En cas de rupture à l'initiative de l'employeur, la rupture du contrat d'apprentissage prend la forme d'un licenciement. Il doit être justifié par une faute grave de l'apprenti, un cas de force majeure, une inaptitude médicale ou le décès de l'employeur maître d'apprentissage.
L'apprenti peut rompre le contrat en déposant sa démission uniquement durant la période probatoire ou suite à une faute de l'employeur à l'issue de celle-ci. En cas de démission, l'apprenti peut démissionner sans préavis et sans justificatif précis durant la période probatoire.
Oui, l'employeur peut licencier un apprenti comme n'importe quel salarié. Passée la période d'essai de 45 jours, le licenciement doit être justifié : faute lourde, inaptitude, force majeure ou exclusion de l'apprenti du CFA.
La rupture d'un commun accord entre l'employeur et l'apprenti. Le Code du travail, dans son article L6222-18, prévoit la possibilité de rompre le contrat d'apprentissage “par accord écrit signé des deux parties”. Les parties peuvent prendre cette décision à tout moment et sans préavis.
Rupture du contrat d'apprentissage par l'apprenti
informer son employeur par lettre recommandée avec accusé de réception ou tout moyen conférant date certaine, moins de 5 jours après avoir saisi le médiateur de l'apprentissage, respecter un délai de préavis d'au moins 7 jours.
Seuls des motifs liés au comportement ou à l'absentéisme de votre enfant pourraient justifier une exclusion. Ce renvoi relève d'un conseil de discipline. De même, il doit y avoir une concertation avec l'employeur avant toute décision. Ce renvoi peut entraîner le licenciement de votre enfant en tant qu'apprenti.
Passé les 45 premiers jours en entreprise, le contrat d'apprentissage peut être rompu d'un commun accord entre l'employeur et l'apprenti (rupture conventionnelle), à l'initiative de l'employeur (licenciement) ou de l'apprenti (démission), et lorsque l'apprenti obtient son diplôme.
Le contrat d'apprentissage commence avec une période d'essai de 45 jours. L'une ou l'autre partie peut mettre fin au contrat librement et sans justification. Aucune indemnité n'est due à l'apprenti à moins que la rupture du contrat durant la période d'essai soit relative à un manquement de l'employeur.
Vous pouvez rompre simplement de manière unilatérale le contrat, sans avoir à justifier la rupture. Ainsi, si vous souhaitez rompre le contrat de votre apprenti durant les 45 premiers jours de formation pratique dans votre entreprise, vous n'aurez pas besoin de suivre une procédure de licenciement.
au service académique de l'inspection de l'apprentissage (SAIA), implanté dans chaque rectorat, pour tout ce qui concerne la formation et la préparation au diplôme.
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées ou abandon de poste. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
Le solde de tout compte impose l'opération suivante : salaire mensuel/temps de travail normal x temps de travail effectué. Cela donne la rémunération du salarié concerné.
À cette date, l'employeur remettra à « l'apprenti / l'apprentie » le dernier bulletin de salaire et les documents de fin de contrat : certificat de travail, reçu pour solde de tout compte et attestation destinée à Pôle emploi.
Qu'est-ce qu'une cause réelle et sérieuse ? La cause réelle et sérieuse du motif de licenciement est établie si elle respecte les 3 critères suivants : Elle repose sur des faits réels (absence du salarié de son entreprise sans justification valable, par exemple)
Votre statut d'apprenti vous donne droit à : une carte nationale d'apprenti (ou carte étudiant des métiers) qui donne accès à de nombreux avantages et réductions ; une exonération d'impôts sur le revenu si votre salaire ne dépasse pas le Smic annuel.
La loi Avenir professionnel assouplit, en revanche, les possibilités de rupture unilatérale de ce contrat d'apprentissage. Ainsi, l'employeur confronté à une absence injustifiée apprenti pourra licencier l'apprenti selon la procédure de licenciement pour faute grave, sans saisir le conseil de prud'hommes.
Les indemnités journalières (IJ) sont versées par l'assurance maladie tous les 14 jours. Elles peuvent aussi être versées directement à votre employeur, qui ensuite vous les reverse (dispositif de “subrogation”).
Le salarié doit faire sa demande par lettre recommandée avec avis de réception (LRAR) ou remise contre récépissé. L'employeur dispose d'un délai de 15 jours après la réception de la demande du salarié pour apporter des précisions s'il le souhaite.
Montant de l'indemnité
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
On distingue : Le licenciement pour inaptitude (insuffisance de résultats, mésentente salarié/employeur...) Le licenciement pour maladie (le salarié est inapte à exercer son emploi) Le licenciement pour accident du travail.
Qui peut participer à l'entretien préalable ? C'est l'employeur lui-même qui doit, en principe, être présent à l'entretien préalable au licenciement. Cependant, la Cour de cassation admet que l'employeur puisse se faire représenter à cet entretien.
L'indemnité qui se négocie plus facilement en cas de licenciement. La rupture conventionnelle permet au salarié de toucher une indemnité de rupture dont le montant sera au moins égal au montant de l'indemnité légale de licenciement.
Conditions pour obtenir l'aide
Il faut remplir les 2 conditions suivantes : Le contrat doit être signé entre juillet 2020 et décembre 2022. Le diplôme ou le certificat professionnel préparé en contrat d'apprentissage ne doit pas être supérieur au niveau Bac +5.
Il est le garant de la formation pratique de l'apprenti. À aucun moment, l'apprenti ne peut être laissé seul. Certains travaux sont strictement interdits aux jeunes travailleurs de moins de 18 ans, par exemple : • le montage-démontage d'échafaudages, • les travaux exposant à l'amiante...