Mais c'est généralement la première cause qui est observée, l'hypégiaphobe craignant d'assumer la moindre responsabilité qu'on pourrait lui donner : il manifeste ainsi des signes de stress et d'angoisse, au point de se retrouver prostré quand la tâche qu'on lui avait confiée était parfaitement à sa portée.
Tout d'abord, l'hypégiaphobie ou hypengyophobie vient du grec ancien (« hypéngyos » qui veut dire « responsable » et « phóbos » qui signifie « peur »). Elle se caractérise ainsi par la peur des responsabilités, une peur qui est souvent irrationnelle et incontrôlable.
Manque de confiance et quête de valorisation
Il est donc finalement assez logique que les "victimes" ne supportent pas les reproches. "Elles remettent toujours en question les critiques qu'on peut leur faire. Elles sont en quête de valorisation", témoigne le coach émotionnel.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
L'indécision est l'incapacité de faire un choix. La peur de devoir choisir, d'assumer ses responsabilités, de déplaire ou d'entrée en conflit, peut mener l'indécis à se reporter sur les autres pour choisir à sa place.
Selon Freud, l'inconscient ignore le temps. Et l'incapacité à se fixer des échéances est le signe qu'un événement du passé continue à travailler l'individu, au point de contaminer sa vie actuelle. Parce qu'il ne parvient pas à passer à autre chose, il se condamne à ignorer les exigences de la temporalité.
C'est une façon pour la personne d'asservir les autres." Et force est de constater que ce comportement fonctionne à merveille la plupart du temps, car personne n'aime déclencher des réactions négatives ni se faire agresser.
Celui qui ne se remet pas en question peut avoir peur de reconnaitre sa propre responsabilité dans un évènement, et le sentiment de culpabilité qui en suit peut du coup l'amener àfuir certaines réalités. Il peut alors à l'extrême adopter un comportement de « victime » et rejeter systématiquement la faute sur l'Autre.
Au delà de la maladresse et des dégâts qu'ils causent, les reproches sont l'occasion de comprendre quelque chose d'important sur nous ou sur l'autre. Ils peuvent être reçus différemment dès l'instant où l'on perçoit leur sens.
La culpabilisation de l'autre est un des leviers de la manipulation. Elle consiste en effet à créer une relation dominante dans laquelle l'un donnera satisfaction à l'autre, pour faire cesser le sentiment douloureux provoqué à son encontre.
La personnalité psychorigide peut être aidée par des thérapies brèves (hypnose, thérapies cognitivo-comportementales, EMDR-eye movement desensitization and reproches sing- ou désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires, thérapies corporelles...).
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Les gens, peu importe leur âge, font des choix et doivent en assumer les conséquences, peu importe le résultat. C'est la base même de l'évolution vers la maturité d'un individu qui fera de lui une personne plus responsable, plus sage, plus posée, plus évoluée. Toutes des qualités qui lui donneront un meilleur jugement.
panophobie, pantophobie , subst. fém., psychanal. État d'anxiété intense et mal définie ne portant sur aucun objet précis, qui s'observe dans un grand nombre de maladies et syndromes.
Cherchez dans vos souvenirs d'enfance, fouillez dans les recoins de votre mémoire, essayez de retrouver les événements ou les paroles blessantes qui vous ont empêchées de construire une bonne estime de soi.
Pour apprendre à finir ce que l'on a commencé, il convient d'abord d'identifier les ressorts qui nous poussent à nous lancer dans de nouvelles activités en permanence, de trier ce qui est de l'ordre du fantasme, d'une représentation idéalisée de soi et ce qui nous motive réellement.
La blessure d'abandon trouve ses origines dans nos expériences relationnelles passées, souvent infantiles, et renvoie à une instabilité affective difficile à vivre au quotidien, qui est liée à la peur du rejet et à la crainte de ne pas être aimé et accepté.
Il ne se remet jamais en question, mais peut très bien jouer la comédie. Il est vide intérieurement, évoluant uniquement dans l'intellect et le calcul. Il instrumentalise l'autre qui n'est pour lui qu'un objet à exploiter, puis à jeter. Quand il a épuisé sa proie, il en choisit une autre.
Quelques signes présents chez la personne ayant tendance à la victimisation : elle peut avoir tendance à perdre le contrôle de sa vie, à ne pas être capable de se défendre, à laisser les forces extérieures influencer sa vie, ou encore avoir tendance à s'apitoyer.
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres. Il peut nous arriver à tous d'avoir parfois des comportements égocentriques.