Les 67 552 particuliers qui se retrouvaient dans ce 1 % des Québécois les plus riches en 2020, selon Revenu Québec, gagnaient un revenu annuel médian de 367 000 $. Ce groupe est formé majoritairement d'hommes, à 72 %, par rapport à 28 % de femmes.
QUI EST LOUISE BLOUIN ? Son patrimoine a été évalué à 200 millions $.
Pierre Karl Péladeau – 2,42 milliards de dollars
Aujourd'hui à la tête de Québecor, un joueur majeur dans l'industrie des médias et des télécommunications au Canada, Pierre Karl Péladeau est impossible à ignorer au Québec, où la plupart des actifs de l'entreprise sont concentrés.
Les cas Westmount, Outremont et Mont-Royal
En examinant la carte de l'île de Montréal, un premier élément saute aux yeux : les îlots de richesse que sont Westmount, Outremont et Mont-Royal.
Compte tenu de la croissance de la population et du PIB, le 1 % regroupe aujourd'hui 65 500 personnes et le seuil pour en faire partie est passé à 220 100 $. Les 65 500 bien nantis qui dépassent ce seuil ont une rémunération moyenne de 462 600 $, à laquelle je fais référence dans le chapeau de ma chronique (1).
Sans surprise, Vancouver est devenue la première «ville de millionnaires» au Canada : la valeur nette moyenne des ménages est de 1 036 202 $, une augmentation de 7,1 % depuis 2014.
Les milliardaires canadiens ont fait fortune autant dans la technologie (comme David Cheriton), les médias (David Thompson, la plus grande fortune du pays), le commerce de détail (Alain Bouchard) ou la finance (Stephen Jarislowsky) que dans l'alimentation (Lino Saputo), pour n'en nommer que quelques-uns.
En réalité, la grande majorité des milliardaires le sont devenus soit par héritage, soit par copinage, en se faisant élire ou nommer à des postes clefs et très juteux, parce qu'eux ou leur famille fréquentaient des gens "haut placés" et déjà très riches.
Enfin, comme vous le constatez, les emplois les mieux rémunérés sont principalement dans le domaine de la finance, l'ingénierie, l'informatique et la santé.
Si nous considérons que un “bon” salaire est un revenu qui rentre dans la tranche des 10% les mieux payés au Québec, un bon salaire au Québec serait entre 70 000$ et 99 999$ par année.
Le seuil de richesse, établi par l'observatoire des inégalités, est fixé cette année à 3.470 euros pour une personne seule, après impôts, soit le double du niveau de vie médian que l'Insee fixe à 1.735 euros (en 2017). Ce sont donc 5 millions de personnes qui gagnent plus que ce seuil de richesse.
Les « ultras-riches » ont plusieurs définitions : ce sont les millionnaires qui possèdent plus de 50 millions de dollars de fortune ; une autre définition donne un patrimoine supérieur à 30 millions de dollars ; ils sont alors 211 275 en 2014.
Selon le Rapport sur les inégalités mondiales, pour faire partie des 10 % les plus riches de la planète (en termes de revenus), il faut gagner au moins 38 144 euros par an, soit 3 178 euros par mois, comme le détaille Lucas Chancel, économiste à la Paris School of Economics (PSE) et co-auteur de la publication.
Dany Boon arrive en tête du palmarès masculin avec un salaire de 7,5 millions d'euros annuels.
La taille de l'économie québécoise, comparée à celle des 192 pays du globe, nous placerait au 17ème rang des pays les plus riches. Par contre, comparée aux 50 États américains et aux 10 provinces canadiennes, on chute au 52ème rang.
Les agglomérations de Grenville et Lachute trônent au sommet peu enviable des villes canadiennes où il y a le plus de personnes pauvres. Les ménages québécois continuent d'avoir les revenus parmi les plus bas du pays.
Environ 600 000 personnes, soit un Montréalais sur cinq, vivent cette réalité. À Montréal, une famille de quatre personnes est en situation de pauvreté si elle gagne moins de 44 000 $ par an. Le Sud-Ouest, Montréal-Nord, Parc-Extension et Hochelaga font partie des quartiers les plus pauvres.
L'Alberta arrive en tête avec la note « A » et obtient une 3e place après le Danemark et la Finlande. Sept provinces ont un taux de pauvreté plus élevé que l'ensemble des pays de comparaison, à l'exception du Japon et des États‑Unis.
Selon les données de l'institut de la statistique du Québec, un ménage québécois d'une personne gagne en moyenne 55 000$, alors qu'un ménage moyen de plus d'une personne gagne environ 81 800$ par année. Le salaire moyen au Québec se situe alors à 55 969$ par année.
La « classe moyenne » : niveau de vie compris entre le troisième décile et le huitième décile (50 % de la population) Les personnes dans ce groupe ont un revenu annuel disponible par ménage compris entre 21 600 euros et 50 090 euros.
Le rapport pointe également que pour être considéré comme faisant partie des 1% les plus riches du pays, il faut un salaire mensuel net de 7.180 euros ou plus pour une personne. Pour être classé dans les 0,1% les plus riches, la barre à égaler ou dépasser est de 17.538 euros.