la consommation d'alcool, de tabac et/ou de drogues ; un manque de sommeil ; la survenue d'une maladie (ex. : hyperthyroïdie) ; plus rarement, la prise de certains médicaments (corticoïdes, traitement de la maladie de Parkinson, interféron , anti-inflammatoires, antidépresseurs, etc.)
Le trouble bipolaire est causé par un déséquilibre des substances chimiques dans le cerveau. Par contre, nous ne savons pas vraiment ce qui cause ce déséquilibre. Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise.
Les troubles bipolaires débutent le plus souvent à l'adolescence entre 15 et 19 ans soit par un épisode dépressif soit par un épisode maniaque. Dans les deux cas, l'entourage observe un changement brutal de l'état psychique de l'adolescent. Les symptômes présentent quelques particularités.
facteurs biologiques : l'hérédité, soit le fait que d'autres personnes de la famille présentent ou ont déjà présenté ce trouble; facteurs sociaux : la présence de facteurs de stress dans la vie de la personne; facteurs environnementaux : la consommation abusive d'alcool, de drogues, ou la dépendance à ces substances.
L'alternance des symptômes peut être impressionnante, entre hyperactivité, agressivité, absence d'inhibition, puis tristesse, accablement et démotivation totale. Selon les symptômes, on parle parfois de troubles bipolaires de type 1 et de type 2.
Cette série de travaux confirme avec force que les patients avec un trouble bipolaire en rémission souffrent d'un ensemble de perturbations du sommeil, dont une latence d'endormissement plus longue, un sommeil plus long, plus d'éveils nocturnes et une efficacité du sommeil diminuée.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Le comportement erratique est donc l'un des signes les plus reconnaissables de la bipolarité. Sentiment de grandeur : il nous arrive à tous de rêver en grand. Mais, une personne bipolaire a souvent un sentiment de grandiosité, voire de délire. Cela peut les distraire de la poursuite de réalisations tangibles.
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
Le trouble cyclothymique est généralement un précurseur du trouble bipolaire de type II. La cause exacte... en apprendre davantage . Cependant, il peut également se présenter sous la forme d'une extrême instabilité de l'humeur, sans devenir un trouble majeur de l'humeur.
Un trouble bipolaire se soigne avant tout à l'aide d'un traitement de fond, mais également avec des traitements symptomatiques.
Le dépistage, mis au point par l'équipe du professeur montpelliérain, débute avec une simple prise de sang, dans un laboratoire. C'est l'analyse des cytokines, qui assurent le lien entre les cellules, qui va permettre de rendre compte d'éventuels troubles bipolaires.
La bipolarité est due à un dysfonctionnement des neurones dans le cerveau, qui sont perturbés par une surproduction de sérotonine (une molécule qui provoque un sentiment de bonheur quand elle est sécrétée).
Hélas, les troubles bipolaires sont associés à une réduction de l'espérance de vie de 10 ans en raison des risques de conduites suicidaires associés, et de comorbidités somatiques comme les maladies cardiovasculaires.
De façon générale, avec le vieillissement, les personnes âgées bipolaires présentent un risque accru de trouble neurocognitif majeur. Les conséquences sur le fonctionnement psycho-social sont alors plus importantes dans cette population.
La phase dépressive peut inclure le risque de suicide. Le trouble bipolaire est une maladie grave, mais les personnes atteintes qui se font traiter peuvent se rétablir et mener des vies enrichissantes.
La dernière véritable rupture de portée internationale n'est donc pas le "11/9" mais le "9/11", le 9 novembre 1989. Ce jour-là, le mur de Berlin s'effondrait et avec lui disparaissait le monde bipolaire qui avait organisé les relations internationales depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Le bipolaire ne manipule pas consciemment, et il ne tire aucun avantage de son influence sur l'entourage. Au contraire, son comportement si changeant et imprévisible peut mener à l'isolement social. Les proches peuvent avoir tendance à s'éloigner, ne sachant plus quoi faire.
Les troubles bipolaires de type 1 et de type 2 peuvent se manifester par deux pôles. Il s'agit d'un pôle maniaque et d'un pôle dépressif pour le type 1 puis d'un pôle hypomaniaque et d'un pôle dépressif pour le type 2. Aussi, ils se caractérisent par des similitudes au niveau des symptômes.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
Dans les troubles de la personnalité borderline, les changements d'humeur et de comportement surviennent souvent en réponse à un stress lié à l'autre ; Dans les troubles bipolaires, les changements d'humeur sont plus durables et moins en réaction à l'autre.
Vivre avec une personne bipolaire n'est pas une chose facile, et cette dernière aura besoin de beaucoup de soutien et d'attention. Mais vous ne devez pas oublier votre propre bien-être dans le processus. D'autant plus que la maladie de votre proche peut être une source de stress ou même mener à une dépression.
Les traitements les plus souvent prescrits pour le du trouble bipolaire sont appelés thymorégulateurs ou régulateurs de l'humeur. Ces traitements permettent de réduire la fréquence, la durée et l'intensité des épisodes et d'améliorer la qualité des intervalles libres.
La pension d'invalidité : Possibilité d'être reconnu invalide si la capacité de travail et de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%). Obtention possible du versement d'une pension d'invalidité pour compenser la perte de salaire.