Le trajet de la douleur évolue typiquement ainsi : les deux premières semaines douleur du bas du dos ou lombalgie, au milieu et irradiation à droite. puis douleur de la fesse qui devient la plus importante, la lombalgie passant au second plan, qui disparaît parfois.
Elles peuvent encore s'aggraver suite au fait de soulever un objet. Le symptôme sciatique se manifeste généralement sur un seul côté du corps. Certains signes peuvent témoigner de la présence de problèmes neurologiques plus graves.
En général les sciatiques se soignent naturellement, en 4 à 5 mois. Il peut arriver que les douleurs soient trop importantes et durables.
Combien de temps dure une sciatique ? Généralement, ceux qui souffrent de la sciatique s'en remettent en quelques semaines ou en quelques mois. Toutefois, il arrive que la sciatique persiste, faisant vivre de longs épisodes douloureux aux patients. C'est le cas d'une sciatique chronique.
Le traitement de la sciatique débute par des antalgiques, des anti-inflammatoire non stéroïdien pour soulager l'inflammation du nerf et des myorelaxants pour décontracter les muscles.
Quelles sont les complications éventuelles de la sciatique ? Une hernie discale qui appuie longtemps sur un nerf peut être la cause de modifications de la sensibilité dans la zone qu'il dessert (fourmillements, perte de la sensibilité, etc.), de paralysies partielles ou même de troubles des intestins ou de la vessie.
La sciatique est le plus souvent due à une hernie discale : un petit morceau d'un disque intervertébral se fissure, est expulsé à l'extérieur de la colonne et compresse le nerf sciatique. Celui-ci finit généralement par se résorber tout seul et la douleur diminue progressivement.
Sciatique : quand il est urgent de consulter
C'est le cas des sciatiques dites paralysantes ou celles entrainant incontinence urinaire ou au contraire envie d'uriner impérieuse. Si vous souffrez d'un de ces symptômes et êtes atteint d'une sciatique, rendez-vous d'urgence chez votre médecin.
une douleur à maximum nocturne, une sciatique très douloureuse rebelle au repos et aux traitements habituels, l'existence de douleur à la pression d'une épineuse lombaire, l'existence de fièvre, d'amaigrissement, de fatigue anormale.
Fléchissez votre jambe droite et amenez votre genou vers la poitrine. Agrippez votre genou droit et tirez-le doucement comme si vous vouliez l'amener vers votre épaule gauche. Tenez cette position pendant 10 secondes et répétez avec l'autre jambe.
Éviter d'avoir les jambes à 90° par rapport au buste ou de s'asseoir dans un siège bas ou trop mou qui force à enrouler le bas du dos. En cas de long trajet en avion ou en train, glisser un coussin derrière les lombaires et se lever pour marcher toutes les heures.
Le symptôme majeur de la sciatique est une douleur qui irradie dans la fesse, et tout le long de la cuisse et de la jambe. Parfois, la douleur meurt au niveau du genou ou elle atteint le pied.
Les signes de gravité de la sciatique
une fièvre ; une douleur intense non calmée par les traitements antalgiques habituels (sciatique hyperalgique) ; une paralysie ou perte de mobilité des membres inférieurs (sciatique paralysante avec déficit moteur de la jambe) ; un syndrome de la queue-de-cheval.
Le neurofibrome Plexiforme est une tumeur nerveuse particulière, infiltrante et tortueuse associée typiquement avec la neurofibromatose type 1.
Les douleurs chroniques ont des conséquences néfastes sur les plans physique, psychologique et social. Elles entraînent des hospitalisations, de l'absentéisme au travail ou encore des dépressions. Son coût pour la société est considérable.
L'IRM est l'examen de référence pour l'étude des structures nerveuses et évaluer la compression de la racine par une hernie discale lombaire et trouver la cause de la sciatique.
Recrudescence nocturne des douleurs : elle signe l'aspect inflammatoire de la douleur. En effet, à partir de quatre heures du matin, le cortisol plasmatique est au plus bas de son cycle et permet ainsi l'expression des douleurs inflammatoires.
Les sciatalgies peuvent être classées en trois grands types : Les sciatiques discales, de loin les plus fréquentes ; Les sciatiques radiculaires –liées aux racines du nerf sciatique– non discales ; Les sciatiques non radiculaires.
Le traitement des douleurs sciatiques repose sur les médicaments contre la douleur : le paracétamol, l'aspirine, l'ibuprofène, voire des médicaments plus puissants comme la codéine ou le tramadol. Les infiltrations de corticoïdes sont réservées aux douleurs rebelles.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
Quand la sciatique tape sur les nerfs. Caractérisé par des douleurs qui irradient jusque dans la jambe, un nerf sciatique coincé est vraiment douloureux. Pourtant, l'activité physique est alors plus conseillée que le repos au lit.
Plus rarement, un hématome ou un abcès, une forme de diabète lésant les nerfs, certaines pathologies comme la maladie de Paget, la spondylarthrite ankylosante, le rhumatisme psoriasique, une infection des disques vertébraux ou une tumeur du rachis causent une sciatique.
Le nerf sciatique est un long canal passant au niveau des vertèbres. La hernie discale peut provoquer une compression ou une inflammation de ce nerf contre les vertèbres. C'est ce qui provoque la douleur.
En présence d'une sciatique, veillez à vous allonger sur une surface souple et confortable. Si la cambrure de votre dos est importante et/ou que cette position est trop intense, la meilleure position pour vous sera, alors, la position allongée enroulée sur le côté, avec un coussin ou un traversin entre les jambes.