Définition. La névrose hystérique se caractérise essentiellement par la survenue de divers troubles somatiques transitoires et paroxystiques ou durables mais sans liaison anatomoclinique sous-jacente. Ces troubles sont appelés symptômes de conversion.
Ce sont notamment des symptômes physiques variés incluant des atteintes sensitives, une grande crise d'agitation, des troubles cardio-respiratoires, gastriques et de phonation. Insomnies, troubles de la mémoire, somnambulisme, hallucinations, fugues psychogènes et tendance dépressive sont également observés.
Dans la névrose hystérique, l'angoisse refusée est détournée, à l'insu du sujet, sur la voie somatique. Elle se matérialise, s'exprime dans des troubles fonctionnels qui peuvent à la longue devenir organiques et dont l'origine risque d'échapper au médecin.
La névrose désigne un ou plusieurs symptômes d'origine psychologique perçus comme contraignants et irrationnels par le sujet qui en souffre. Le patient présente des manifestations psychologiques et physiques irrépressibles (angoisses, phobies, obsessions, compulsions, crises émotionnelles, douleurs somatiques…)
Le principal traitement de l'hystérie repose sur une prise en charge psychologique. Dans ce cadre, les thérapies d'inspiration psychanalytique ont toutes leur indication. Le thérapeute propose à l'hystérique de revenir sur l'origine de son trouble, et de comprendre les raisons de son comportement.
L'origine de la névrose est généralement relative à un traumatisme plus ou moins récent ayant impacté l'état psychologique de la personne. Le patient a totalement conscience de ces troubles et n'est pas du tout "déconnecté" de la réalité.
L'hystérie est sans origine organique mais en dehors du contrôle volontaire de la personne, caractérisé par une hyper-expressivité des émotions, des troubles sexuels, et une angoisse extériorisée dans le discours. Elle est liée à une cause psychologique inconsciente et son expression dépend de l'interlocuteur.
Les dépressions névrotiques sont des syndromes dépressifs qui surviennent chez un sujet porteur de l'une des quatre névroses classiquement décrites (angoisse, hystérique, phobique, obsessionnelle) ou à défaut de traits de personnalité névrotiques.
Renforcer les comportements qui vous conviennent. Lorsqu'une personne histrionique se comporte comme vous le désirez, n'hésitez pas à lui faire un compliment. Attention : ce compliment doit porter sur le comportement et non sur la personne en général.
Les névroses sont une bonne indication pour une psychothérapeutique psychodynamique ou une psychothérapie integrative. Les techniques corporelles peuvent contribuer à soulager, dans un premier temps, les manifestations somatiques de la souffrance névrotique.
Les troubles névrotiques sont les troubles mentaux sans aucune base organique démontrable vis-à-vis desquels le malade peut garder une parfaite lucidité, qui ne s'accompagnent d'aucune altération du sens de la réalité et dans lesquels, habituellement, le sujet ne confond pas ses expériences subjectives et ses fantasmes ...
Les troubles névrotiques se caractérisent par des symptômes émotionnels et/ou comportementales dont le patient a conscience mais dont il ne peut s'en défaire par la volonté ou le contrôle. Parmi les plus connues, on peut citer les phobies ou l'hypocondrie.
L'histrionique souffre généralement d'un manque d'introspection, d'un besoin de valorisation narcissique de la part d'autrui, d'émotivité excessive et donc d'un manque de rationalisation.
La guérison de la névrose hypocondriaque passe d'abord par une reconnaissance par le patient de son trouble, puis par un suivi par un psychologue spécialisé qui pourra l'aider à reconnaître le conflit à l'origine de la névrose.
Qui est excité et nerveux jusqu'à l'irresponsabilité : Une foule hystérique. 3. Qui dénote une excitation extrême : Rire hystérique.
La forme extrême de dépression psychotique s'appelle le syndrome de Cotard.
C'est une sorte de tempérament, une sorte de mentalité, une sorte de fonctionnement psychologique.
Qui est très excité. Synonyme : déchaîné, excité, frénétique, furieux, nerveux, surexcité, survolté.
Comment calmer une crise de nerf ? "Pour calmer une crise de nerfs, il faut l'accueillir quand elle se déclare et ne pas la réprimer. Vous pouvez tout à fait pleurer, crier, taper dans un coussin, écrire, sortir courir, trouvez ce qui vous fait du bien pour gérer vos émotions.
Elle consiste à obtenir par le moyen de l'hypnose une abréaction, une réaction après coup d'un événement traumatique vécu réellement dans le passé. Cet événement qui n'a pu être abréagi au moment où il a eu lieu prend une valeur traumatique dans le souvenir et se constitue en symptôme hystérique.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
Freud a établi que le conflit psychique est responsable de la névrose : conflit entre le Moi et les exigences de la pulsion sexuelle. Un Moi immature soumis aux pressions du Surmoi préfère refouler les représentations pulsionnelles plutôt que les contrôler à défaut d'avoir pu les intégrer.
Dans la majorité des cas, une psychothérapie (analytique, comportementale, ou systémique par exemple) suffit à diminuer les symptômes et la souffrance. Un travail sur plusieurs mois est nécessaire pour retrouver une vie normale.