Il existe 3 façons de cotiser pour sa retraite sans jamais avoir travaillé : Demander à être rattaché(e) à l'assurance vieillesse des parents au foyer, si vous êtes femme au foyer par exemple ; Vous inscrire au chômage pour valider jusqu'à 6 trimestres retraite ; Cotiser volontairement à l'assurance retraite.
Chômage indemnisé
Vous pouvez aussi valider des trimestres au titre de vos allocations chômage. Vous valider un trimestre d'assurance tous les 50 jours d'indemnisation. Pôle Emploi se charge de transmettre ces informations à la caisse de base du régime général Cnav.
Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d'indemnités journalières versées dans le cadre d'un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d'invalidité perçue.
Selon le barème réglementaire du versement pour la retraite, le prix d'un trimestre pour l'option de rachat au titre du taux seul sera de 3 973 €. Le prix de 3 trimestres sera de 11 919 € (3 X 3 973 €).
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Il est possible de percevoir un minimum de retraite sans n'avoir jamais travaillé. Les personnes n'ayant jamais travaillé peuvent percevoir l'Aspa (anciennement le minimum vieillesse) à partir de 65 ans. Cette prestation n'est pas issue des cotisations, mais financée par le Fonds de solidarité vieillesse (FSV).
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €.
En rachetant 12 trimestres, vous pouvez partir avec le taux plein dès 62 ans. Vous pouvez aussi ne racheter que quelques trimestres, qui ne vous permettront pas de partir avec le taux plein, mais diminueront votre décote. En revanche, le rachat ne vous autorise pas à partir avant l'âge légal de 62 ans.
Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.
Pour pouvoir cotiser volontairement à la retraire, vous devez remplir les conditions suivantes : Ne plus être affilié à un régime obligatoire de retraite. Avoir été affilié pendant 6 mois à la caisse nationale assurance vieillesse (CNAV) et/ou 5 ans pour les salariés expatriés.
Par exemple, si vous vous demandez quelle retraite vous toucherez après 10 ans de travail, vous vous rendrez compte que cela ne correspond qu'à 40 trimestres cotisés. Il vous faudra alors continuer de travailler pour atteindre le nombre de trimestres minimum qui vous assurera le taux plein.
L'option de rachat retenue :
Vous rachetez les trimestres qui vous manquent pour atteindre les 160 à 172 trimestres (selon l'année de naissance) nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein et éviter donc la décote.
Il s'agirait donc des retraités qui ont acquis entre 165 et 172 trimestres selon leur année de naissance et qui ont liquidé leur retraite à taux plein.
Les trimestres retenus sont les trimestres qui ont donné lieu à cotisations à votre charge. Certaines périodes pendant lesquelles vous n'avez pas cotisé peuvent être prises en compte pour partir à la retraite anticipée pour longue carrière (maladie, maternité, chômage, etc.).
ne sont parfois pas pris en compte pour déterminer si vous avez droit de prendre votre retraite. Par exemple, c'est le cas si vous souhaitez partir dès 60 ans au lieu de 62 pour carrière longue. Vous devez alors justifier d'avoir commencé à travailler avant 20 ans et totaliser un certain nombre de trimestres.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l'année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.
Ces bénéficiaires ont donc droit à une retraite à taux plein ; 705,36 € par mois, soit 8 464,28 € par an : c'est le montant du minimum contributif majoré.
L'assuré peut demander sa retraite complémentaire à partir de 57 ans sans remplir les conditions du taux plein au régime de base. Sa retraite complémentaire sera alors réduite d'un coefficient de minoration définitif.
Rentabilité de l'opération de rachat de trimestres
Le retour sur investissement est alors rapide, car le fait d'obtenir, grâce aux trimestres rachetés, une retraite à taux plein dans le régime de base va doper votre pension complémentaire (la décote prévue, qui peut excéder 20%, sera aussi annulée).
En réalité, il s'agirait de la retraite moyenne versée aux personnes qui ont travaillé toute leur vie au smic grâce au mécanisme du minimum contributif.
Les conditions du cumul RSA et retraite
Dans le cas contraire, et si vous avez plus de 65 ans, vous avez tout intérêt à demander le minimum vieillesse, dont les montants sont supérieurs. Une personne seule et sans enfant à charge peut prétendre à 916,78 € au titre du minimum vieillesse contre 565,34 € au titre du RSA.
Ce qu'il faut retenir sur les pensions minimales de retraite
Ce montant est de 652,6 € pour une carrière complète de salarié et d'indépendant (hors libéral) et de 713,11 € lorsqu'il est majoré. Le minimum contributif ne peut pas porter la retraite totale (base + complémentaire) à plus de 1 240,88 €.