Le traitement du cancer de l'ovaire repose en général sur la chirurgie et la chimiothérapie. Une chirurgie est préconisée dans la plupart des cas. À un stade précoce, elle consiste à enlever l'utérus, les deux ovaires, les ganglions lymphatiques et l'épiploon (ou omentum), qui correspond à une partie du péritoine.
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
S'il n'est pas le plus fréquent, le cancer de l'ovaire est grave car il est dépisté tardivement. Dans la plupart des cas, il concerne les femmes âgées de plus de 45 ans. Un cancer silencieux et récidivant qui impose une grande vigilance.
Le cancer de l'ovaire est d'origine génétique dans environ 1 cas sur 10. La présence d'antécédents familiaux de cancer de l'ovaire, du sein ou du côlon, peut témoigner d'une prédisposition génétique. Dans ce cas on recherchera une mutation au niveau des gènes.
Comment évolue le cancer de l'ovaire ? En l'absence de traitement, les cellules cancéreuses vont former une tumeur volumineuse qui va fracturer la capsule fibreuse qui entoure l'ovaire.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Cette propagation porte le nom de métastase. Région à l'arrière de l'abdomen située à l'extérieur ou en arrière du péritoine (membrane qui tapisse les parois abdominale et pelvienne et qui recouvre et soutient la plupart des organes abdominaux).
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Cancer épithélial de l'ovaire
Les associations d'agents chimiothérapeutiques les plus souvent employées sont les suivantes : carboplatine et paclitaxel. carboplatine et docétaxel. cisplatine et paclitaxel.
L'ablation des ovaires peut ainsi être responsable d'une prise de poids, de bouffées de chaleur, d'une sécheresse vaginale, d'une baisse de la libido, de sueurs nocturnes, de troubles de l'humeur, d'insomnie, de troubles cutanés…
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Les métastases osseuses sont la principale cause de douleur chez les personnes atteintes d'un cancer, avec une plus forte intensité durant la nuit.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Les kystes ovariens sont de deux types : fonctionnels et organiques. Les kystes fonctionnels régressent spontanément et leur présence ne favoriserait pas un cancer de l'ovaire. Les kystes organiques peuvent devenir très volumineux et, dans de rares cas, évoluer vers un cancer de l'ovaire.
Par ailleurs, le fait de présenter un kyste sur un organe augmente le risque de développer un cancer au niveau de ce même organe. En effet, quoique bénins, les kystes peuvent être le siège de départ de certaines tumeurs malignes, notamment les kystes du pancréas ou de l'ovaire, bien que cela reste rare.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons les douleurs intenses au moment des règles et/ou pendant les rapports sexuels, en allant aux toilettes ou lors de l'ovulation, la fatigue, les saignements abondants, ou encore, une pression au niveau des ovaires.
Brochure : les cancers de l'ovaire
On estime que 5 à 10 % des tumeurs épithéliales de l'ovaire seraient d'origine héréditaire. Dans neuf cas sur dix, la mutation concerne l'un des gènes appelés BRCA1 et BRCA2.
Une étude récente a montré qu'un taux élevé de CA 125 (> 35 U/ml) est associé à une probabilité de 10% d'avoir un cancer de l'ovaire. Cette valeur prédictive du dosage du CA125 augmente avec l'âge de la femme. La valeur du taux de ce marqueur est aussi importante.
Comment reconnaître une douleur aux ovaires ? Une douleur aux ovaires est une douleur pelvienne. Autrement dit, elle se situe au niveau du petit bassin, à l'arrière de l'utérus. Typiquement, elle se manifeste par une sensation de brûlure ou de pincement au niveau du bas-ventre.
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.