L'impôt sur le revenu est de 19% et s'applique sur la plus-value imposable de 72 480 €. Il faut payer 72 480 * 19% = 13 771 €. Les prélèvements sociaux sont de 17.2% à payer sur l'autre base imposable de 102 038 €. Il faut aussi payer 17.2% * 102 038 = 17 551 €.
Pour calculer une plus-value immobilière, il suffit de faire la différence entre le prix de vente et le prix d'acquisition puis d'appliquer un abattement en fonction de la durée de détention du bien. Enfin, il convient d'appliquer le taux forfaitaire de l'impôt de 19% et les prélèvements sociaux de 17,2%.
Le taux d'abattement pour le calcul de l'impôt sur le revenu est de 6 % x 3 années = 18 %, la plus-value est donc de 116 250 € - (18 % × 116 250 €) = 95 325 €. Le taux d'abattement pour les prélèvements sociaux est de 1,65 % × 3 années = 13,20 %, la plus-value est donc de 116 250 € (- 4,95 % × 116 250 €) = 110 495 €.
Pour calculer la plus-value brute, il faut donc soustraire le prix d'achat au prix de vente du bien. Par exemple : Pour une maison achetée 150 000 euros et vendue 200 000 euros, la plus-value sera de : 200 000 - 150 000 = 50 000 euros.
Les éléments du calcul
La base d'imposition des plus-values est calculée en faisant la différence entre le prix de vente (duquel on déduit certains frais) et le prix d'achat (auquel on rajoute certains frais).
vos frais d'acquisition (les honoraires du notaire, les droits d'enregistrement…), évalués forfaitairement à 7,5% de votre prix d'achat ou retenus pour leur montant réel; et sous conditions, les travaux dits de (re)construction, agrandissement, amélioration (mais pas d'entretien) réalisés par une entreprise.
On considère généralement que pour revendre un logement sans perdre d'argent, il faut attendre 5 ans afin d'amortir les frais liés à l'achat.
Depuis le 1er septembre 2014, l'exonération totale des plus-values immobilières au titre de l'impôt sur le revenu est acquise à l'issue d'un délai de détention de 22 ans, au lieu de 30 ans auparavant. L'exonération complète des plus-values au titre des prélèvements sociaux reste, elle, acquise au bout de 30 ans.
Une façon de réduire l'impôt exigible consiste à désigner votre résidence secondaire comme résidence principale à des fins d'impôt, ce qui vous permet d'exonérer une partie ou la totalité des gains en capital lors de la disposition de la résidence secondaire.
Lorsqu'on vend un bien immobilier à un prix supérieur à son prix d'achat, on dégage une plus-value. Celle-ci est soumise à l'impôt sur le revenu, sauf s'il s'agit de la résidence principale du vendeur.
Combien d'années sont nécessaires pour ne pas payer de plus-value ? « La durée est de 22 ans. Attention, toutefois : à partir de cette date, vous resterez redevable des prélèvements sociaux. Ces derniers seront dus jusqu'à la trentième année » , précise Kevin, agent immobilier à Bordeaux.
La plus-value est constituée de la différence entre le prix de cession et le prix d'acquisition. Sur le montant obtenu, différents abattements peuvent s'appliquer (abattements pour durée de détention, abattements exceptionnels temporaires).
Pour calculer le montant de la plus-value immobilière, il faut soustraire le prix d'achat corrigé au prix de vente corrigé. Un exemple de calcul : M. X a fait l'acquisition d'une maison à 200 000 € il y a 10 ans. Il a réglé 2 000 € de frais de notaire et a effectué des travaux à hauteur de 25 000 €.
Important ! Le montant de l'impôt sur la plus-value est prélevé par le notaire sur le prix de vente lors de la signature de l'acte authentique et versé par ses soins à l'administration fiscale. En tant que vendeur, vous devez toutefois également indiquer la plus-value sur votre déclaration de revenus.
Les biens immobiliers d'une valeur inférieure à 15 000 euros. Lorsque le prix de la vente n'excède pas les 15 000 euros, la plus-value du bien est entièrement exonérée d'impôt. Ce cas peut notamment se présenter lors d'une indivision ou d'un mariage.
Pour pouvoir réduire le montant de l'impôt sur la plus-value, la solution est de majorer le prix d'achat des différents frais d'acquisition. Cela peut s'agir des frais de notaire et des droits différents droits versés comme les droits d'enregistrement qui vont venir s'ajouter au prix d'acquisition.
La plus-value réalisée sur la vente d'une résidence principale est exonérée d'impôts. La plus-value immobilière réalisée sur la vente d'une résidence secondaire subit un taux d'impôt sur le revenu égal à 19 % et un taux de prélèvements sociaux égal à 15.5 % de la plus-value.
Le plus souvent, vous vendez votre bien à un prix plus élevé que celui auquel vous l'avez acheté. La plus-value est tout simplement la différence entre le prix de vente et le prix d'achat, c'est le gain réalisé lors de la revente. Elle peut donc être élevée, voire très élevée.
La vente définitive doit être signée au plus tard le 31 décembre de la deuxième année suivant celle de la signature de l'avant-contrat (compromis de vente ou promesse de vente). L'acquéreur doit s'engager à construire ou reconstruire dans un délai de 4 ans à compter de la date de signature de l'acte d'acquisition.
L'administration fiscale tolère un délai d'un an entre le départ de sa résidence principale et la vente de celle-ci, à condition toutefois que le bien ait été en vente quand son occupant l'a quittée, et qu'elle n'ait pas trouvé preneur depuis.
Il s'agit de la plus-value brute, c'est-à-dire avant abattement. réalisée sur une résidence secondaire est taxée à hauteur de 19% et 17,2% de prélèvements sociaux. Le taux global de la taxe pour la vente d'une résidence secondaire s'élève donc à 36,20%.
La tendance devrait se confirmer en 2022, à condition que les prix ne soient pas trop élevés (au-dessus des prix du marché). Car les acquéreurs, notamment les primo-accédants, peuvent être bloqués par des prix qui ne reflètent pas la valeur d'un bien.
Or, l'un des moyens permettant de diminuer le montant du gain imposable, et donc de l'impôt, consiste à augmenter le prix d'achat de divers frais et charges, tels que, par exemple, les travaux de construction, de reconstruction, d'agrandissement ou d'amélioration que vous avez fait réaliser, par une entreprise, sur le ...
Depuis le 1er janvier 2013, une surtaxe de 2 à 6 % s'ajoute à l'impôt sur les plus-values immobilières lorsque celles-ci sont supérieures à 50 000 euros. Elle est calculée sur le montant total de la plus-value imposable, c'est à dire réduite éventuellement de l'abattement pour durée de détention.