Il y eut, cher Louis, des philosophes optimistes – Leibniz, Marx, Auguste Comte… –, mais ils ont été plus raillés que les autres, quand ce n'est pas l'Histoire elle-même qui s'est chargée de moquer leur optimisme.
1. Doctrine philosophique d'après laquelle le monde est bon et le bien y tient plus de place que le mal. 2. Disposition d'esprit qui incline à prendre les choses du bon côté : Tempérament enclin à l'optimisme.
Le fondement de l'optimisme remonte à Socrate ; Platon l'a professé, puis Aristote.
Hartmann. Eduard von Hartmann (1842-1906) est le philosophe pessimiste le plus connu de la génération qui lui succède.
L'optimisme désigne chez l'être humain un état d'esprit, durable ou passager, caractérisé par une perception positive du monde et de l'univers. Le fondement de l'optimisme moderne remonte à Socrate ; Platon l'a professé, puis Aristote.
Voltaire montre le chemin intellectuel de Candide, qui est celui d'une désillusion : l'optimisme, dit Candide, c'est la manie de dire que les choses sont bien quand on est en enfer. En effet, Candide apprend que la quantité de bien est bien inférieure à celle du mal.
Concept philosophique
Le philosophe Leibniz expose en 1711 sa Théodicée : il part du principe de la perfection et de la bonté divine. D'après lui, rien ne peut être aussi parfait que Dieu donc le monde n'est pas parfait, or, comme Dieu est bon, le monde qu'il a créé est forcément le meilleur possible.
Eh oui, l'optimisme est un état d'esprit et il faut commencer par choisir la voie de l'optimisme de façon consciente. Engagez-vous vis-à-vis de vous-même à devenir optimiste et prenez de bonnes habitudes. Car oui, l'optimisme se jardine tous les jours. On ne le devient pas du jour au lendemain.
Arthur Schopenhauer, au début du XIX e siècle, avait lui-même perçu dans le bouddhisme les traits essentiels de son pessimisme : le désir ou la « soif » comme source universelle de la souffrance, la compassion et l'extinction du vouloir-vivre comme remèdes à cette souffrance.
Partisan de l'optimisme. 2. Qui est porté, par son caractère, à voir tout en bien, à s'estimer satisfait de ce qui arrive, à être confiant dans l'avenir.
L'optimisme est le contraire du pessimisme.
Dans Candide, Voltaire tente de pointer le ridicule dans lequel tombe tout discours qui, comme la philosophie optimiste de Leibniz, refuse d'admettre que nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes possibles.
Au travers de Pangloss, c'est la philosophie désespérément optimiste de Leibniz que Voltaire vise. Pour Leibniz, c'est Dieu a créé le monde, et puisque Dieu est parfait, le monde est nécessairement le meilleur possible – le mal occupe quelques îlots dans un océan de bien.
Dans le texte de Candide, Voltaire se moquent l'optimisme de Leibniz. Le personnage de Pangloss répresent Leibniz. Voltaire voulait dire que l'optimisme et la croyance que notre monde soit le meilleur de tous les mondes possibles sont foux. Leibniz a croyé que même le mal peut devenir du bon avec une bonne vue.
Leopardi, Schopenhauer, Hartmann, 1878. Léon Jouvin, Le Pessimisme, 1892. Robert Grandsaignes d'Hauterive, Le Pessimisme De La Rochefoucauld, 1914. Friedrich Nietzsche, L'origine de la tragédie ou Hellénisme et pessimisme, 1943.
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
La thèse de Schopenhauer
La thèse défendue par Schopenhauer est que la satisfaction de nos désirs est insuffisante au bonheur ; par conséquent, la condition de l'homme est inévitablement malheureuse.
Toute la philosophie d'Arthur Schopenhauer est en effet marquée par le constat du caractère tragique de l'existence humaine. Selon le penseur allemand, nous passons toute notre vie à poursuivre un objet puis un autre, allant du désir et de la privation à la déception que la possession engendre toujours.
Être pessimiste, c'est envisager les choses du mauvais côté et avoir une vision négative de l'avenir. Le contraire le plus courant de pessimiste est optimiste .
Être gentil, être tolérant, et être très optimiste sont des éléments clés pour développer un état d'esprit positif. Car ils nous aident à apaiser nos propres émotions et surtout à nous détacher, à refuser de subir ce qu'on ne peut pas contrôler.
La philosophie de Leibniz repose sur un principe : rien n'est sans raison. Nous vivons dans un monde dont l'harmonie a été préétablie par un Dieu capable de tout calculer puisqu'il est omniscient. Et parce que Dieu est parfaitement bienveillant, il n'a fait exister que le meilleur des mondes possibles.
Leibniz est un philosophe allemand du 17ème siècle (1646-1716). C'est un esprit universel : en mathématiques, il invente le calcul différentiel ; en physique, il formule la loi de la conservation de l'énergie.