L'accès au téléphone est fixé par le règlement de l'établissement. Les personnes détenues peuvent passer gratuitement un appel dans les premières heures de leur détention. Elles peuvent appeler gratuitement la Croix-Rouge Écoute Détenu (Cred) et l'Association réflexion action prison et justice (Arapej).
Un registre d'écrous se trouve dans chaque prison qui attribue à chaque prisonnier un numéro d'écrou afin de l'identifier au sein de l'établissement. Ce numéro doit également apparaître sur toute correspondance entre le détenu et l'extérieur.
Les instructions communiquées par le ministère de la Justice pour laisser un message sur la messagerie personnelle de son client détenu sont les suivantes : Composer le numéro unique suivant : 03 20 16 02 94 (prix d'un appel local non surtaxé). Sélectionner la langue désirée en suivant les instructions du menu vocal.
Alors que de nombreux pays ont déjà permis l'entrée d'Internet et du numérique en détention, la France est à la traîne. Internet reste en effet interdit dans les prisons françaises.
Il s'agit du site de la police locale, celui de la police départementale ou du tribunal du lieu. Certaines prisons publient des bases de données relatives aux personnes incarcérées ou en garde à vue. Souvent, le nom de la personne suffit pour faire une recherche fructueuse.
La chose la plus importante que vous pouvez faire pour votre proche c'est de rester en contact avec lui. Ce qui pèse souvent le plus aux personnes incarcérées c'est l'isolement et la peur qu'une fois sorti vous ne soyez plus là pour elles. La façon la plus simple de rester en contact c'est par téléphone et au parloir.
Le détenu y est enfermé vingt-trois heures par jour, seul dans un cachot dont la superficie est parfois inférieure à la taille réglementaire des cages de chien de chenil (5 m2). Au «mitard», pas de télévision et souvent pas de radio, pas de travail, peu de lumière naturelle.
Sauf exceptions, l'administration pénitentiaire a la possibilité de contrôler toutes les correspondances reçues ou envoyées par la personne détenue (voir ci-dessous, « Dans quel cas le courrier reste-il confidentiel ? »). Ce contrôle, réalisé par les services du vaguemestre, consiste à ouvrir et lire les courriers.
Les détenus sont prélevés sur un compte interne, en général alimenté par des proches (80% des personnes se rendent au parloir soutiennent financièrement la personne détenue), car l'argent est interdit de circulation en prison.
Les repas sont distribués dans les cellules. En maison d'arrêt, les détenus peuvent être plusieurs par cellule, ils sont généralement seuls en établissement pour peine. La préparation à la sortie fait l'objet d'un travail très en amont, notamment sous forme de stages spécifiques.
Toute personne rendant visite à un détenu doit obtenir un permis de visite. Pour l'obtenir, il convient de remplir le formulaire cerfa n°13960*02. La demande doit être envoyée par courrier au juge d'instruction chargé de l'affaire, avec les documents suivants : Formulaire rempli.
Il est destinataire des plaintes et signalements. Il dirige les enquêtes, décide des poursuites et veille à l'application de la loi. peut demander au juge des libertés et de la détention d'ordonner une mise sur écoute téléphonique. La durée de l'écoute est d'1 mois maximum, renouvelable 1 fois.
Les proches et membres de la famille pourront entrer, lors d'un parloir, les demandes de pièces d'identité, autorisations de sortie du territoire, carnets de santé. L'entrée des carnets de notes des enfants, documents scolaires, petits objets et les dessins d'enfant, est bienvenue.
Droit de vote. Le détenu qui n'a pas été définitivement condamné à une interdiction des droits civiques peut voter soit par procuration, soit par correspondance. Mais, pour pouvoir voter, il doit être inscrit sur les listes électorales. Un détenu peut demander à être inscrit sur les listes électorales.
Pour lui envoyez des lettres sans savoir son numéro d'écrou cela peux prendre plusieurs jours avant qu'il l'a reçois et déjà il fait 1 semaine voir 1 semaine et demi le temp que les surveillant la reçoivent puis il vont la lire avant de lui passer et il lui donnera , sans numéro d'écrou ceci est dur car il peux avoir ...
C'est le chef d'établissement pénitentiaire qui établit à la levée d'écrou un certificat attestant que le détenu ne fait pas l'objet d'une exclusion légale, en se basant sur la fiche pénale. Munie de ce certificat, la personne libérée doit s'adresser aux ASSEDIC, qui font le nécessaire pour l'ouverture des droits.
Un détenu libéré peut demander le revenu de solidarité active (RSA) ou le contrat d'engagement jeune. un détenu libéré ne peut plus bénéficier de l'allocation temporaire d'attente (Ata) depuis septembre 2017.
La personne incarcérée peut écrire et recevoir du courrier. Des timbres et du papier à lettre lui sont remis à son entrée à la Maison d'arrêt. La famille peut aussi lui envoyer quelques timbres et photos. Les lettres doivent être écrites en clair et ne comporter aucun signe ou caractère non conventionnel.
Selon les lieux, le transport de détenus en France est assuré soit par la police, soit par la gendarmerie.
« Porter un costume est autorisé, même si l'on s'attend à ce que la majorité des détenus opte pour des vêtements de sport », sourit Mme Van De Vijver. Les uniformes de prisonniers ne disparaîtront pas pour autant : si le détenu choisi de ne pas porter ses propres vêtements, il portera alors l'uniforme pénitentiaire.
Un prévenu est une personne qui n'est pas jugée définitivement tandis qu'un condamné a été jugé et va purger sa peine. Le détenu a le droit de se faire accompagner d'un avocat en droit pénal qui l'accompagne dans ses démarches.
Pour obtenir une UVF, détenu et visiteur doivent chacun formuler une demande écrite. Elle est instruite par le service pénitentiaire d'insertion et de probation, qui contacte le visiteur pour vérifier les liens qui l'unissent au détenu et s'assurer qu'il connaît son motif d'incarcération.
Qu'est-ce qu'un registre d'écrou ? Le registre d'écrou sert à l'enregistrement des personnes incarcérées dans un établissement pénitentiaire. Il recense de manière chronologique l'ensemble des détenus en leur attribuant un numéro d'écrou unique.
Ils n'ont même pas de lit en bonne et due forme. En raison de la surpopulation carcérale, «849 détenus sont aujourd'hui contraints de dormir sur des matelas posés à même le sol», a déploré le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, ce lundi dans l'hémicycle du Sénat.