Aux abords des habitations, implanter des écrans acoustiques absorbants ou réfléchissants ou des merlons de terre permet de limiter la propagation du bruit et de diminuer l'exposition pour les premiers étages des logements et leurs espaces extérieurs.
Il existe principalement deux solutions anti-bruit: le talus anti-bruit et le mur anti-bruit. Si le premier nécessite un grand espace et est, par conséquent, plutôt adapté aux grands terrains, le second offre une isolation acoustique efficace même pour les petits jardins.
Si vous craignez particulièrement les nuisances sonores des voisins, il vous reste la solution de la palissade antibruit : des panneaux acoustiques en bois massif munis de plaques d'isolation phonique en mousse qui absorbent les sons.
Configuration optimale : La distance route-mur doit être la plus réduite possible. L'atténuation du bruit est maximale lorsque ces deux distances sont réduites. Les murs placés le long d'une route protègent uniquement les habitations proches de ces murs.
Installer la chambre à coucher du côté calme du logement (à l'opposé de la rue). Mettre des rideaux ou des tapis qui «absorbent» le bruit. Poser des isolants phoniques (cloisons) sur les murs.
Aux abords des habitations, implanter des écrans acoustiques absorbants ou réfléchissants ou des merlons de terre permet de limiter la propagation du bruit et de diminuer l'exposition pour les premiers étages des logements et leurs espaces extérieurs.
Un panneau végétal aura des hauteurs variables : de 2 m, le minimum pour limiter la propagation verticale des ondes sonores, à 4 m ou plus (si les codes de l'urbanisme le permettent). Plus le mur sera proche de la source du bruit, moins il devra être haut. Il doit être le plus long possible.
Coupe-bruit
Certaines plantes permettent de diminuer les bruits environnants : le cyprès, l'if commun, le laurier, le bambou, le thuya, l'éléagnus, l'abelia ou encore l'escallonia forment des barrières sonores efficaces.
Vous pouvez aussi installer des tapis, qui participent à atténuer le bruit. Évitez de mettre le volume de votre télévision et de votre musique trop fort et fermez vos fenêtres. Pensez également à fixer des patins sous les chaises pour ne pas déranger lorsque vous les déplacez, cela protègera également vos sols.
Visualisez votre mur anti-bruit : imaginez-le à la limite de votre propriété. Il s'élève depuis le sol jusqu'à la ligne d'ombre imaginée, sachant qu'il doit mesurer au minimum 2 m de hauteur pour être efficace.
Des clôtures en briques et autres murs
Le mur antibruit est une solution simple pour se protéger des nuisances extérieures. En effet, il agit comme un véritable écran acoustique en absorbant les sons situés à la limite de votre terrain. Pour être efficace, celui-ci doit mesurer au minimum deux mètres de hauteur.
Dans le top des murs anti-bruit les plus efficaces (et les moins chers), on trouve le mur en parpaings. Son efficacité phonique est de 50 dB pour une épaisseur de 20 cm. Il existe toutes sortes de parpaings : à enduire, apparents, colorés, etc.
La ouate de cellulose : probablement le meilleur choix pour l'isolation acoustique. À épaisseur et densité égales, cet isolant sera plus performant que la laine de verre.
L'une des solutions les plus efficaces pour absorber le bruit consiste à habiller les murs à l'aide de tableaux et/ou panneaux acoustiques. Les panneaux muraux offrent un traitement acoustique efficace. Testés avec un concept absorbant, le panneau retient l'onde sonore pour n'en rejeter qu'une partie.
Non, les arbres n'isolent pas du bruit
Et oui, c'est dommage. Mais aucune haie, aucun arbre ni aucune végétation n'isoleront votre jardin du bruit : le niveau sonore (mesuré en décibels) reste identique, avec ou sans protection végétale.
Ce mur gabion constitue un écran antibruit efficace. Sa surface réfléchit, diffuse (diffracte) et réduit les bruits. Les sons sont absorbés, bloqués et ne passent ni sous, ni a travers le mur gabion. Une zone d'ombre sonore est ainsi créée à l'arrière de ce mur.
Selon des spécialistes, une bambouseraie de 6 m de profondeur et 5 m de hauteur absorberait le bruit aussi bien qu'un mur traditionnel. Depuis 2014, une expérience est menée dans la région d'Amsterdam (Pays-Bas) avec du bambou de variété campbell.
Sur votre terrasse peuvent s'ajouter des murs d'arbustes persistants qui vont contribuer à la réduction des propagations verticales des nuisances sonores. Pour cela, choisissez des arbustes d'une hauteur de 2 m minimum. Ce procédé garantit une atténuation considérable des sons.
Le Laurier Rotundifolia, le Laurier Novita, le Laurier Genolia et le Laurier du Caucase sont tous très adaptées pour créer une belle haie dense et occultante.
Le cyprès de leyland est certainement l'un conifères les plus utilisés pour former une haie. De croissance extrêmement rapide, il vous cachera rapidement des regards mais aussi du vent si besoin.
Isolez vos murs pour bloquer la transmission sonore
Il existe différentes techniques d'habillage de murs pour limiter la transmission directe des sons : la peinture anti-bruit : posée sur la sous-couche insonorisante, elle peut réduire le bruit jusqu'à un 15 dB.
L'approche comportementale propose une dimension passive : on fait écouter des bruits à la personne sur une bande d'environ 6 heures à emporter chez soi. La dimension active, elle, consiste à demander au sujet de noter ses réactions et émotions déclenchées par un bruit.
Sommaire : La misophonie est un état dans lequel les gens sont particulièrement sensibles à certains sons, réagissant avec une détresse extrême, de la colère et même de la rage. Elle peut provoquer un stress extrême dans les relations avec les autres.