17Hobbes a défini la liberté comme l'absence d'empêchements à l'action que l'on veut effectuer, ou comme la réalisation de ce que l'on veut faire, la volonté étant le résultat d'une délibération. Celle-ci est conçue selon un modèle quasi mécanique de rapports de force.
La thèse de Hobbes
La thèse défendue par Hobbes est que l'antagonisme des désirs trouve sa solution dans le recours à un arbitre qui sera juge de ce qui est désirable et de ce qui ne l'est pas.
Pour Hobbes, donc, l'état de nature est un « état de guerre de chacun contre chacun » (dans Léviathan). Tout homme cherche à se conserver ; or, à l'état de nature, l'homme est libre d'utiliser comme bon lui semble tous les moyens à sa disposition pour assurer cette conservation.
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Liberté naturelle, Pouvoir que l'homme a naturellement d'employer ses facultés à faire ce qu'il regarde comme devant lui être utile ou agréable. Dans l'état social, la liberté naturelle est restreinte par les lois d'utilité commune, par la morale, par la distinction du droit et du devoir.
L'homme est un animal politique est une expression créée par Aristote, philosophe grec, vivant au IVe siècle avant J. -C.. Il utilise ces termes pour décrire l'homme comme étant naturellement destiné à vivre dans une société régie par des lois et coutumes.
Le Léviathan est un monstre marin colossal capable d'anéantir le monde. Thomas Hobbes y fait référence dans le Léviathan pour qualifier sa conception de l'État parce qu'il veut donner à celui-ci une puissance suffisante pour éteindre l'extrême instabilité de l'état de nature.
Contrairement aux apparences, la phrase "L'homme est un loup pour l'homme" ne signifie pas que la vie en société est une guerre de chacun contre chacun, ce qui est une autre phrase malcomprise écrite par le même philosophe.
Les concepts juridiques ne prendront un sens qu'à la sortie de l'état de nature, grâce au droit (positif) instauré par l'État. Hobbes pose donc l'antériorité de l'institution étatique par rapport à la propriété privée, alors que les doctrines libérales voient celle-ci comme naturelle.
Résumé du Léviathan de Hobbes :
L'homme a selon Hobbes un désir de protéger ce qu'il possède, il a donc tout intérêt à trouver un protecteur. Ainsi, un État ou une communauté est établie avec le seul but de protéger la vie et les propriétés de ses membres.
Le but de Hobbes est atteint : il s'agissait de substituer la paix à la guerre. Le pouvoir de ce Souverain qu'incarne le Léviathan est absolu, indivisible et illimité. La question de savoir quel meilleur régime politique pouvait convenir, de l'aristocratie, de la monarchie ou de la démocratie ne se pose pas.
Hobbes définit une bonne loi et sous entend par là qu'il y en a de mauvaises. Or la bonne loi n'est pas la loi juste mais la loi qui respecte deux critères : ⁃ Elle est nécessaire au bien du peuple c'est-à-dire qu'elle permet l'ordre et garantit la sécurité des citoyens qui en sont les auteurs.
Selon Hobbes, l'état de nature, défini par l'absence d'état et de lois, est un état de guerre de chacun contre tous. Dans cette situation, il n'y a pas de justice, mais seulement des rapports de pouvoir. Cette guerre de chacun contre chacun a une autre conséquence : à savoir, que rien ne peut être injuste.
Montesquieu : « On dit que l'homme est un animal sociable.
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Néanmoins, l'homme se distingue par l'usage de la parole, sa capacité à anticiper l'avenir, son intelligence, sa culture, sa moralité, et l'aptitude à imaginer les pensées d'un autre individu.
Thomas Hobbes
Il s'est principalement consacré à la philosophie politique, préconisant la mise en place d'une politique forte pour assurer la paix et la sécurité, car, à l'état de nature, « l'homme est un loup pour l'homme ». Un pouvoir fort et contraignant est nécessaire pour que se déploie la liberté individuelle.
Liberté d'opinion, liberté d'aller et venir, liberté syndicale… Le droit français comprend des "droits-libertés" consacrés par les textes. L'État peut les restreindre, notamment pour des raisons de sécurité.
Le terme « liberté » vient de liber en latin qui renvoie à l'homme libre, affranchi de toute forme de contrainte. On distingue la liberté d'agir de la liberté intérieure, même si elles sont interdépendantes.
de la psychanalyse Sigmund Freud affirme, quant à lui, que la présence de l'inconscient et l'influence de ce dernier empêche l'Homme d'agir de façon libre. Ainsi, l'Homme n'aurait pas de liberté entière, car le déterminisme4 de celui-ci vient a l'encontre du principe de liberté.
Cette liberté absolue se nomme « le libre arbitre » dont la définition la plus claire est peut-être celle donnée par le philosophe français contemporain Marcel Conche qui nous dit que « le libre arbitre c'est le pouvoir de se déterminer soi-même sans être déterminé par rien ».