Elle peut éprouver des sentiments accablants de détresse, de peur et d'impuissance. Les événements traumatisants qui surviennent pendant l'enfance peuvent modifier le fonctionnement du cerveau et du corps. Les traumatismes peuvent affecter les émotions, la mémoire, la pensée, la perception de soi et les relations.
Notre système nerveux évalue continuellement les risques et la sécurité dans l'environnement, et il surveille s'il y a un danger ou une menace. Lorsqu'un de nos cinq sens détecte une menace grave, les circuits de la défense du cerveau sont activés, et une série de molécules chimiques liées au stress sont libérées.
Le trouble de stress post-traumatique a longtemps été associé uniquement à une défaillance de la mémoire. Une altération de l'hippocampe, petite région du cerveau dans lequel se logent nos souvenirs, serait à l'origine du souvenir traumatique.
Le stress et la peur augmentent l'activité de l'amygdale. Cette activité renforce et intensifie les souvenirs traumatiques tout en nuisant à la fonction de l'hippocampe, qui joue un rôle dans la mémoire épisodique ou explicite.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
Les personnes qui ont vécu un traumatisme psychique gardent une trace des événements dans leur psychisme, comme une cicatrice, laquelle est susceptible de se rouvrir plus tard dans la vie, par exemple sous l'effet d'un autre événement douloureux, ou d'un anniversaire.
L'amnésie dissociative est une amnésie (perte de mémoire) provoquée par un traumatisme ou un stress, résultant en une incapacité à se souvenir d'informations personnelles importantes. Les personnes ont des trous de mémoire, qui peuvent s'étendre de quelques minutes à plusieurs décennies.
Un processus allant jusqu'à créer la confusion entre le passé et le présent, entre le souvenir et le réel. Pour illustrer ce phénomène, les scientifiques ont pris l'exemple des symptômes du syndrome de stress post-traumatique, exacerbés lorsqu'un climat de peur envahit la personne.
Il s'agit plutôt d'un signal d'alarme du cerveau, indiquant que son équilibre a été malmené et doit être retrouvé le plus rapidement possible. Le déclencheur peut être un manque de nutriments, mais aussi certaines conditions de vie qui ne sont pas bonnes pour le corps et l'esprit.
Oui, l'amnésie traumatique est très répandue. C'est un mécanisme que le cerveau utilise pour se protéger, car vous savez, on peut mourir de stress. Lors du viol — ou d'un autre événement extrêmement violent comme une attaque terroriste, un crime de guerre — le cerveau déconnecte tous les circuits émotionnels.
Les troubles du stress post-traumatique (TSPT) sont des troubles psychiatriques qui surviennent après un événement traumatisant. Ils se traduisent par une souffrance morale et des complications physiques qui altèrent profondément la vie personnelle, sociale et professionnelle.
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
La mémoire n'est pas statique
Ainsi, le cerveau ne cesse de se rappeler de certaines choses et d'en oublier d'autres. Mémoriser, oublier... Cette activité s'effectue surtout pendant la nuit. Ainsi, le manque de sommeil augmente le risque de troubles de la mémoire et d'hallucination en cas de traumatismes.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
Le terme de « traumatisme » désigne les conséquences émotionnelles pénibles que peut entraîner le fait de vivre un évènement éprouvant. Pourtant, il est difficile de dire ce qui constitue un évènement éprouvant, car un même évènement peut être plus traumatisant pour certaines personnes que pour d'autres.
Elles peuvent être déclenchées par un stimulus externe tel qu'une odeur, la vue d'un objet ou encore un son. Le flashback est le plus souvent associé à une expérience passée traumatisante et est l'un des symptômes du stress post-traumatique.
Pour assurer la survie, le cerveau disjoncte (protection du coeur et du cerveau). Cette disjonction passe par la sécrétion de morphine et kétamine qui anesthésie la personne physiquement et émotionnellement. La personne ne ressent plus ni douleur ni émotion, entraînant un phénomène de dépersonnalisation.
Le traitement est avant tout psychothérapeutique, mais une médication peut également être prescrite pour soulager de certains symptômes du trauma, de la dépression, de l'anxiété, etc. La prise de médicament peut également aider à stabiliser la personne pour pouvoir travailler en thérapie.
Pour faire " sortir " les souvenirs traumatiques enfouis, le médecin psychiatre ou le psychologue pourra notamment avoir recours à l'hypnose ou à l'eye movement desensitization and reprocessing (EMDR), une thérapie brève qui repose sur des mouvements oculaires répétés.