Le malade peut trouver que son entourage en fait trop ou pas assez. Il arrive qu'on ne s'entende pas sur qui peut faire quoi car, à certains moments, la personne va mieux et se sent capable d'en faire plus. Lorsque la situation est instable, c'est souvent difficile de s'y retrouver et cela cause bien des irritations.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les trois dimensions de la santé mentale
La santé mentale positive qui recouvre le bien-être, l'épanouissement personnel, les ressources psychologiques et les capacités d'agir de l'individu dans ses rôles sociaux.
La dépression est l'une des maladies mentales les plus répandues - et parmi celles qui se traitent le mieux. Au Canada, à un moment ou l'autre de sa vie, une personne sur quatre souffrira d'une dépression assez grave pour devoir se faire soigner.
L'âge, la culture, le sexe, la situation familiale et matrimoniale, la gestion des soins, la situation socio-économique et de nombreux autres facteurs affectent l'équilibre travail-vie personnelle.
Nous avons tous une santé mentale, alors que la maladie mentale touche un certain nombre de personnes seulement. Comme c'est le cas pour la santé physique, tu peux prendre des mesures pour être en bonne santé mentale et réduire le risque d'avoir une maladie mentale.
La recherche suggère que certaines pathologies psychiques comme la schizophrénie ou l'anxiété sont en partie d'origine génétique. La probabilité de développer ces troubles augmenterait si un parent au premier ou deuxième degré (le père ou la mère, l'oncle ou la tante, par exemple) en souffre.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Avec l'empathie et une curiosité intègre, le vécu du patient, ses craintes, ses désirs, ses valeurs, ses objectifs de traitement et ses projets de vie pourront être explorés en toute sécurité. Il n'est pas nécessaire de parler pour être empathique.
Mesures à adopter pour maintenir une bonne santé mentale
Prenez le temps de bien manger. Assurez-vous de dormir suffisamment. Bougez ou faites de l'exercice tous les jours. Faites des activités favorisant la détente et le bien-être (yoga, exercices de méditation et de respiration, activités créatives ou artistiques).
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Lorsque nous sommes tristes, il en utilise encore davantage. La dépression se manifeste par un déréglement chimique à l'intérieur du cerveau. Il s'agit d'une faille de neurotransmission lors de laquelle le bon fonctionnement de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, l'ocytocine et la sérotonine est entravé.
On ne naît pas psychorigide, on le devient. Selon la théorie psychanalytique, il s'agirait de personnes qui auraient trop idéalisé leurs parents : elles éprouveraient ainsi une grande satisfaction à se conformer à des règles, de la même façon, qu'enfant, elles obéissaient aux adultes.
On dit qu'une personne est lunatique lorsqu'elle change brusquement et fréquemment d'humeur et de caractère. Il faut néanmoins distinguer ce comportement en dents de scie (sautes d'humeur) des véritables troubles bipolaires (ex-troubles maniaco-dépressifs) qui sont des troubles psychiatriques reconnus.
On rencontre des patients souffrant de maladies ou de troubles psychiques ou de comportements perturbés dans de nombreux contextes cliniques, y compris dans les services d'urgences et de médecine générale.