Parlez à votre proche de vos inquiétudes. Réfléchissez à la meilleure façon d'exprimer ce que vous ressentez (consultez la partie « Comment en parler avec la personne »). Suggérez à la personne de voir son médecin de famille ou de prendre rendez-vous dans un centre de traitement.
En somme, est-il possible de forcer quelqu'un qui le refuse, à se faire hospitaliser si son état présente un danger pour lui-même, ou autrui ? Affirmatif. La demande d'hospitalisation peut émaner d'un proche, d'un médecin ou même du préfet, s'il est avéré que le patient présente des troubles psychiatriques sévères.
De multiples raisons peuvent motiver un patient à refuser un acte médical comme la peur de suivre un traitement lourd ou douloureux, l'échec d'éventuelles autres solutions essayées auparavant, ou encore des « a priori » par rapport à un traitement…
Le dépressif a besoin que l'on prenne sa souffrance au sérieux. Votre présence doit être rassurante. Sans glisser avec lui dans la dépression, accompagnez-le sans le bousculer. Vous devez lui dire et lui faire comprendre (en lui répétant au besoin) qu'il n'est pas responsable de son état, et que vous le savez.
Le meilleur que l'on puisse faire est de laisser la personne respirer. De temps en temps, il faut garder des distances afin qu'elle reprenne le contrôle, qu'elle digère les idées qu'on lui a transmises. Au bout de quelques jours, on reprend le sujet autrement et progressivement pour éviter toute réaction exagérée.
l'arrêt de l'alcool à fait du bien à mon cerveau. Je ne me culpabilise plus, je ne le fais également plus à l'égard de mon entourage. En bref, je vis un équilibre que j'apprécie vraiment. Quelquefois, je regrette d'avoir perdu tout ce temps en ne faisant que boire et gâcher ma vie.
Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
Ainsi, il est conseillé d'éviter de prononcer des phrases comme « tu n'es pas le premier à qui cela arrive, beaucoup ont vécu cela » ou bien « il faut relativiser, il y a bien pire dans la vie »… Ce manque de compréhension pourra accentuer son sentiment de culpabilité et aggraver ses symptômes.
Le refus de soins s'entend par tout comportement qui conduirait, directement ou indirectement, à une absence de soins ou de traitements adaptés à votre état de santé. Bien qu'il soit possible pour un professionnel de santé de refuser de dispenser des soins, cette faculté ne doit pas s'apparenter à une discrimination.
C- Principe : Le refus de soins par le patient :
1111-4 du Code de la Santé Publique : «Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment».
- envoi d'une lettre en recommandé avec accusé de reception dans laquelle vous expliquez que pour les raisons X ou Y vous devez arrêter la prise en charge à telle date (par exemple, une semaine de delai est suffisant pour lui permettre de trouver quelqu'un d'autre) .
A tout moment, la levée peut être ainsi demandée par saisine du juge des libertés et de la détention (JLD), et ceci par : vous-même - votre tuteur ou curateur - votre conjoint ou concubin - le tiers qui se trouve à l'origine de votre hospitalisation - Toute personne susceptible d'agir dans votre intérêt.
Si vous contestez votre mesure de soins sans consentement, vous pouvez demander une levée de la mesure en vous adressant au juge des libertés et de la détention (JLD) (droit de la personne à être entendue par le juge des libertés et de la détention, le cas échéant par son avocat).
Faire du sport
Il est prouvé que le sport et la lumière sont les meilleurs antidépresseurs. Toutefois, lors d'un épisode dépressif, on n'a pas souvent l'énergie pour engager une activité sportive ! Vous pouvez alors vous inscrire dans un club sportif qui vous forcera à y aller régulièrement.
Pour aider au mieux, il faut s'informer sur la dépression, en connaître ses symptômes, ses causes, ses traitements. Il est essentiel de considérer le malade comme une personne à part entière, capable de prendre des décisions, ou si son état ne le permet pas, de l'impliquer au maximum dans ses prises de décisions.
Aujourd'hui, une prise en charge adaptée, une psychothérapie ciblée et des antidépresseurs permettent de briser le cycle infernal pour retrouver la joie de vivre. A condition d'être bien entouré et surtout de bien suivre son traitement.
« Je suis là si tu as besoin de moi »
De cette manière, il va se sentir moins seul et saura qu'il peut se tourner vers vous en cas de besoin X Source de recherche . Vous pourriez aussi écrire quelque chose du genre : « Je suis là pour toi quoiqu'il arrive » ou « Tu peux toujours compter sur moi 😊 . »
Le suivi psychologique est, à long terme, le moyen le plus efficace pour sortir de la dépression durablement. Que les causes de la dépression soient diffuses ou précises, la psychothérapie permet de les identifier et de diminuer, voire de supprimer, des symptômes dépressifs.
Reconnaître sa dépendance à l'alcool est une première étape qui peut prendre du temps. En effet, pour sortir de l'alcoolisme, il faut apprendre à changer de vie et souvent modifier son rapport aux autres et donc être prêt à le faire et avoir conscience qu'il y a un problème.