QUI ou QU'Y ? Dans QU'Y vous avez QU' pronom interrogatif 'que' élidé devant le Y. QUI, pronom interrogatif ne s'emploie que pour les animaux et les personnes.
Dans la langue soignée, il vaut mieux éviter l'expression « qu'est-ce qui (ou qu'il) ». Grevisse, dans le Bon usage, précise : « Qu'est-ce qui est remplacé par ce qui », en donnant l'exemple suivant : « Qu'est-ce qui se passe —> Dites-moi ce qui se passe ».
Qui remplace un nom sujet. Exemple : Il attend son ami qui rentre de Toulouse. Que remplace un mot COD (complément d'objet direct). Exemple : Voici le reportage que je regarde en ce moment.
Lorsqu'il s'agit d'un verbe qui ne s'emploie qu'en tournure impersonnelle, on écrit toujours qu'il. C'est ce qu'il faut écrire (et non ce qui faut écrire). Lorsque le sujet logique du verbe est exprimé, c'est la forme qu'il que l'on utilise.
"qui", "que", "dont" sont des pronoms relatifs. Un pronom relatif représente et remplace son antécédent placé généralement devant lui. Il prend le genre et le nombre de cet antécédent. Un pronom relatif introduit une proposition qui sert de complément à ce nom (ou pronom).
les pronoms relatifs simples (qui, que, quoi, dont, où), invariables en genre et en nombre ; les pronoms relatifs composés (lequel, duquel, etc.), variables en genre et en nombre.
Le nom (ou le pronom) que représente le pronom relatif est dit son antécédent. Les PRONOMS relatifs sont simples ou composés : 1. formes simples invariables : "qui, que, quoi, dont, où".
Qui ou qu'il ? Avec les verbes susceptibles d'être construits soit personnellement, soit impersonnellement, on utilise ce qui ou ce qu'il : qui est le sujet du verbe construit personnellement, qu'il apparaît dans la tournure impersonnelle. La nuance entre les deux possibilités est parfois indiscernable.
Qu'il s'écrive en deux mots (« quel(s)… que ») ou en un seul, le « quelque(s) » qui marque une opposition est toujours suivi d'un verbe au subjonctif : « Quel qu'il soit, il faudra qu'il se montre » ; « quelque intelligent qu'il paraisse, il a échoué » ; « quelques efforts qu'il fasse, il n'y parviendra pas ».
Quoique en un seul mot est une conjonction de subordination qui est l'équivalent de bien que, encore que. Quoi que en deux mots est un pronom relatif composé appelé encore pronom relatif indéfini qui a le sens de quelle que soit la chose que ou de quelque chose que.
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
Je sais qui l'appelle. REMARQUE : Souvent, "qu'il" ("qu'ils" au pluriel) s'écrit en deux mots quand on peut le remplacer par que lui-même (qu'eux-mêmes). Ex : La chanson qu'il a interprétée. = La chanson que lui-même a interprétée.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Avec les verbes susceptibles d'être construits soit personnellement, soit impersonnellement, on utilise ce qui ou ce qu'il : qui est le sujet du verbe construit personnellement, qu'il apparaît dans la tournure impersonnelle.
Ces adjectifs exclamatifs, interrogatifs ou indéfinis s'accordent avec le nom qu'ils déterminent. Comment les distinguer. qu'elle (adverbe ou conjonction ou pronom relatif + pronom personnel) devient qu'il ou que lui.
Les deux sont corrects. Voir par exemple l'entrée du TLFi qui note que quand l'antécédent est un pronom à la première ou deuxième personne, quel est rarement utilisé. Quel peut être utilisé dans des contextes où il n'est pas équivalent à qui, quand l'interrogation porte sur une qualité plutôt que sur l'identité.
On emploie indifféremment qui ou qu'il avec des verbes qui peuvent se construire impersonnellement : Le peu de temps qu'il (ou qui) lui reste à vivre. Vous verrez ce qu'il (ou qui) arrivera. Allons voir ce qu'il (qui) se passe.
Dans la phrase il t'attend , le verbe attendre est conjugué au présent et son sujet est il , troisième personne du singulier. Dans ce cas, le verbe ne prend pas la terminaison s . On conjugue j'attends , tu attends , il attend : comme on le voit, il n'y a qu'avec je et tu qu'on met un s .
On écrit : « ce qui se passe » ou « ce qu'il se passe ». Les deux formes sont acceptées et elles sont interchangeables.
Une astuce pour savoir s'il s'agit bien du pronom et non du démonstratif « ce » est d'ajouter lui-même, elle-même, soi-même, eux-mêmes ou elles-mêmes après le verbe pronominal. Si la phrase garde son sens, alors il faut bien écrire « se » avec un -s.
Edwards Deming à partir des années 1950.
Les pronoms relatifs composés sont : auquel, lequel, duquel. Ils peuvent être doublés d'une préposition : auprès, chez, contre, de, en, par, sans, sous,... Maintenant c'est à vous : choisissez le bon pronom!