Des gains de productivité ralentis au fil des années Ces gains exceptionnels de productivité ralentirent drastiquement dès le milieu des années 1970, jusqu'à n'être plus que de 1% en moyenne sur la décennie 2010 : autrement dit, là où il fallait 12 ans pour doubler la productivité horaire, il en faut maintenant 70 !
En France, la productivité horaire a augmenté de 2,5 % en moyenne annuelle entre 1890 et 2022, soit plus que le PIB par habitant qui a progressé de 1,8 %2. 1 Cf. intervention de G. Cette, colloque du COR du 15 novembre 2021.
En économie, la productivité est définie comme le rapport, en volume, entre une production et les ressources mises en œuvre pour l'obtenir. La production désigne les biens et/ou les services produits.
Les gains de productivité sont alors les ressources supplémentaires obtenues lorsque la valeur ajoutée augmente plus rapidement que le coût des facteurs de production. L'un des principaux facteurs d'amélioration de la productivité (perfectionnement des moyens de production) est le progrès technique.
Tandis qu'entre la fin 2019 et la mi-2023 la productivité horaire française a reculé au rythme de 1,1 % par an, la production par personne en âge de travailler a quant à elle progressé de 0,4 % par an, la hausse du taux d'emploi faisant plus que compenser la baisse de la productivité horaire.
Cette baisse du rythme de croissance de la productivité est notamment liée au ralentissement de l'accumulation de capital humain, c'est-à-dire, en France comme dans le reste des pays avancés d'ailleurs, du plafonnement des niveaux d'éducation, et donc du niveau de compétence des travailleurs.
Pour faire simple c'est la richesse produite par heure de travail ou par salarié. Quand le nombre de salariés ou le nombre d'heures effectuées augmentent moins vite que la richesse produite, la productivité augmente. À l'inverse, quand ils augmentent plus vite que la richesse, la productivité baisse.
Les facteurs qui influent sur la productivité sont à la fois nombreux et variés : nombre de machines utilisées, organisation du travail, compétence professionnelle des ouvriers, efficience des équipements…
Renforcer la capacité d'innovation
L'innovation joue un rôle déterminant dans la croissance de la productivité, parce que c'est elle qui permet à la production d'augmenter plus vite que l'utilisation globale d'intrants. L'innovation peut porter sur de nouveaux produits et/ou de nouveaux procédés.
Elle s'obtient en améliorant les conditions de la production et la performance des facteurs de production.
La productivité est le rapport entre une production et les facteurs qui ont permis de la réaliser. Il y a trois grandes mesures de la productivité, qui rapportent la production à différents facteurs : le travail, le capital ou l'ensemble des facteurs utilisés.
Pour améliorer la productivité, on peut jouer sur trois leviers : le progrès techniques (avec différentes formes d'innovation), la substitutions de facteurs de production ou la combinaison de facteurs complémentaires. L'amélioration de la productivité passe par l'investissement.
Qu'est-ce que le ratio de productivité ? Le ratio de productivité mesure l'efficacité du personnel d'une entreprise, traduite sur le plan financier. Il exprime le rapport entre le nombre de personnes nécessaire à la production de biens et de services, et le résultat obtenu.
Beaucoup d'économistes considèrent qu'à long terme la croissance économique dépend essentiellement de l'évolution de la productivité du travail : plus celle-ci croît rapidement, plus l'économie crée de nouvelles richesses.
La productivité du travail mesure l'efficience avec laquelle les volumes de travail sont utilisés dans une économie pour produire des biens et des services ; elle permet de mesurer la croissance économique, la compétitivité et le niveau de vie d'un pays.
Augmenter la productivité passe par une meilleure efficacité des processus au sein de l'entreprise : une collaboration et une communication fluides entre les salariés, un management efficace, des outils d'automatisation des tâches à faible valeur ajoutée, une attention au développement des compétences et au bien-être ...
En économie, on formule habituellement la fonction de production par rapport à deux facteurs : le travail et le capital. La production dépend d'abord de la quantité des facteurs, de leur disponibilité. Utiliser plus de travail ou plus de machines augmente la quantité produite.
La faible productivité est l'une des causes profondes du phénomène des « travailleurs pauvres » : des personnes qui travaillent de longues heures, souvent dans l'économie informelle ou dans l'agriculture de subsistance, mais ne gagnent cependant pas assez pour nourrir leur famille 38 .
L'analyse économique retient deux grands facteurs de production : le capital et le travail, plus communément dénommés « les machines et les hommes (main-d'œuvre) ». La combinaison de ces deux facteurs est utilisée par les agents économiques, parmi lesquels les entreprises, afin de produire et de créer de la richesse.
Pour produire, une entreprise a besoin d'éléments indispensables comme des machines, des matières premières, etc. Certains de ces éléments sont transformés ou détruits dans le processus de production : on parle de consommations intermédiaires.
Inscrire les efforts de chaque collaborateur dans une logique plus globale, avec des objectifs clairs, permet d'améliorer la productivité de votre entreprise. Vous pouvez par exemple adopter la méthode SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temporellement défini) !
Impossible de nos jours pour une entreprise de négliger l'impact du bien-être au travail sur la productivité et la performance des salariés : c'est un enjeu de taille qui permet de développer son activité, de se démarquer de ses concurrents, d'attirer de jeunes recrues talentueuses et de fidéliser ses collaborateurs.
L'amélioration de la productivité peut protéger, voire augmenter les emplois, par exemple dans le cas où une hausse de productivité se traduit par une réduction de coûts, une augmentation des ventes et, donc, une demande plus élevée pour les produits ou les services.