Notre premier réflexe est donc de vouloir la faire taire… Mais lorsque l'on examine les choses avec attention, on constate que vouloir que sa pensée s'arrête est un non-sens absolu. On aborde alors la vie intérieure d'une toute autre manière. Acceptation, lâcher-prise et amour de soi prennent enfin tout leur sens.
Arrêter de vous juger trop durement
Le manque de confiance en soi vient souvent d'un jugement personnel dur et sans pitié. Si vous tendez à vous juger trop durement, le moyen le plus simple de faire taire votre voix intérieure négative est de demander aux autres ce qu'ils pensent de vous. Vous pourriez être surpris !
Explications. Lorsque nous parlons à voix haute, notre cerveau envoie des instructions à nos cordes vocales, notre langue et nos lèvres pour leur dire comment bouger et produire un son. A ce moment-là, le cerveau produit une copie de ces instructions, nommées « copies d'efférence ».
Dabney, psychothérapeute exerçant à Virginia Beach (Virginie), fait savoir qu'il est “tout à fait normal de se parler à soi-même”. Il ne s'agit pas nécessairement d'une habitude vouée à disparaître en grandissant ou d'un signe de maladie mentale mais d'une pratique bien plus courante qu'on ne pourrait le penser.
N'importe qui est capable de se parler tout seul dans sa tête : se faire sa liste de courses du week-end, fredonner une chanson, faire un calcul, lire silencieusement… Ces pensées sont comme « formulées » par une petite voix dans la tête. Pour l'instant, la science était incapable de comprendre ce phénomène.
C'est plutôt rassurant… Il est ainsi possible d'entendre des voix de manière passagère après un choc traumatique (un deuil, un divorce, un accident…), voire après une longue période de solitude. "Les gens mettent en place ce dialogue intérieur mais il ne s'agit pas d'une hallucination, rassure notre spécialiste.
Certaines personnes sont « aphantasiques auditives », et ne peuvent donc pas entendre de voix dans leur tête, comme ce qui est évoqué par les tweets de ces derniers jours. D'autres sont « aphantasiques visuelles », et ne peuvent pas voir d'images en pensée.
Les hallucinations auditives constituent l'un des principaux symptômes de la schizophrénie. Des chercheurs ont cherché à comprendre les origines biologiques de ces "voix". Ils ont découvert que la capacité à subir ces hallucinations apparaissait bien avant le diagnostic de la maladie, parfois même dès l'enfance.
Contrairement aux idées reçues largement répandues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
Se détacher des écrans et privilégier le silence ou une activité méditative, un temps calme et seul. Lorsqu'on est tellement concentré sur ce qu'on fait que l'on perd trace du temps et de ce qu'il y a autour de nous. Cet état peut donner l'espace mental idéal pour que la voix intérieure se manifeste.
Entendre des sons ou des voix peut également être lié à une maladie neurologique ou encore à une trop forte consommation d'alcool, de substances toxiques ou de médicaments. Les troubles de l'audition peuvent aussi être un point de départ aux hallucinations.
Si vous ou l'un de vos proches entendez des voix, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour s'assurer que ce n'est pas le signe de problèmes plus graves. Toutefois, dans la plupart des cas, le fait d'entendre des voix n'indique pas une maladie psychiatrique grave.
Recentrez vous sur le moment présent, le vrai, aussi dur soit-il à atteindre. Enfin, entraînez-vous le plus souvent possible ! Avec ces exercices, votre conscience sera de plus en plus alerte et stoppera immédiatement le retour de ces pensées négatives.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
"Parler à haute voix existe dans les troubles psychotiques sévères où les personnes ont perdu cet autre intérieur qui nous permet de nous parler en silence, précise le psychiatre. Ils ont besoin de soliloquer, d'être dans des invectives, ce que provoque aussi l'ivresse.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
La logorrhée est un terme médical qui désigne une surproduction verbale. Une personne logorrhéique ressent un besoin intarissable de parler. Son flux de paroles est précipité, diffus et continu. La logorrhée est souvent associée à une tachyphémie, c'est-à-dire à une accélération progressive du débit d'élocution.
Le délire schizophrénique
Il est surtout illogique et incohérent. Il est le plus souvent à thèmes persécutifs mais aussi mystiques, mégalomaniaques, d'invention. Ces délires sont à la fois hallucinatoires, interprétatifs, intuitifs et imaginatifs.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
Si ce que nous appelons notre petite voix intérieure est présente chez tout le monde, elle ne l'est pas toujours de la même manière.
Le médicament le plus utilisé pour traiter les hallucinations auditives est l'olanzapine. Ce neuroleptique dit atypique possède des effets indésirables moins importants que ceux des neuroleptiques classiques. Il a des propriétés antipsychotiques et agit également comme régulateur de l'humeur.
Un traitement à l'olanzapine est le plus courant. Appartenant à la famille des neuroleptiques, il a l'avantage de combiner propriétés antipsychotiques et de régulation de l'humeur à des effets indésirables moins marqués que la plupart des autres médicaments de la même catégorie.