Si la raison désigne en nous l'élan qui nous porte au-delà du donné, au-delà des faits, vers les questions qui touchent au sens des choses et de notre condition, elle est donc apte à enfourcher des chimères mais aussi à se discipliner elle même.
La raison pure, c'est cela, des conditions qui s'exceptent du monde sensible et qui me permettent de me le représenter. Ainsi donc, les conditions a priori de la pensée structurent et déterminent la manière dont l'homme se représente le monde. Tout comme elles déterminent ce à quoi il a « accès ».
Kant nous dit que « la législation universelle de la conduite, c'est la volonté de l'être raisonnable qui doit en être la législatrice ». Autrement dit, cela signifie que l'homme, en tant qu'être raisonnable, se donne à lui-même sa propre loi, bien que celle-ci ait valeur universelle.
Kant (1724-1804) : un philosophe et une œuvre. Le philosophe ne doit pas se déterminer par rapport à Dieu mais par rapport à l'homme. Ce n'est pas la foi mais la raison qui peut procurer à l'homme la liberté. La morale doit donc se libérer de toute référence (comme les Eglises) extérieures à la raison humaine.
1. Faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes : La raison considérée par opposition à l'instinct. 2. Ensemble des principes, des manières de penser permettant de bien agir et de bien juger : Une décision conforme à la raison.
Selon Descartes, on peut donc connaître avec la raison toutes les choses. Mais la raison permet aussi de bien agir. Kant affirme que consulter la raison permet de savoir comment agir, ce qu'il faut faire. Si l'intention de l'action est rationnelle, on peut agir ainsi.
Considérée comme l'instrument par excellence du progrès durant le siècle des Lumières, la raison a néanmoins été critiquée au sein même des débats philosophiques dès le début du XIXe siècle par les romantiques qui lui opposent le sentiment, par Nietzsche, qui lui préfère le corps, ou encore par Bergson, qui valorise ...
En somme, Kant critique le rationalisme classique ou dogmatique parce qu'il prétend connaître plus de choses qu'on ne peut en connaître par la seule raison mais il critique également l'empirisme sceptique parce qu'il soutient, au contraire, mais à tort, qu'on ne peut rien connaître du tout.
Kant considère la logique de son époque, héritée de la scolastique, comme une science close, achevée et satisfaisante (ce qui lui sera reproché par la suite, puisque la logique a évolué de manière considérable depuis). L'intérêt de la logique, c'est qu'elle démontre avec rigueur les règles formelles de toute pensée .
Les divergences entre Kant et Nietzsche se révèlent déjà dans leurs conceptions de la philosophie. À la fin de la Critique de la raison pure, Kant fait la distinction entre les démarches techniques de la recherche et l'art architectonique de la raison.
Kant prend la défense de la raison et de la pensée comme principes de l'action humaine. Il aborde ainsi différentes thématiques : la liberté, le bonheur, la justice, le droit, l'idée républicaine. La première partie traite de la morale. La seule action moralement bonne l'est dans sa forme.
Kant écrit dans les Fondements de la métaphysique des mœurs : “Tout le monde doit convenir que pour avoir une valeur morale, c'est-à-dire pour fonder une obligation, il faut qu'une loi implique en elle-même une absolue nécessité” et ajoute que ce principe doit être cherché “a priori dans les seuls concepts de la raison ...
Ce sont les maximes suivantes : 1. Penser par soi- même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l'esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d'erreur et d'atteindre ses objectifs.
points faibles : idée pas flexible . chaque situation est différente, donc l'impératif catégorique ne fonctionne pas, si vous dites que mentir est moralement mauvais mais qu'une situation suggère que mentir est la meilleure chose morale à faire, il faut mentir. nous aimons trop regarder le résultat final plutôt que la personne et sa moralité.
Le terme « raison » vient du latin ratio qui signifie « calcul ». Elle se définit comme la capacité qu'a l'Homme de formuler des jugements mais aussi de faire la différence entre le vrai et le faux, le bien et le mal. Elle s'oppose à la sensibilité, à la foi, ainsi qu'à la folie et aux passions.
René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine et mort le 11 février 1650 à Stockholm.
Les différences entre « penser » et « raisonner » ; Penser : la pensée est un processus mental qui n'utilise pas nécessairement la logique. Raisonner : le raisonnement est un processus mental qui utilise la logique. Penser : La pensée peut être consciente ou inconsciente.
Ainsi la raison s'oppose au sentiment, aux pulsions, au déraisonnable. Cette seconde définition de la raison comme ce qui est raisonnable montre que le champ d'étude de la raison ne se limite pas au champ théorique et scientifique. Elle recouvre également des enjeux pratiques et moraux.
Ce tribunal est la Critique de la raison pure elle-même, elle a pour fin de déterminer les limites à l'intérieur desquelles la raison est capable d'instaurer un ordre de certitudes indubitables, mais au-delà desquelles la métaphysique ne peut engendrer que des connaissances illusoires.»
Aristote dit également que la raison pratique saisit nos objectifs, délibère sur la manière d'atteindre ces objectifs dans une situation plus ou moins spécifique, puis prend une décision sur ce qu'il faut faire .
Les limites de la raison permettent simplement de pouvoir marquer d'un jalon lorsque celle-ci sort de son champ d'effectivité et à partir de quel moment elle se met à produire, non plus des connaissances, mais simplement des idées.
Dans l'éthique déontologique de Kant, les maximes sont comprises comme des principes d'action subjectifs . Les maximes « Ne pas tuer » et « Ne pas voler » sont des exemples de ces principes subjectifs.
L'impératif catégorique est un concept de la philosophie morale d'Emmanuel Kant selon lequel la raison permet à l'individu de se représenter une loi morale selon laquelle il faut agir de telle manière que la maxime de notre action puisse être élevée au rang de maxime universelle.
“La nature agit, l'homme fait.” “Dans les ténèbres, l'imagination travaille plus activement qu'en pleine lumière.” “Deux choses remplissent mon esprit d'une admiration et d'un respect incessants : le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi.”