Les résultats des recherches les plus récentes montrent, contrairement à ce que les psychologues pensaient par le passé, que jouer librement est d'une importance capitale pour le développement cognitif et social. Dans des jeux de rôle, les enfants apprennent à gérer les conflits.
Jouer permet de développer de nouvelles cellules nerveuses bénéfiques à certaines régions du cerveau impliquées dans le contrôle émotionnel et l'apprentissage social. L'enfant stimule ses capacités d'entraide et de camaraderie par le jeu. L'enfant parle plus et échange davantage avec les autres lorsqu'il amorce un jeu.
Une des activités le plus efficace qui stimule notre cerveau, est la lecture, mais aussi l'écriture, et les jeux de société. Il faut rappeler que notre cerveau est un organe dynamique et plastique, qui s'adapte en permanence en générant de multiples connexions entre les différentes cellules nerveuses qui le compose.
Le jeu permet de réduire le stress
Lorsque vous passez de bons moments et riez ensemble, votre corps libère des endorphines qui favorisent un sentiment de bien-être. Même de courtes périodes de jeu peuvent aider les adultes à ne pas perdre de vue leur capacité à soutenir leur enfant.
Selon les psychologues, le jeu, chez les enfants, est capital pour l'affirmation de soi, car c'est un moyen de structuration de la personnalité, d'apprentissage de la vie, de découverte des autres, de développement des facultés d'imagination, de logique, d'adresse physique.
Le jeu est le principal outil par lequel l'enfant apprend. En jouant, il découvre le monde qui l'entoure et acquiert la maîtrise de certains éléments de son environnement.
Le jeu développe aussi la pensée et la capacité à résoudre des problèmes. Par exemple, quand un bébé s'amuse à faire des sons avec des objets ou à faire tomber des cubes à répétition, il comprend petit à petit que son geste donne un résultat. Le jeu favorise aussi la créativité et l'imagination.
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
Le jeu garantit à l'enfant la possibilité de faire des compromis. Les scénarios qu'il expérimente dans le jeu lui permettent de trouver des issues ou des alternatives à des situations qu'il rencontre dans la vie, en tenant compte de la censure de la réalité. L'être humain joue tout au long de sa vie.
En savoir plus sur le lien entre cerveau, dopamine et jeu. Jouer, c'est également se mettre dans sa “bulle”, c'est oublier l'ennui et les ennuis. Le jeu peut prendre des allures d'antidépresseur, fort cher et aux effets secondaires indésirables.
Pour l'oxygène : les sports de flexibilité
Le yoga, le Pilates ou même quelques étirements sont excellents pour développer notre capacité de concentration!
Le jeu permet à l'enfant de :
Apprendre à gérer et à dépasser les tensions liées à la socialisation et à ses frustrations. En jouant l'enfant apprend à mieux comprendre, puis à agir sur les situations qu'il subit. Le jeu permet à l'enfant de se socialiser. Apprendre les rôles et fonctions sociales.
Des chercheurs américains confirment le fait que le cerveau peut aussi faire l'objet d'un entraînement intensif pour "muscler" les capacités cognitives comme la mémoire. L'activité cérébrale peut ainsi être renforcée sur le long terme, à condition de trouver le bon programme.
Depuis 2015, de nombreuses études ont montrées que les jeux vidéo permettent d'améliorer la mémoire et les compétences de poursuite visuelle. Il est également prouvé que les jeux vidéo de stratégie ou de rôle améliorent notre capacité de résolution de problèmes, et notamment de nouveaux problèmes.
Même les adultes ont le droit de s'amuser. Selon une psychologue, les activités amusantes et énergisantes améliorent le bien-être émotionnel. Regarder mes enfants jouer, entendre leurs éclats de rire, leurs cris de joie, les voir se défouler…
Attiré par la nouveauté, l'enfant découvre grâce au jeu le plaisir de braver l'incertitude et de relever le défi. Dans le jeu, tout peut arriver puisque rien n'est réglé à l'avance ; la curiosité est éveillée et entraîne l'enfant vers la découverte du plaisir intrinsèque du jeu.
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
À bien y réfléchir, il n'y a aucune bonne raison de priver l'adulte des bienfaits d'une partie de jeu en solitaire ou en groupe. Jouer c'est se développer, s'enrichir, approfondir ses connaissances de soi et des autres, tisser et renforcer le lien social et intergénérationnel.
Le jeu symbolique est particulièrement adapté à l'exploration des émotions, puisque les enfants rejouent des situations vécues et imitent des comportements, à travers les scénarios de plus en plus complexes qu'ils inventent.
C'est par le jeu que les enfants apprennent à se connaître et à connaître le monde qui les entoure. Le jeu permet d'explorer de nouvelles idées, de nouvelles relations et de nouveaux environnements. Il les aide également à développer des compétences sociales et à apprendre à interagir avec les autres.
Par le jeu, l'enfant multiplie les expériences qui l'aident à construire son identité, à trouver sa place dans la société et à en intégrer les règles. L'enfant prend conscience de lui-même et intègre les règles de la vie en société en jouant à être quelqu'un d'autre ou en participant à des jeux collectifs.
Le jeu : source de plaisir et de détente
Le jeu permet de s'amuser, de rire et aussi d'oublier les contraintes habituelles en matière de règles ou de temps. Seul ou avec d'autres personnes (enfants ou adultes), inventer un jeu est une source d'évasion et donc de bien-être.
Le jeu diminue les tensions, décharge les émotions et contribue ainsi à l'équilibre affectif de l'individu. Ce n'est que vers 1950 que plusieurs chercheurs, dont Piaget, ont mis en évidence le rôle indispensable du jeu dans le développement de la pensée et dans le développement social.