La loi du 11 février 2005 reconnaît différents types de handicap dont le handicap moteur, sensoriel (auditif et visuel), mental, cognitif et psychique.
La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
Infirmes ou invalides, aliénés, anormaux, déficients, paralytiques... Longtemps le dictionnaire a proposé une définition sans concession, parfois cruelle, des personnes handicapées ! Puis, plus subtilement, le mot « handicap » s'est imposé.
Employez : Un enfant ou un adulte ayant un handicap intellectuel. Évitez : Anormal ou sous-normal ou taré ou déformé (Ce sont là des termes cliniques négatifs qui supposent ne pas avoir réussi à atteindre la perfection et qui ne tiennent pas compte de l'ensemble de la personne). Employez : Précisez le handicap.
Mouvements répétitifs, stéréotypies : gestuelles (battements des mains, mouvements des doigts devant les yeux) ou corporelles (balancements, tournoiements, déambulations, etc.)
5 000 enfants naissent handicapés chaque année (soit environ 2% des naissances), dont 7 500 avec des déficiences sévères. (800 000 naissances/an environ en 2012). Ce chiffre est en baisse grâce aux progrès de la médecine ; 85% des personnes en situation de handicap le deviennent après l'âge de 15 ans.
Ce qui caractérise une personne handicapée est donc la gravité et la persistance dans le temps de son incapacité ainsi que les risques de rencontrer des obstacles dans son quotidien. Pour sa part, le terme « personne en situation de handicap » réfère au modèle conceptuel du processus de production du handicap.
Considéré jusqu'à récemment en France comme une forme de psychose infantile, l'autisme est identifié à présent comme un handicap d'origine neuro biologique, se manifestant par des altérations de la communication et des interactions sociales, des comportements et centres d'intérêt restreints et répétitifs.
Le handicap mental
Appelé aussi déficience intellectuelle, il correspond selon l'OMS à "une capacité sensiblement réduite de comprendre une information nouvelle ou complexe, et d'apprendre et d'appliquer de nouvelles compétences (trouble de l'intelligence).
Le terme « polyhandicap » est défini par le décret du 9 mai 20171 en ces termes : « Les personnes présentant un dysfonctionnement cérébral précoce ou survenu au cours du développement, ayant pour conséquence de graves perturbations à expressions multiples et évolutives de l'efficience motrice, perceptive, cognitive et ...
Les handicaps invisibles peuvent être de plusieurs types : Les maladies chroniques et/ou invalidantes : le diabète, les maladies respiratoires, la maladie de Parkinson… Les troubles cognitifs qui peuvent être confondus avec de la maladresse et/ou une déficience intellectuelle.
1 Le retard mental ou la déficience intellectuelle regroupe un ensemble de conditions très diverses dans lesquelles l'enfant ou l'adolescent a un fonctionnement intellectuel nettement inférieur à la moyenne, qui a débuté avant l'âge de 18 ans et qui limite son adaptation dans différents domaines importants.
Le handicap cognitif est la conséquence de dysfonc- tionnements des fonctions cognitives1 : troubles de l'attention, de la mémoire, de l'adaptation au chan- gement, du langage, des identifications perceptives (gnosies) et des gestes (praxies).
Le bleu et le blanc utilisées depuis plus de trois décennies pour tous les pictogrammes qui sont en rapport avec le handicap ont été également choisies pour le S3A. L'accès à l'information est une composante essentielle de la politique d'accessibilité du cadre de vie voulue par le législateur.
Les déficiences associées les plus fréquemment déclarées sont les déficiences viscérales et métaboliques (46 % de la population des déficients visuels), les déficiences motrices (43 %), les déficiences intellectuelles ou du psychisme (41 %) ainsi que les déficiences auditives (35 %).
La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) permet l'accès à un ensemble de mesures favorisant le maintien dans l'emploi ou l'accès à un nouvel emploi.
Trois sources de handicap
Accidents, maladies génétiques et maladies chroniques sont les trois grandes causes de handicap. Ce sont les accidents, par leur brutalité et les handicaps très sévères qu'ils peuvent entraîner, qui frappent le plus les imaginations.
Spécificités du handicap psychique
Il associe une limitation des capacités intellectuelles qui n'évoluent pas, une stabilité dans les manifestations des symptômes et une prise de médicaments très modérée. Le handicap psychique, conséquence de la maladie psychique, reste de cause inconnue.
Le handicap mental ne se guérit pas, mais une action éducative, thérapeutique et pédagogique adaptée peut en réduire les conséquences et apporter à la personne qui en est atteinte la plus grande autonomie possible.
Un handicap est dit congénital s'il est visible ou dépisté dès la naissance (congénital signifie inné : présent dès la naissance). Il est acquis si sa révélation survient après (chez le nourrisson, l'enfant ou l'adulte). Parmi les causes de handicaps (cf.
Il ne sourit pas, ou très peu (3 mois). Il semble avoir le regard vague ou fuyant, qui ne suit pas ni ne fixe. Il semble avoir un défaut de la posture (bébé trop mou ou trop raide) et vocalise peu.
Le handicap moteur se manifeste par une aptitude limitée à se déplacer, à exécuter des tâches manuelles ou à mouvoir certaines parties du corps.