En pratique : fermez les yeux, prenez conscience de votre corps sur le matelas, relâchez la tête, les pensées… Le front devient lisse comme un lac paisible, les paupières sont lourdes. Entrouvrez les lèvres, desserrez les dents… Puis opérez un relâchement du corps tout entier.
Placez une main sur votre poitrine et l'autre sur votre ventre. Inspirez par le nez pendant environ deux secondez, sentez votre ventre qui se remplit d'aide, puis poussez doucement dessus pendant que vous expirez lentement. Répétez l'exercice jusqu'à l'endormissement.
La responsable de cet état est, entre autres, la mélatonine. Une hormone que notre cerveau produit en quantité pendant la nuit. Elle place le corps en mode de repos et exerce une foule d'effets bénéfiques, mais si nous sommes réveillés à ce moment-là, elle dégrade notre humeur.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Un défaut de récupération pendant le sommeil
L'une des origines à explorer pour la fatigue est celle qui concerne le défaut de récupération pendant le sommeil, et peut s'expliquer assez simplement parfois par des douleurs, de la fièvre, des difficultés respiratoires, etc. qui empêchent les patients de bien dormir.
Lâcher-prise et instinct de survie
Pour le chercheur français, le fait que ces pensées peu réjouissantes surviennent au moment du coucher peut être aussi lié à une peur du sommeil et/ou de l'abandon de soi qu'il implique.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Si vous êtes trop énervé(e) pour vous endormir, essayez alors de faire un petit peu de yoga ou de méditation, afin que votre esprit s'apaise et que votre corps se détende X Source fiable Mayo Clinic Aller sur la page de la source . Concentrez-vous sur votre respiration. Inspirez profondément puis expirez lentement.
Les angoisses nocturnes sont souvent le reflet d'une frustration, d'un stress important ou de problèmes persistants. Des facteurs environnementaux, psychologiques, physiologiques ou encore génétiques peuvent aussi en être à l'origine. En présence de l'un ou plusieurs de ces symptômes, consultez votre médecin.
Prendre un bain avant de dormir Rien de plus délassant qu'un bain lorsque la fatigue de la journée est si intense qu'elle se transforme en stress. Sans s'y adonner tous les soirs – pensons à la planète – un bon bain, une ou deux fois par semaine est un temps que l'on s'accorde pour soi.
Organiser sa semaine et anticiper son quotidien peut être une source de relaxation car elle permet d'apaiser notre envie de contrôle et nous libère du stress lié à l'incertitude. En planifiant, nous pouvons nous ressourcer, même si nous n'avons pas la « fibre » de l'organisation.
Inspirez profondément par le nez et comptez doucement jusqu'à 4. Retenez votre respiration et comptez jusqu'à 7. Expirez bruyamment par la bouche pendant 8 secondes (comptez). Recommencez jusqu'à ce que vous entriez dans un sommeil profond.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
Pour arriver à dormir, après une nuit trop courte, mieux vaut se coucher et se lever aux heures habituelles et éviter les grandes siestes : le sommeil viendra plus facilement le soir.
Certaines plantes, comme la valériane, la passiflore, le tilleul, la mélisse, le millepertuis, la verveine et le houblon sont également réputées pour leurs vertus sédatives. Parfois, les plantes sont jumelées (valériane et houblon, par exemple) pour augmenter leur effet.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Les noix, amandes et noisettes. Les produits laitiers. Certaines céréales et féculents : avoine, soja, mais, seigle, sésame, riz, quinoa. Les légumes secs : lentilles, pois chiches, haricots secs…
Quoi qu'il se passe, surtout quand il ne se passe rien, on réfléchit, on rumine, on juge, on analyse, on se demande si. Bref, on pense trop. Ça s'appelle l'overthinking. Bonne nouvelle : quelque part dans notre cerveau, il existe un bouton "Stop", adapté à chaque manière de "trop penser".