Les produits chinois sont peu coûteux en raison de la production de masse et des faibles coûts de main-d'œuvre qui sont expédiés partout dans le monde.
Tensions politiques, insuffisances en matière d'éducation, crise écologique et dépendance énergétique..., la situation de la Chine est beaucoup plus instable et son avenir économique plus incertain qu'il n'y paraît.
Conditions de travail peu respectueuses de l'humain et de l'environnement ainsi que parti-pris de la quantité plutôt que de la qualité, les arguments s'additionnent rapidement quant au choix de provenance que l'on fait. Pourtant, des marques éthiques comme Patagonia produisent en Chine.
La Chine est aujourd'hui le premier importateur mondial de viande porcine, bovine, ovine et depuis 2020 de volaille. Elle a faim de viande et contribue à faire le marché. Le prix moyen du kilo de viande porcine se situe dans une fourchette comprise entre 4 et 5 € le kilo contre 1,50 € en France.
Les ressources naturelles, l'énergie et l'environnement sont les facteurs qui feront sérieusement obstacle au développement durable du pays. Malgré le niveau peu élevé des ressources par habitant en Chine, leur taux d'utilisation reste bas, leur gaspillage grave et le volume des émissions polluantes toujours important.
Les créanciers chinois représentent 26% des encours de dette détenus par des non-résidents et 12% de la dette fédérale détenue par le public (8 % de la dette brute). Il s'agit principalement des réserves de change de la Banque centrale de Chine, dont 42% des avoirs sont placés en titres de la dette américaine9.
Les principaux déterminants de son taux d'épargne sont la croissance et la structure démographique, la valeur explicative des autres facteurs est faible. Les facteurs culturels sont parfois évoqués pour expliquer la propension à l'épargne de la Chine ou du Japon.
Les multinationales et les investisseurs privés de la première économie mondiale cherchent à placer leur argent sur le vieux continent. Les rachats de terres agricoles de l'Indre sont une première en France, les investisseurs chinois ayant pour l'heure préféré racheter des domaines viticoles.
Les réserves de la banque centrale ont augmenté de 10 tonnes en décembre. Les achats des pays émergents sont portés par un désir de « dé-dollarisation ».
Le plus gros avantage à faire fabriquer ses produits en Chine tient évidemment au fait que la main d'œuvre est bon marché (salaire minimum d'environ 220€ contre 1 521€ en France).
Des fusées peuvent également être utilisées, comme c'est le cas actuellement en Chine, notamment dans la province du Hubei. Il existe enfin une méthode opérée au sol par des générateurs qui vaporisent dans l'air un mélange d'acétone et d'iodure d'argent.
Une puissance encore incomplète
Il faut déjà noter, malgré la baisse de la pauvreté et la croissance de la classe moyenne, un niveau de vie moyen encore faible (93e rang mondial) et de fortes disparités (entre villes et campagnes, entre littoral et intérieur).
L'effort d'investissement a été considérable et le taux d'investissement a atteint un niveau exceptionnellement élevé (près de 50 p. 100 du PIB en 2010), même au regard des taux observés en Asie. Les investissements ont été dirigés principalement vers l'industrie et les infrastructures (routes, immobilier).
Cela est dû à l'importance croissante de la Chine en tant que pays d'origine des investisseurs, notamment dans le financement des infrastructures, en particulier dans les pays en développement.
Le mouvement Terre de Liens, grâce à la foncière ou à la fondation, achète exclusivement les terres nécessaires à la réalisation d'un projet identifié, évalué et validé. En d'autres termes, toute acquisition correspond au besoin d'un futur fermier.
Les données de CGIT, enregistrant les investissements de plus de 100 millions de dollars entre 2006 et 2019, évaluent à 24,8 milliards de dollars35(*) le montant des investissements réalisés par des entreprises chinoises en France.
Les importations françaises de biens chinois ont largement progressé en 2021 : +12,8 % à 63,7 Md€. Cette hausse s'explique en premier lieu par des achats de produits informatiques et électroniques (+16,4 % à 18,1 Md€), dont les ordinateurs (+18,2 % à 6,7 Md€) et les téléphones (+7,4 % à 6,4 Md€).
Les exportations de la Chine vers les Etats-Unis se sont élevées à 289,3 milliards de dollars entre janvier et octobre, tandis que celles à destination de l'Union européenne n'ont atteint que 276,8 milliards de dollars sur la même période.
Pénalisé par l'obsession politique du « zéro Covid », le PIB chinois va progresser de seulement 3,3 % cette année, prévient la Banque asiatique de développement. Plus flexibles face à la pandémie, les nations d'Asie du Sud-Est profitent, elles, de croissances beaucoup plus dynamiques.
Quant au Japon, pourtant synonyme de prospérité et d'avancées technologiques, il est le deuxième pays le plus endetté au monde (derrière le Venezuela), avec une dette publique qui atteignait 266 % du produit intérieur brut l'année dernière.