L'ogre du Petit Poucet, le nain messager de la Belle au bois dormant ou encore Jack le tueur de géants sont dotés de ces formidables bottes qui leur permettent de parcourir des distances incroyables !
Robustes et résistantes, elles maintenaient le postillon en cas de chute ou de battements violents, lorsqu'il parcourait de longues distances. Les bottes de sept lieues faisaient donc référence à des chaussures merveilleuses, s'adaptant à la taille de celui qui les chausse.
Les parents étaient tellement désespérés qu'ils décidèrent d'abandonner les enfants dans la forêt. Mais le Petit Poucet était très rusé. Il jeta des petits cailloux pour retrouver son chemin. Quelques semaines plus tard, les parents réessayèrent et veillèrent cette fois à ce qu'il ne puisse pas jeter de cailloux.
ogresse n.f. Femme d'un ogre.
La plus ancienne figure de l'ogre se trouve dans la mythologie gréco-romaine, où le dieu Cronos/Kronos a mangé ses enfants. De nos jours il est généralement décrit comme étant très grand, riche, possédant un château, un manoir ou autre bien matériel.
Dans les contes de Perrault, ces bottes de sept lieues apparaissent au moins deux fois : aux pieds d'un petit nain dans « la belle au bois dormant », puis aux pieds de l'ogre qui se les fait dérober par le « Petit Poucet », valant le salut de ce dernier dans le conte éponyme.
Dans le conte du Petit Poucet de Charles Perrault, les bottes de sept lieues sont des chausses magiques qui s'adaptent à la taille de celui qui les porte et permettent de parcourir sept lieues en une enjambée. Elles sont avant tout l'apanage de l'ogre dévoreur d'enfants à qui le Petit Poucet les subtilise.
On peut en voir une paire en visitant le château d'Ussé, près de Tours ou le musée de La Poste à Paris ainsi qu'au Musée international de la chaussure à Romans-sur-Isère ou encore au musée de l'attelage du château de Vaux-le-Vicomte ainsi qu'au musée du palais Bénédictine.
C'était sans compter sur l'ingéniosité du petit poucet qui se déguisa avec ses frères avec les couronnes des sept filles de l'ogre. Ce dernier les confondit alors et mangea ses propres filles ! Le petit Poucet s'enfuit ensuite avec ses six frères. L'ogre les poursuivit sans les rattraper et finit par s'endormir.
Dans la littérature populaire, on connaît sous le nom de Petit Poucet deux personnages de contes distincts : l'un, appelé ainsi en France du nom que lui donne Charles Perrault dans l'un de ses contes, l'autre, qui donne lieu à une tradition plus riche, est connu aussi sous le nom de Tom Pouce.
La principale préoccupation de l'Ogre est la nourriture, son champ lexical est présent : « mouton », « chair fraîche ». Cependant, l'alimentation de l'Ogre est liée à l'horreur : le mouton est encore « tout sanglant » et la « chair fraîche », qui fait penser à de la viande, se rapporte en réalité aux enfants.
Les Ogres n'ont qu'une obsession : manger de la chair fraîche. Leurs mets de prédilection sont les petits enfants. À la différence du Loup, qui dévore ses victimes crues, l'Ogre aime que la viande soit préparée et cuite, en sauce, comme on accommode le veau ou le mouton.
11) L'ogre emploie les mots suivants pour les qualifier : « gibier », « chair fraîche », « friands morceaux ». 12) On peut dire que ce personnage est un monstre car il mange les enfants : « il sentait la chair fraîche », « savez-vous bien que c'est ici la maison d'un ogre qui mange les petits enfants ».
Ogre. À l'âge adulte, il mesure entre 2,70 mètres et 3 mètres, pour un poids compris entre 300 et 325 kilos.