Les Etats conquis sont dotés de constitutions similaires à celle de la France. Napoléon impose à travers l'Europe une administration centralisée, le Code civil, l'abolition de la féodalité, les lycées, le système métrique...
Napoléon continue de remporter de nombreuses victoires : entre 1799 et 1814, il soumet la majeure partie de l'Europe. Il diffuse dans ces pays le Code civil (Allemagne, Italie…), et donc les principes révolutionnaires comme l'égalité devant la loi ou l'abolition des privilèges.
Dès 1807, Napoléon a pris soin de faire entrer la Prusse et la Russie dans le système continental. Cet impératif le pousse également à centraliser de plus en plus les décisions et légiférer sur les ports pour tâcher d'endiguer la contrebande croissante.
La France va connaitre une profonde réorganisation. Dans chaque département, le pouvoir est confié à un préfet. Les juges et les jurés ne sont plus élus, ils sont nommés. L'Etat crée une nouvelle administration fiscale ainsi qu'une nouvelle monnaie, le Franc Germinal, en or.
Napoléon apporte le retour à l'ordre en regroupant les lois dans le Code civil. Il modernise la France en nommant des préfets pour administrer les départements. Il crée des lycées pour former les cadres de l'Empire et institue la Légion d'honneur pour récompenser le mérite. Il fonde la Banque de France.
On lui doit aussi. La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
à 35 ans, il est sacré empereur. Et il règne sur l'Europe ! Napoléon transforme également la France en un pays moderne, après avoir pris le pouvoir par la force. Il crée les lycées, le baccalauréat, les universités.
Le coup d'État du 18 brumaire an VIII ( 9 novembre 1799 ), souvent abrégé en coup d'État du 18 Brumaire, organisé par Emmanuel-Joseph Sieyès et exécuté par Napoléon Bonaparte, avec l'aide décisive de son frère Lucien, marque la fin du Directoire et de la Révolution française, et le début du Consulat.
Grâce à la modernisation des institutions françaises et européennes, à la pacification du pays, à ses victoires militaires et la conquête de la majeure partie de l'Europe, Napoléon a permis l'expansion et la perpétuation de la Révolution.
Cette crise devient une révolution : elle entraîne d'abord la remise en cause de la monarchie absolue, puis de la monarchie, avec l'instauration d'une république. Cette période révolutionnaire transforme profondément la France et bouleverse l'Europe, avant l'instauration du Ier Empire.
Héritier d'idées et de conceptions politiques des Lumières françaises mais aussi de la Révolution et du Directoire, Napoléon aurait voulu faire disparaître les inégalités entre la France de la Révolution et les puissances de l'Ancien régime en se servant notamment « d'Etats tampons ».
Face à la légalité constitutionnelle, à laquelle se raccrochent les défenseurs de la République, les bonapartistes préfèrent opposer le suffrage universel, autorité supérieure à celle de la Constitution, et la confiance directe manifestée par le peuple comme seule source de légitimité.
La bataille de Waterloo, disputée le 18 juin 1815, est l'une des plus importantes de l'histoire moderne. Elle sonne la fin de Napoléon Bonaparte, et met un terme à plus de vingt ans de guerres sur le Vieux Continent. Retour sur les jours et les heures qui ont mené à la chute de l'Aigle.
Soutenu par le parti de l'Ordre, Louis-Napoléon se présente, et le 10 décembre 1848 il remporte les élections avec 74 % des voix. Il devient Président de la République, pour un seul mandat de 4 ans. En 1851, il souhaite changer la constitution pour pouvoir se présenter à nouveau mais l'Assemblée législative refuse.
Il crée le Code Civil, organise le pays, encourage l'industrie, fait construire des routes, des canaux, etc. Il crée la Banque de France. Il institue la Légion d'Honneur. Il organise l'enseignement supérieur et crée des lycées, mais aussi la Bibliothèque Nationale et le Musée du Louvre.
Son ascension fulgurante, obtenue par des conquêtes militaires victorieuses, l'ampleur inédite des dernières déroutes ainsi que ses deux exils ont fait de ce personnage majeur de l'Histoire de France et de l'Europe une figure légendaire, tout au long des siècles qui ont suivi son parcours.
En 1792, il est élu lieutenant-colonel de la Garde nationale. Après la victoire du siège de Toulon, c'est en Italie puis en Égypte qu'il commande les armées.
Napoléon Bonaparte est l'une des principales figures de la Révolution française de 1789 à 1799. Son influence dans la sphère politique et son expérience de général militaire font de lui l'un des pionniers de la résistance collective contre la monarchie française.
Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
Le 18 juin 1815, Napoléon Bonaparte perd une bataille décisive dans une petite commune belge, nommée Waterloo. Devenue aujourd'hui un terme générique, les causes de cette défaite restent pourtant en grande partie méconnues. C'est la mère de toutes les batailles, mais de toutes les batailles perdues.
Après les échecs en Russie et en Allemagne, la Grande Armée est forcée de se battre sur son propre territoire pour repousser les forces coalisées largement supérieures en nombre qui affluent sur toutes les frontières. 1814 marque le crépuscule du Premier Empire, combattant contre l'Europe liguée.
Pourquoi Napoléon n'a jamais déménagé ? Parce qu'il avait un Bon Appart !
Il motive cette misogynie avec des attendus laborieux : « La femme est notre propriété, nous ne sommes pas la sienne ; car elle nous donne des enfants, et l'homme ne lui en donne pas.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.