditionnelle
Si l'une d'elles n'est pas remplie à l'expiration du délai mentionné ou d'un délai raisonnable, la promesse d'embauche devient caduque. Il s'agit ainsi d'un motif légitime de rupture de la promesse d'embauche pour le salarié.
Rester aimable sans se justifier
"Par exemple, en écrivant "je ne peux pas t'accorder ce jour de congé" - au lieu de "tu ne peux pas prendre ce jour de congé"- ou "je ne peux pas valider cette proposition", préconise Sylvie Azoulay-Bismuth. On peut, tout de suite après, ajouter une phrase de réconfort.
Merci d'avoir postulé au [POSTE] chez [ENTREPRISE]. Vos compétences ne nous conviennent pas pour le moment. Malgré votre entretien, nous avons sélectionné un autre candidat. Toutefois, nous conserverons tout de même votre CV dans nos dossiers.
Je suis au regret de vous informer que, malgré votre réponse positive à ma candidature [mettre la date de la postulation] pour le poste de [précisez l'intitulé de la fonction ou la référence de la petite annonce à laquelle vous aviez postulé] dans votre entreprise, je ne suis désormais plus en mesure d'accepter cette ...
*« Madame/Monsieur, Merci pour votre réponse rapide. Même si je suis déçu de ne pas avoir été retenu(e) pour le poste proposé, je tenais à vous remercier de m'avoir donné l'opportunité d'échanger avec vous et de rencontrer différents collaborateurs [si c'est le cas].
Les parties disposent d'un délai de 15 jours à compter de la signature de la convention pour se rétracter.
En cas de non-respect de la promesse d'embauche de la part de l'employeur, il devra verser des dommages et intérêts au salarié ainsi qu'une indemnité de préavis. Si le non-respect de la promesse vient du salarié, il sera également condamné à réparer le préjudice financier causé.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
Peut-on travailler ailleurs pendant un abandon de poste ? Lorsqu'un salarié abandonne son poste, il reste légalement lié à l'entreprise en vertu de son contrat de travail. Il ne pourra donc pas travailler légalement pour une autre entreprise avant le prononcé du licenciement pour abandon de poste.
Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE. Toutefois, après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à Pôle emploi le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.
L'offre d'emploi est une simple proposition d'engagement, là où la promesse de contrat est un contrat pour la formation duquel ne manque que le consentement du bénéficiaire… la différence est subtile. Le cas d'espèce n'aide d'ailleurs pas forcement à la compréhension de cette différence.
En effet, il est tout à fait possible de recevoir une promesse d'embauche ou bien une offre de contrat de travail par mail. Le courrier électronique tout comme le courrier doit comporter : Le poste occupé. La date d'entrée.
Le délai de signature d'un contrat de travail, pour les CDI, CDD ou contrats d'intérim, est de deux jours. L'employeur peut accorder au salarié, pour la signature du contrat de travail, un délai de réflexion. Ce délai de réflexion n'est cependant pas prévu par la loi.