Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
Liberté et respect de la loi
Kant soutient que la liberté ne peut résider dans le fait de suivre ses envies personnelles, quand bien même leur réalisation ne serait pas au détriment des autres ; la liberté réside dans la faculté à se créer une loi et à y adhérer par sa volonté.
En 1784, Kant publie L'Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, son ouvrage principal sur l'histoire. Il y soutient que les humains travaillent à l'accomplissement du dessein de la nature, sans en avoir conscience.
Cette conception va conduire Kant à trois postulats : la liberté, l'immortalité de l'âme et l'existence de Dieu. Dieu n'est donc pas nécessaire pour fonder la morale, il ne détermine pas le bien et le mal, mais assure la synthèse de la vertu et du bonheur dans un jugement : Dieu est un être moral.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
Citations Emmanuel Kant. "Une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont une seule et même chose." "La théorie est absurde sans la pratique et la pratique est aveugle sans la théorie." "On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."
Son idée est que l'entendement a une certaine forme. Cela signifie que l'entendement n'accueille pas les idées des choses extérieures sans les modifier, comme ce serait le cas si c'était une sorte de « table rase » neutre.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Kant (1724-1804) : un philosophe et une œuvre. Le philosophe ne doit pas se déterminer par rapport à Dieu mais par rapport à l'homme. Ce n'est pas la foi mais la raison qui peut procurer à l'homme la liberté. La morale doit donc se libérer de toute référence (comme les Eglises) extérieures à la raison humaine.
Le terme « déontologie » a été créé par le philosophe anglais Jeremy Bentham dans son livre Chrestomathia (1816).
Pour Kant, la réponse est négative : l'existence de Dieu ne peut absolument pas être démontrée par notre connaissance objective du moment qu'une telle connaissance se situe au-delà même des frontières de ce qui nous est autorisé et possible de connaître.
Pour Kant, agir par devoir pour se préserver en société ou pour préserver quelqu'un ne signifie pas agir moralement. Pour être moral il faut appliquer une règle qui appartiendrait à la loi morale universelle.
Kant est un philosophe allemand qui a vécu au 18e siècle ( siècle des Lumières ). Il est l'auteur de trois livres importants : la critique de la raison pure, la critique de la raison pratique, la critique de la faculté de juger.
La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d'un système politique ou social, dans la mesure où l'on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. Les différentes formes de liberté : Liberté naturelle : en vertu du droit naturel.
La liberté est une notion clé en philosophie, au programme de terminale. Elle se définit, négativement, comme l'absence de contrainte; positivement comme l'état de celui qui fait ce qu'il veut.
Pour Platon (5e s. av. J.C.), par exemple, la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut (ce qui voudrait dire que l'on est tyrannisé par ses désirs), mais d'être capable d'accomplir le bien.
Toute la philosophie, estimait Kant, se rapporte à quatre questions fondamentales : Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? (Kant, Théorie transcendantale de la méthode, in Critique de la Raison pure, 1781).
Le concept est, selon Kant, ce qui unifie le divers de la sensation. Kant définit les concepts suprêmes de la connaissance comme des catégories de l'entendement, dans la Critique de la raison pure.
En effet, pour Kant, l'action morale est inconditionnelle, c'est-à-dire qu'elle ne doit jamais dépendre des circonstances ou de mobiles égoïstes. La morale ne peut donc pas se réduire à la conscience d'un individu ou à ses sentiments et ne peut reposer que sur elle-même.
Minorité et majorité
Devenir majeur est pour lui le but à atteindre d'une raison « éclairée », car être majeur signifie raisonner par soi-même. Kant se montre sévère envers tous ceux qui, pour la plupart, suivent leurs « tuteurs » autoproclamés, se laissent guider et ainsi se dispensent de penser.
Une critique de la raison
Pour répondre à cette question, Kant opère un examen critique de la raison, déterminant ce qu'elle peut faire et ce qu'elle est incapable de faire. La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience.
Les divergences entre Kant et Nietzsche se révèlent déjà dans leurs conceptions de la philosophie. À la fin de la Critique de la raison pure, Kant fait la distinction entre les démarches techniques de la recherche et l'art architectonique de la raison.
Considérée comme l'instrument par excellence du progrès durant le siècle des Lumières, la raison a néanmoins été critiquée au sein même des débats philosophiques dès le début du XIXe siècle par les romantiques qui lui opposent le sentiment, par Nietzsche, qui lui préfère le corps, ou encore par Bergson, qui valorise ...
Cette expression évoque deux notions : l'amour et les dépenses. Elle met en lumière le rapport entre les dépenses (argent, temps, énergie) et les sentiments. En effet, lorsque les sentiments sont très forts, tout ce que l'on dépense semble justifié.
"Les Lumières, c'est la sortie de l'homme hors de l'état de tutelle dont il est lui-même responsable. L'état de tutelle est l'incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d'un autre [...]