Formelle : réservez un moment pour pratiquer la pleine conscience. Par exemple, utilisez l'application Headspace pour faire de la méditation. Ou encore prenez 10 minutes de votre temps pour vous asseoir et observer votre respiration en remarquant les pensées et les émotions, sans les juger.
Reprendre le contrôle de ses pensées. Arrêtez-vous et respirez profondément. Quand vos pensées deviennent incontrôlables, le fait de penser « stop ! » vous aidera à les interrompre. Respirez profondément plusieurs fois pour reprendre vos esprits et pouvoir vous occuper du problème avec un esprit clair et réfléchi.
Plus précisément, la pensée est énergie, une sorte de pulsion électrique, et cette pensée venant de « notre centrale électrique » envoie un signal à tout notre corps qui va se traduire en émotion, comportement et entraine les résultats que nous obtenons dans la vie.
Fondamentalement, notre cerveau est un réseau tentaculaire de 100 milliards de neurones avec au moins 1 million de milliards de points de connexion, les synapses. C'est cela, selon le postulat des neurosciences cognitives, qui crée nos facultés cognitives, ce que l'on pourrait appeler la pensée ou l'esprit.
Ce qui leur a permis de retracer le chemin emprunté par la pensée, du premier stimulus à la formulation de la réponse. Ces travaux confirment que le cortex préfrontal -qui se trouve derrière le front- est bien le "coordinateur" qui organise les interactions entre les différentes zones du cerveau.
On ne peut pas avoir de concepts sans langage, selon Davidson. Car les croyances sont formées à partir de concepts et on peut dire ce qu'on croit, donc pour penser il faut interpréter un discours. Selon la théorie expressiviste du langage, la langue est un tout qui détermine la pensée et le langage est social.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Le cerveau contribue à la pensée, mais la pensée ne lui appartient pas. L'union entre le corps et l'esprit qu'on peut attribuer au cerveau forge notre identité. La pensée est une « fonction » du cerveau et des processus biochimiques dont il est le siège .
Rappel constant d'idées simples ou complexes : c'est l'une des techniques les plus importantes, car ce n'est qu'en gardant constamment à l'esprit les idées qu'on veut insérer dans l'esprit de la personne manipulée que le contrôle mental sera efficace.
L'amygdale
Cette plaque tournante de nos émotions apprend par association la signification émotionnelle de nos pensées. Grâce à ces associations, l'amygdale déclenche les émotions issues de nos pensées et, réciproquement, elle oriente notre attention et nos pensées en fonction de nos émotions.
Des chercheurs américains s'approchent du Graal de la neurologie après avoir montré qu'il était possible de reconstituer des mots pensés par une personne en décodant ses ondes cérébrales, selon leurs expériences publiées dans la dernière édition de la revue PLoS Biology.
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
En fait, il ne s'agit pas que de penser. Tout est dans le « trop ». Trop d'émotions, trop de pensées qui partent dans tous les sens, trop de questions, trop de sensibilité, trop d'énergie, trop d'activités. On ne vous arrête jamais, même la nuit.
Quatre modes de pensées sont présentés. Le style « Leibnitz » : le modèle rationnel, la logique, la déduction. Le style « Kant » : l'esprit critique, la justification du raisonnement. Le style « Hegel » : la dialectique, la synthèse entre plusieurs voies.
C'est dans d'autres textes biologiques qu'il parle du cœur comme siège du principe de vie. Pour leur part, les médecins antiques hésiteront longtemps entre le cœur ou la tête comme lieu principal de l'homme (et sans poser un lien direct entre leur questionnement et celui du lieu de la pensée).
Le cortex préfrontal, ce centre de contrôle sophistiqué qui possède de multiples interactions avec différentes régions du cerveau serait fortement impliqué : il a en effet un rôle de coordinateur des circuits qui sont à l'origine des informations sensorielles et émotionnelles, et de la pensée.
N'importe qui est capable de se parler tout seul dans sa tête : se faire sa liste de courses du week-end, fredonner une chanson, faire un calcul, lire silencieusement… Ces pensées sont comme « formulées » par une petite voix dans la tête. Pour l'instant, la science était incapable de comprendre ce phénomène.
En un sens, le langage, comme outil de communication, est réducteur par rapport à la pensée qu'il représente. Mais en même temps, les mots suggèrent toujours plus que la pensée qui les a fait naître, déclenchant chez ceux qui l'écoutent une infinité de représentations possibles.
En observant le fonctionnement de la pensée, Hegel juge qu'elle n'a de réalité que lorsqu'elle est formulée à l'intérieur de mots : "c'est dans les mots que nous pensons". Il importe de noter que ce n'est pas avec, ni au moyen de, mais "dans" les mots que la pensée se déploie.