Pour votre cerisier, si vous voulez le dupliquer à l'identique, le mieux serait de chercher un porte greffe (jeune cerisier trouvé dans une haie ou dans la forêt voisine) et au mois de mars vous grefferez dessus un greffon de votre cerisier.
Coupez une tige du cerisier
La tige du cerisier doit être souple mais pas trop verte. Une fois découpée, entaillée légèrement sa base avec le sécateur et couper sa pointe pour favoriser une reprise des racines. L'astuce consiste à prélever plusieurs tiges du cerisier pour vous assurer d'une bonne prise de la bouture.
Trempez 2 à 3 cm des boutures dans l'eau puis dans la poudre d'hormones. Secouer pour éliminer l'excèdent d'hormones. Placez la tige dans un pot en terre garni de substrat composé de terre de jardin, de terreau spécial bouturage qui gardera l'humidité et nourrira la bouture, et de sable qui aérera et drainera la terre.
Repérer le drageon appelé aussi rejet. Trancher la terre pour couper la racine qui est reliée au pied-mère. Déterrer délicatement le drageon sans abîmer les radicelles (petites racines). Tremper les racines dans du pralin : un mélange de terre, compost et eau.
Les mois de mars, avril et mai, quand les plantes d'intérieur commencent à sortir de leur léthargie hivernale sous l'influence des jours de plus en plus longs, sont particulièrement propices au bouturage, mais on peut continuer de faire des boutures jusqu'au début de l'automne.
Les grains d'avoine
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
Mai-juin est une bonne période. Pour effectuer le bouturage d'arbre fruitier, vous opterez pour une plante mère vigoureuse, saine et exempte de maladie. Avec un sécateur, vous allez extraire des extrémités de tige ligneuses (bien dures) ou semi-ligneuses d'environ 15 cm de long comportant au moins trois nœuds.
La greffe en fente du cerisier peut être réalisée soit en avril soit en septembre. Supprimez les feuilles du greffon tout en conservant les pétioles. Étêtez le porte-greffe à la hauteur souhaitée et débarrassez-le de ses branches, excepté une qui servira de tire-sève.
Pour prélever la bouture : Prélevez la bouture de la plante mère. Sectionnez-la sous un œil, à l'aide d'une paire de ciseaux ou d'un sécateur propre, idéalement sous un angle de 45°. Réduisez le feuillage en ne conservant que 3 feuilles en haut de la bouture.
Le marcottage du pommier est une méthode très utilisée par les pépiniéristes pour multiplier aisément et rapidement leurs porte-greffes. Essayez donc cette technique chez vous pour obtenir de nombreux sujets vigoureux.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Une fois coupés, les greffons doivent être conservés jusqu'au jour du greffage. Pour cela, plantez-les au sol, au pied d'un mur exposé au nord, afin qu'ils puissent trouver toute l'humidité nécessaire à leur conservation.
Le cerisier est couramment greffé sur merisier ou sur cerisier, notamment l'espèce Sainte-Lucie, voire sur des hybrides de ces espèces. Le merisier s'accorde très bien avec les cerises douces (bigarreaux et guignes) et il leur apporte une belle vigueur et une longévité importante. Par contre, sa mise à fruit est lente.
Plantez de préférence deux variétés de cerisiers qui se pollinisent mutuellement. Dans un rayon de 25m un polinisateur suffit pour plusieurs arbres de la même variété. Dans un petit jardin, préférez une variété autofertile.
La période idéale du semis est l'hiver. Mettez les noyaux de cerise dans un pot avec du sable et mettez dans un endroit frais à l'abri de la lumière pendant 3 mois pour la stratification. Plantez ensuite les noyaux à 2 cm de profondeur dans des pots arrosez et attendez la germination.
Pour cela, il suffit de se procurer un pot en terre cuite : tapissez le fond de gravillons ou de billes d'argile, ajoutez un mélange de terre (un tiers) et le reste de sable. Planter vos noyaux en veillant à bien les recouvrir de votre mélange.
Taillez la branche avec un angle de 45 degrés, en utilisant un ciseau aiguisé. Enfoncez les boutures d'environ deux centimètres (un pouce) dans le substrat. Ensuite nous arrosons généreusement. Gardez le substrat légèrement humide, les boutures commenceront à pousser au bout de quelques semaines.
Vous pouvez placer un tuteur afin de maintenir l'arbre droit. Placer le collet de l'arbre au niveau du sol, puis combler le trou de plantation avec la terre extraite. Tasser la terre au pied du cerisier en formant une cuvette et arroser abondamment (15-20 litres d'eau).
Le pincement: un geste simple
Il s'agit de sectionner l'extrémité d'une tige non lignifiée, c'est à dire encore souple, entre les ongles du pouce et de l'index. Cette pince naturelle permet de couper nettement la tige, le geste doit être franc pour ne pas hacher la tige.
A bouturer, au printemps
Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine... La période s'y prête relativement bien avant les fortes chaleurs de l'été et au démarrage de la végétation.
Les cactus, les euphorbes, l'Opuntia ou encore les plantes grasses sont les plantes les plus faciles d'entretien et sont par ailleurs très tendance en ce moment.
De nombreuses plantes se reproduisent ainsi : rosier, noisetier, framboisier, lilas, … La pomme de terre émet également des drageons, dont les extrémités se transforment en tubercules. Le stolon est un rejet aérien, issu de la transformation du bourgeon terminal de la tige en un système racinaire.