Napoléon disait qu'il avait quatre ennemis : la Prusse, la Russie, l'Angleterre et...
Pozzo di Borgo, l'ennemi juré de Napoléon.
En 1812, la Prusse participera à la guerre napoléonienne contre la Russie, avant de rejoindre en 1813 la 6ème coalition des Alliés contre Napoléon, réunissant le Royaume-Uni, la Russie, la Prusse, la Suède, l'Autriche et la plupart des petits États allemands.
L'ennemi principal reste le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, qui financera la plupart des coalitions. Après la politique d'annexion vers l'est, plusieurs autres puissances vont rejoindre les guerres napoléoniennes, comme l'Autriche, la Prusse ou encore la Russie.
Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
"Son autoritarisme (...), son sens d'un Etat fort, son mépris du régime parlementaire, son impérialisme et surtout son génie de la propagande ; tout peut y faire penser". Mais "il n'y a chez Napoléon ni l'idéologie meurtrière, ni le délire raciste de ceux que l'on présente comme ses successeurs", ajoute l'historien.
Le coupable serait le général Charles de Montholon, un proche de l'Empereur. Il aurait empoisonné petit à petit Napoléon en versant quelques gouttes de poison dans le vin que consommait le général à Sainte-Hélène.
Ils déclarent Napoléon hors-la-loi et décident de reprendre la guerre contre la France. C'est la septième coalition, dont les membres sont le Royaume-Uni, l'Espagne, la Russie, la Prusse, la Suède, l'Autriche, les Pays-Bas et un certain nombre d'États allemands.
Le 18 juin 1815, Napoléon Bonaparte perd une bataille décisive dans une petite commune belge, nommée Waterloo.
Première abdication de Napoléon I. La première abdication de Napoléon Ier est un moment de l'Histoire de France qui voit l'Empereur des Français contraint, en avril 1814, de quitter le pouvoir à la suite de sa défaite militaire après la campagne de France et l'invasion alliée.
Deux cents ans après la bataille de Waterloo, les Britanniques font toujours la guerre à Napoléon: admiré ou redouté pour son génie militaire, il reste largement à leurs yeux un tyran sanguinaire, volontiers comparé à Hitler ou à Staline.
En 1812, l'armée de Napoléon pénètre sur la terre des tsars. Mais les Russes refusent le combat et reculent. C'est finalement les maladies et le froid de l'hiver qui sont les principales raisons de la défaite de Napoléon en Russie.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
Bataille gagnée par Napoléon sur les Autrichiens de l'archiduc Charles. Après Essling (20 mai 1809), Napoléon a fortifié l'île Lobau, y concentrant 187 000 hommes et 488 canons, en attendant l'arrivée du prince Eugène avec l'armée d'Italie.
Chef-d'œuvre de stratégie militaire, la bataille d'Austerlitz, dite aussi « des Trois empereurs » (Napoléon, Alexandre Ier de Russie et François II d'Autriche), demeure la plus célèbre des victoires napoléoniennes.
Austerlitz. Napoléon remporte en Moravie la plus éclatante, la plus historique de ses victoires, contre les troupes russes et autrichiennes, sous les yeux du tsar Alexandre Ier et de l'Empereur François II. C'est la "Bataille des trois Empereurs".
Le 2 mai 1808, les habitants de Madrid se soulèvent contre l'occupant français. C'est le début d'une impitoyable guerre d'usure dont témoignent les chef-d'oeuvre de Goya. Selon la propre expression de Napoléon Ier, l'Espagne aura été pour lui comme un « ulcère » jamais guéri.
Ses motivations sont multiples : gloire personnelle, développement de la France, diffusion de certains principes révolutionnaires. De 1803 à 1815, l'Europe connaît douze années de guerres presque ininterrompues.
Le 5 mai, à 4 h du matin, il prononce avec peine ses derniers mots : « À la tête de l'armée. » À moins que ce ne soit : « France… mon fils… armée… » On l'entend à peine avant qu'il ne plonge dans le coma.
Après la défaite de Napoléon et le congrès de Vienne en 1815, la monarchie est réinstaurée en France. Louis XVIII (1815 - 1824) est proclamé "roi de France".
En 1814, les souverains européens vainqueurs de Napoléon décident de mettre Louis XVIII sur le trône (24 avril 1814) après l'exil forcé de l'Empereur sur l'île d'Elbe. Revenu à Paris le 4 juin 1814, Louis XVIII accorde une Charte qui établit une monarchie constitutionnelle .
Cette trilogie vengeresse constitue en effet une charge fort violente et parfois basse. La filiation même de Louis-Napoléon, qui ne serait pas un authentique Bonaparte, y est mise en cause. Hugo voit en lui «l'enfant du hasard […] dont le nom est un vol, et la naissance un faux.»
Il motive cette misogynie avec des attendus laborieux : « La femme est notre propriété, nous ne sommes pas la sienne ; car elle nous donne des enfants, et l'homme ne lui en donne pas.
En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, à partir de 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution.