C'est le début d'une guerre meurtrière qui oppose les indépendantistes algériens à l'armée française, aux partisans de l'Algérie française et aux harkis (combattants algériens qui ont secondé l'armée française). Les violences s'enchaînent dans les deux pays, touchant militaires et civils.
La guerre d'Algérie, menée par la France de 1954 à 1962 contre les indépendantistes algériens, prend place dans le mouvement de décolonisation qui affecta les empires occidentaux après la Seconde Guerre mondiale, et notamment les plus grands d'entre eux, les empires français et britannique.
Ce sont des soldats rémunérés, enrôlés pour un temps déterminé, pour accomplir une mission déterminée généralement dans leur région d'origine. Ils font du renseignement sur les habitants des campagnes, ils participent au maintien de l'ordre en assurant la protection des villages et en faisant des patrouilles.
En effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un Etat algérien par la France ; la formation d'un gouvernement algérien capable d'incarner cet Etat.
Nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954 : une série d'attentats frappe le territoire algérien. Œuvre d'un groupe de militants indépendantistes, le Front de Libération Nationale (FLN), ces événements inaugurent une guerre de presque huit ans, qui met un terme à la colonisation française en Algérie.
Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie et, par extension, les Français d'ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance, c'est-à-dire jusqu'en mars 1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu'en juillet 1962 pour l'Algérie française, ...
L'une des raisons avancées pour justifier l'opération est de se débarrasser des pirates barbaresques qui infestaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des repaires était justement le port d'Alger, et de mettre fin à l'esclavage subi par les populations chrétiennes.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
Les harkis sont une classe à part des soldats musulmans de l'armée régulière (FSNA ou Français de souche nord-africaine), qui sont 85 000 en 1960. Au total, durant la guerre, l'armée française recense 160 000 contractuels harkis, moghaznis, GMPR (devenus GMS) et un peu plus de 110 000 réguliers.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène, aidés par la Wilaya I (Aurès), la Wilaya II (Constantinois), la Wilaya V (Oranie), la Wilaya VI (Sud), font la guerre contre Mohamed Boudiaf et Krim Belkacem de la Wilaya (III) et (IV).
De 1954 à 1962, un nombre grandissant d'appelés du contingent fut envoyé en Algérie pour participer à la guerre d'Algérie, commencée le 1er novembre 1954 . Leur nombre a dépassé le demi-million à la fin de la guerre, pour une conscription de 28 mois.
L'Armée de libération nationale (ALN) a été créée par le CRUA en 1954 et constitua le bras armé du Front de libération nationale (FLN) en guerre de 1954 à 1962 contre la présence coloniale française en Algérie.
La bataille d'Alger ou la grande répression d'Alger a opposé en 1957 à Alger (département d'Alger ou zone autonome d'Alger) durant la guerre d'Algérie la 10e division parachutiste de l'Armée française aux indépendantistes algériens du Front de libération nationale (FLN).
La séparation des deux pays, au terme d'un conflit de sept ans et demi, a produit de la douleur. Les mémoires des communautés traumatisées par la guerre se sont construites en concurrence : soldats, officiers, immigrés, harkis, pieds-noirs, Algériens nationalistes…
Le bilan de la guerre est sévère on parle de 400 000 morts dont près de 27 500 Français. Les pieds-noirs rentrèrent en France et s'installèrent pour la plupart sur la côte d'Azur, les Harkis eux furent 90 000 à arriver en France malgré que la politique de De Gaulle y sois opposé.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole. Il s'agit de toutes les catégories d'anciens supplétifs, mais aussi de fonctionnaires ou d'élus.
Mais la raison la plus profonde est que de Gaulle ne considérait pas les harkis comme de vrais Français. Il l'a clairement exprimé lors du Conseil des ministres du 25 juillet 1962 : « On ne peut pas accepter de replier tous les musulmans qui viendraient à déclarer qu'ils ne s'entendront pas avec leur gouvernement !
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
« Vous savez bien que tout cela finira par l'indépendance ! », aurait déclaré de Gaulle à propos de l'Algérie dès 1944. « Vive l'Algérie... française ! », s'exclame-t-il pourtant en juin 1958, quatre ans avant de signer les accords d'Évian.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Le dictionnaire Robert indique que l'expression " pieds-noirs " " s'est d'abord appliquée aux indigènes par allusion aux pieds nus des Arabes du bled ". Les troupes du duc d'Aumale débarquaient pour occuper l'Algérie en chaussures noires.
Abdelmadjid Tebboune
Le président de la République algérienne démocratique et populaire est le chef d'État en Algérie, exerçant les plus hautes fonctions du pouvoir exécutif. Le président de la République est élu par une élection présidentielle au suffrage universel direct.