Cela traduit la présence d'un tissu en bonne voie de cicatrisation. Cet aspect de la plaie est le signe d'une bonne vascularisation qui permet la migration et l'implantation des fibroblastes.
L'exsudat est la substance liquide présente dans la plaie pendant le processus de guérison. Il est constitué de fluides qui suintent des vaisseaux sanguins. Une évaluation précise de l'exsudat est importante tout au long du processus de guérison.
Et on n'attend pas que notre peau ait blanchi ou soit plissée comme si on sortait du bain pour poser un nouveau diachylon: c'est signe que la plaie a été exposée à trop d'humidité. Si notre blessure est souvent en contact avec l'humidité, on devrait changer notre pansement plus souvent.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Il est mieux d'utiliser un pansement adhésif sur les plaies jusqu'à ce qu'elles soient complètement guéries. Beaucoup de gens n'appliquent un pansement adhésif à leur plaie que durant sa phase critique, c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'elle ait arrêté de saigner.
Si vous avez fait vous-même un pansement, changez-le tous les jours pendant 2 à 3 jours, puis tous les 2 jours si la plaie est propre (sans rougeur ni suintement). Si vous avez une prescription médicale concernant le changement des pansements, suivez-la.
La plaie va commencer à exsuder, en émettant un liquide transparent. Beaucoup de patients pensent qu'il s'agit de pus et qu'il y a une infection en cours : en réalité c'est normal que la plaie coule, ce liquide la nettoie et lui apporte un tas d'éléments indispensables à la cicatrisation.
Normalement après 6 mois, une cicatrice doit être souple et indolore. Cependant, des troubles de la cicatrisation peuvent engendrer des cicatrices disharmonieuses. La maturation est la dernière étape du cycle de cicatrisation. Une cicatrice continue d'évoluer pendant au moins 15 mois.
Au bout de six mois environ, la cicatrice devient blanche. Même à ce stade, la peau reste plus fine et fragile.
Principalement dans les plaies chroniques, la présence de tissus nécrosés, fibrineux ou atones entravent la cicatrisation. Plaie aiguë de plus de 30 jours présentant un retard de cicatrisation. Cette plaie nécessite une détersion mécanique pour enlever la fibrine .
Exsudat purulent : épais, opaque, jaune, vert ou brun, il est associé à une infection ou à la présence d'un niveau élevé de bactéries. Il est absent dans les conditions normales.
La solution de Betadine convient au rinçage et à la désinfection des coupures ou piqûres superficielles. Elle prévient et traite les infections des petites et grandes plaies, et réduit le risque de cicatrices. Le médicament ne pique pas, et offre ainsi une bonne tolérance.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Parce qu'elle va prévenir la formation de croûtes. La cicatrisation des plaies en milieu humide permet d'éviter la formation d'une croûte. Dans ces conditions, l'humidité favorise la division et la migration cellulaire.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Les antiseptiques les plus couramment utilisés sont les biguanides (chlorhexidine et hexamidine), ainsi que les dérivés du chlore et de l'iode. Il faut préférer les antiseptiques sous formes unidoses ou les petits flacons (une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, être contaminés).
La plaie fibrineuse : définition
Une plaie fibrineuse, également appelée plaie jaune, est une plaie recouverte de tissu jaunâtre plus ou moins adhérent et visqueux. La définition médicale de la fibrine est la suivante : la fibrine est une protéine fibreuse qui n'est pas présente à l'état naturel dans le corps.
Le pus est un exsudat pathologique, liquide séreux résultant d'une inflammation par des bactéries ou des champignons dits pyogènes (provoquant une formation de pus ou suppuration). Il peut se présenter au cours d'infections superficielles (plaies, boutons, pustules, etc.) ou profondes.
De ce fait, il est préférable dans ce cas d'utiliser des sachets stériles d'eau ou de solution physiologique. Si on décide tout de même d'utiliser l'eau du robinet pour nettoyer les plaies, il est conseillé de laisser l'eau s'écouler pendant quelques secondes afin d'éliminer toute impureté et bactérie.