Ainsi, le langage trahit la pensée parce que celle-ci n'est pas que consciente et qu'elle se dévoile malgré nous à travers lui. L'usage que nous faisons du langage manifeste notre origine sociale, notre éducation, notre culture, et même des pensées si intimes que nous n'en avons pas conscience.
En un sens, le langage, comme outil de communication, est réducteur par rapport à la pensée qu'il représente. Mais en même temps, les mots suggèrent toujours plus que la pensée qui les a fait naître, déclenchant chez ceux qui l'écoutent une infinité de représentations possibles.
Nos paroles peuvent nous trahissent - elles ? La parole trahit quand elle révèle ce que nous ne voulions pas qu'il révèle. Quand je me trahis, je donne involontairement des signes de ma pensée profonde, opposés à l'image que je voulais donner volontairement de moi. C'est le sens premier de l'expression.
Sur la question des rapports entre la pensée et le langage, neurologues et philosophes sont souvent en opposition. La thèse ici défendue est qu'une pensée ne peut être complète sans l'intervention du langage, mais qu'elle existe, largement préformée, sur un mode non verbal.
L'idée des limites du langage est seulement une manière de parler pour souligner le moment où le jeu cesse d'exister. Or, puisque les limites sont floues et les règles sont indéterminées, ces limites ne peuvent pas être anticipées ou thématisées dans nos jeux de langage.
Elle peut faire peur et conduire à des réactions violentes. Elle peut être vécue comme une mise en danger par certains membres du groupe. Cette parole peut se retourner, ou plus exactement, être retournée contre celui qui l'a confiée au groupe de parole.
Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.
Ainsi, le langage trahit la pensée parce que celle-ci n'est pas que consciente et qu'elle se dévoile malgré nous à travers lui. L'usage que nous faisons du langage manifeste notre origine sociale, notre éducation, notre culture, et même des pensées si intimes que nous n'en avons pas conscience.
Fondamentalement, notre cerveau est un réseau tentaculaire de 100 milliards de neurones avec au moins 1 million de milliards de points de connexion, les synapses. C'est cela, selon le postulat des neurosciences cognitives, qui crée nos facultés cognitives, ce que l'on pourrait appeler la pensée ou l'esprit.
Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique).
Le langage est donc consubstantiel à la pensée. Nous n'avons réellement la conscience de nos pensées que si celles-ci prennent la forme objective en nous. Le « son articulé », c'est-à-dire le mot, est ce qui donne à nos pensées leur réalité. À l'inverse, sans les mots en nous, nous ne pouvons penser.
Posons d'emblée que la notion de vérité est interne au langage et qu'elle lui est entièrement relative. Le terme de «vérité» ne peut avoir de sens que par rapport à une assertion effectuée dans un énoncé. Ainsi, la vérité ne saurait-elle être l'objet d'une science.
Elle s'intéresse donc à la fois à son contenu et aux informations implicites véhiculées par le contexte. Le malentendu est un phénomène propre à la communication plutôt qu'au langage lui-même. C'est en effet dans l'usage du langage pour la communication humaine qu'il se manifeste.
La pensée a comme but général d'établir les prémisses pour mieux comprendre. Nous avons plusieurs choix à faire. Nous avons donc besoin de la meilleure information qui rendra possible la meilleure décision. Qu'est-ce qui se passe vraiment dans telle ou telle situation?
Le pouvoir du langage, son efficacité, vient donc du pouvoir social, de la reconnaissance sociale. Ainsi, si la langue est un instrument de pouvoir, alors prendre la parole est en un sens prendre le pouvoir. Le pouvoir dont témoigne le langage n'est en définitive qu'une des manifestations de la hiérarchie sociale.
Le langage est un ensemble de signes
Cet ensemble de sons (les paroles) et de tracés (l'écriture) constituent le rôle du langage. Le langage est un ensemble de signes qui ont pour fonction d'indiquer n'importe quel objet et pour n'importe quel événement.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Le cerveau contribue à la pensée, mais la pensée ne lui appartient pas. L'union entre le corps et l'esprit qu'on peut attribuer au cerveau forge notre identité. La pensée est une « fonction » du cerveau et des processus biochimiques dont il est le siège .
Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux. Sigmund Freud, Malaise dans la culture (1929).
Le langage permet à l'homme de penser et de communiquer ses idées : il fonde donc la vie en communauté. Comment définir le langage ? Le langage se définit par un vocabulaire, c'est-à-dire par un pouvoir de nomination, et par une grammaire, c'est-à-dire par des règles régissant la nature et les relations des mots.
Le langage, vu comme une entité complexe, est considéré comme le propre de l'homme. En revanche, si l'on choisit de décomposer le langage en une somme de propriétés (complémentaires mais) distinctes, il devient possible d'établir des parallèles avec l'animal.
Être capable de communiquer, ce n'est pas la même chose que maîtriser le langage. Maîtriser le langage signifie que l'on est capable de communiquer de manière à ce que les autres nous comprennent.
Or, il y en a plusieurs milliers, il est donc impossible de pouvoir tout dire, car chaque individu est limité à quelques systèmes linguistiques, c'est à dire à quelques visions possibles du monde, mais n'a pas la possibilité de toutes les connaître. Ainsi chaque langue ne se focalise pas sur les mêmes choses.
III On ne peut se prévaloir d'un droit de douter de tout ; et il est impossible de douter de tout sans contradiction. Tout d'abord, le doute absolu n'a pas lieu d'être du point de vue moral (pratique). C'est-à-dire que l'on n'a pas le droit de douter de tout en ce domaine.