Il faut consulter le médecin du travail et éventuellement, si on est dans une grande entreprise, échanger avec un représentant du personnel. Il est aussi possible d'en parler au médecin généraliste et de se faire prescrire un congé avec éventuellement des anxiolytiques si la souffrance est trop importante.
Il y a deux façons de changer une situation. Changer sa façon de voir cette situation ou changer réellement la situation. Dans le premier cas, on s'habitue, on supporte, on accepte, on se résigne. Dans le second cas, on se révolte et cette énergie nous la force de changer, changer de métier ou changer d'entreprise.
• Le médecin du travail
Il s'agit en effet d'un interlocuteur privilégié en matière de souffrances au travail. Tenu au secret professionnel, il est à votre écoute et peut vous apporter une aide au regard de votre situation au sein de l'entreprise.
Apporter les témoignages de vos collègues.
En relevant les faits précis et répétés que vous avez subi, parlez-en avec vos collègues, ils s'avèreront être un de vos meilleurs atouts. Ainsi, quand vous subissez un comportement isolé, vous pouvez en parler avec vos collègues pour qu'ils en soient conscients.
La souffrance au travail se manifeste généralement par une perte de motivation, un désinvestissement brusque, des changements de comportements, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, de l'hypertension ou encore des douleurs gastriques.
L'abandon de poste menant à une procédure de licenciement pour faute permet au salarié de prétendre aux allocations-chômage. Si la procédure de licenciement peut prendre du temps (envoi de lettre recommandée, entretien avec l'employeur, etc.), la rupture du contrat de travail ne nécessite pas de préavis.
Vous pouvez dire par exemple : « J'ai besoin d'encouragements et pas seulement de critiques pour rester efficace dans mon travail ». L'idée, ça n'est jamais de critiquer l'autre, et surtout pas son boss ! L'idée, c'est de vous donner de meilleures conditions de fonctionnement.
Le manque de sens affecte-t-il les comportements des salariés en matière de mobilité professionnelle, de propension à se syndiquer et d'absentéisme ? Soumis à des objectifs chiffrés, des procédures rigides et des réorganisations fréquentes, les salariés considèrent souvent que leur travail perd son sens.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Plutôt que de dire “Vous avez tout gâché”, vous expliquerez: “Voici comment vos actions créent un résultat négatif.” En outre, ne dites pas réellement que leur travail est “bâclé”.
Le médecin du travail peut effectuer un signalement auprès de la DRH si le salarié l'y autorise. L'intéressé peut aussi s'adresser directement aux ressources humaines. Ou alerter un délégué du personnel et saisir le CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ou l'Inspection du travail.
En cas de litige avec l'employeur, le salarié peut envisager plusieurs voies de recours : le recours amiable et le recours judiciaire devant le Conseil de Prud'hommes. Au moment de la phase amiable, préalable nécessaire à la procédure aux Prud'hommes, la lettre de mise en demeure joue un rôle essentiel.
La pression psychologique est une sensation psychique, le produit de deux forces mentales qui tirent dans des directions opposées. Ces forces peuvent être de natures très différentes, comme des souhaits ou des obligations. On parle d'une situation qui cause de l'inconfort.
Parler avec votre supérieur hiérarchique. Pour retrouver l'envie de travailler, rien de mieux que la communication. Parler avec votre N+1 peut vous aider à retrouver une certaine émulation professionnelle. Vous pourrez trouver ensemble des solutions concrètes à votre démotivation.
Se fixer ses propres objectifs et se féliciter
C'est un très bon moyen pour se sentir épanoui dans son travail, car cela permet à la fois de se motiver et de se sentir utile au sein de l'entreprise. En outre, chaque objectif atteint, augmente la confiance en soi.
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie. L'employeur est en mesure de refuser cet accord.