L'art, sous toutes ses formes, peut donc être le support d'une dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Il permet de dire l'indicible et de participer au devoir de mémoire. L'artiste tient alors le rôle de guide et aide le spectateur ou le lecteur à éprouver les émotions qu'il doit ressentir face à ces horreurs.
Le mouvement street art est bien souvent plus que de l'art : c'est de l'art engagé au service d'une ou plusieurs causes qui rongent l'humanité. Politique, société, urbanisation, écologie, guerre, racisme, cause animale : les sujets sont variés.
Etre artiste engagé, c'est dire les choses. L'art est le médium par lequel des idées politiques ou des sujets d'actualité (des injustices, par exemple) sont mises en lumière pour dénoncer, montrer du doigt et/ou revendiquer quelque chose. L'actualité joue un rôle important dans la source des sujets de l'art engagé.
L'art engagé est traditionnellement perçu comme un art revendicateur issu du travail d'un artiste ou d'un collectif. En médiation culturelle, ce type de création passe par un processus de participation citoyenne servant à la fois la prise de position par rapport à une situation affectant la communauté.
Les œuvres d'art sont un moyen efficace pour dénoncer guerre, violences et oppressions. En effet l'art permet de toucher un large public car c'est un langage universel et international, compréhensible quelque soit l'âge et la langue du public.
L'art est une façon de dénoncer certains aspects du monde ; on retrouve notamment dans les œuvres les plus connues des morales satiriques. On peut pour prouver cela prendre un exemple très connu : Guernica, de Pablo Picasso, qui dénonce la violence et la brutalité de la guerre (ici la guerre d'Espagne).
L'art étant une expression culturelle, sociale et politique ; cela peut être un outil qui peut donner un certain pouvoir à l'artiste. Il peut être un outil de contestation, d'argumentation ou de lutte.
Quand l'art s'engage...la culture hip-hop
Considéré comme un véritable hymne historique du rap, The message incite les jeunes à se battre pour s'en sortir malgré leur milieu.
Tout d'abord, s'engager pour un écrivain ou un artiste signifie que lors de la création de ces œuvres (Peinture ou récit),il prend position sur un évènement passe, le dénonce, puis donne son point de vue ou le critique.
Définition de l'engagement : C'est une attitude de l'intellectuel, de l'artiste qui, prenant conscience de son appartenance à la société et au monde de son temps, renonce à une position de simple spectateur et met sa pensée ou son art au service d'une cause.
L'art est indispensable à la société. Les créateurs et les artistes ont pour vocation d'attirer l'attention du public à se poser des questions sur son environnement et à réfléchir sur ce celui-ci. Grâce à l'art, la société va comprendre et avoir un regard plus poussé sur son quotidien.
Les fonctions de l'art
Il permet l'expression des individus. Il permet à chacun d'entrer en communion d'esprit avec d'autres individus, d'avoir l'impression de partager des moments, des sentiments et des émotions avec eux, d'être empathique vis-à-vis de ce qu'ils ressentent.
Le thème de la société de consommation a été traité par le Nouveau réalisme avec des artistes comme Arman et La Nouvelle Figuration avec Erro. Arman avec ses poubelles montre l'envers de cette société de consommation: il met sous verre les déchets de cette société.
L'artiste engagé vise à : révéler la réalité, témoigner, dénon- cer/ transmettre un message d'espoir /convaincre les hommes d'adhérer à une cause, défendre des valeurs / faire agir le spec- tateur / mettre en garde contre l'oubli, rendre hommage.
Pourquoi leur engagement est positif
Ces artistes engagés sont avant tout des citoyens. De ce fait, ils disposent comme nous autres de la liberté d'expression. Aussi, s'ils sont influencés par le monde qui les entoure, il semble naturel que cela ait un impact sur leur travail.
La plupart du temps, le street art est un art réalisé par des artistes inconnus qui veulent faire passer un message politique fort ou dénoncer la société. Réalisés illégalement sur des biens privés ou publics, les graffitis sont interdits. Mais avec des autorisations, ils sont considérés comme un art public.
«C'est le devoir de l'artiste de dire quelque chose et d'avoir du contenu. Les grands artistes ont quelque chose à dire, une vision forte, ça fait toute la différence», dit-elle. C'est aussi le devoir de l'artiste de transmettre cette vision à un public.
Toute œuvre d'art est donc engagée dans ce processus fondamental qui n'est ni prosélyte, ni dogmatique. Cet engagement de l'art n'est pas une prise de position. Bien mieux, il permet au spectateur d'adopter ses propres positions avec plus de recul sur lui-même.
Ce qui caractérise l'engagement est qu'il s'agit d'une décision libre, qui comprend des risques et dont on est prêt à assumer les conséquences. L'engagement, parce qu'il suppose la liberté, consiste en la prise d'une décision qu'on n'était pas obligé de prendre.
« Quand l'art dérange », sur Arte : l'art de l'engagement et l'engagement de l'art. Les réalisateurs allemands Nicola Graef et Jörg Jung interrogent les rapports entre art et société à travers trois angles : la politique, la religion, le féminisme. L'actualité rappelle que des artistes paient cher leur engagement.
1/L'art ne peut et ne doit pas changer le monde.
Par sa présence spatio-temporelle, l'œuvre d'art est incluse dans le monde sans avoir de prise directe sur lui, elle n'est au fond que le produit du monde dont elle émane. L'art semble donc être incapable de changer le monde.
Francisco de Goya, le premier artiste 'reporter' de guerre.
Le gouvernement peut censurer l'expression artistique pour diverses raisons, de même qu'il peut l'instrumentaliser à son avantage. L'art peut être un outil de contestation, d'argumentation ou de lutte, d'où l'attention portée par le gouvernement aux expressions artistiques.
L'art, dans toutes ses formes, apporte sans cesse matière à réflexion. Parce que l'artiste est un observateur du monde, la frontière entre l'artistique et le politique est ténue. Face aux enjeux de société actuels, l'art peut constituer un outil politique utilisé avec ou sans les artistes.
Cette vertu fait de l'art un contre-pouvoir : il offre aux artistes et aux amateurs d'art la chance d'interrompre un instant le flot continu, de ne vivre non plus dans l'attente de l'avenir mais pour l'instant présent.