Le président, vice-président, membres du comité directeur ou du conseil d'administration d'une association sont considérés comme ses dirigeants de droit. En principe, il est tout à fait possible d'avoir des fonctions de dirigeant d'association et d'être rémunéré à ce titre.
Un dirigeant d'association, y compris un président, peut parfaitement devenir salarié de celle-ci et inversement (Cass. soc. 6-6-1991 n° 88-19.212 D), sauf si les statuts l'interdisent expressément.
L'association comme toute entreprise émet une déclaration préalable à l'embauche au moyen d'un formulaire que l'employeur devra adresser à l'URSSAF par télécopie ou par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. La déclaration préalable à l'embauche doit comporter les mentions prévues par l'article R.
Ainsi, même si on peut confier la mission d'embaucher le personnel au directeur, l'association (donc le président et le conseil d'administration) reste l'employeur de tous les salariés.
Les associations loi 1901 à but non lucratif peuvent embaucher du personnel sous forme de contrat aidé : le contrat unique d'insertion - contrat d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE). Le CUI-CAE est un dispositif visant à embaucher des personnes qui rencontrent des difficultés de retour à l'emploi.
Se rémunérer avec son association : facturer des prestations au travers d'une micro-entreprise. Une autre solution pour se rémunérer consiste à créer une micro-entreprise et à se rémunérer sous la forme de prestations de services entre l'association et la micro-entreprise.
Cas général. Toute association peut décider de rémunérer tout ou partie de ses dirigeants. La rémunération de chaque dirigeant ne doit pas dépasser les ¾ du Smic, soit 1 259,21 € brut par mois.
La prestation peut être réalisée par un micro-entrepreneur pour le compte de l'association, ou pour le compte d'un bénéficiaire ou d'un client de ladite association. Dans les trois cas, le micro-entrepreneur est rémunéré sur la facture de la prestation de service aux frais de l'association.
Travailler pour une association : les avantages
Tout comme la mission de bénévolat, le fait de travailler dans une association en tant que salarié permet de se sentir utile à la société. Aussi, l'environnement associatif est un monde assez privilégié et protégé dans lequel les convictions des personnes sont respectées.
Pour quels contrats ? Cette aide, qui en moyenne représente environ 41% du coût salarial total annuel, sera versée: Pour les contrats de professionnalisation signés entre le 1er novembre 2021 et le 30 juin 2022 ; Pour les CIPI et CDPI signés entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2022.
Le CDDI est signé pour une durée minimale de 4 mois (sauf pour les personnes ayant fait l'objet d'une condamnation et bénéficiant d'un aménagement de peine). Le contrat est renouvelable dans la limite d'une durée totale de 24 mois. Il peut toutefois être renouvelé au-delà de 2 ans pour favoriser l'insertion du salarié.
Aussi, le bénévole porte nécessairement « une autre casquette » dans sa vie de tous les jours ; il peut être : salarié, retraité, chef d'entreprise, membre d'une profession libérale, demandeur d'emploi, étudiant, lycéen, militaire, élu local ou bien agent public, etc.
Une association « loi 1901 » est un organisme à but sans lucratif. Ce caractère « non lucratif » signifie qu'il est interdit de partager des bénéfices… et pas d'en réaliser !
Sans éléments précis d'évaluation, la méthode la plus prudente, et admise par les partenaires de l'association, est l'évaluation au Smic. Il suffit dans ce cas de multiplier le nombre d'heures effectuées par le montant du Smic horaire, soit 10,25 euros au 1 mai 2021.
Le trésorier d'une association dispose d'un rôle primordial: il gère et tient les comptes de l'association. Malgré cela, au regard de la loi du 1er juillet 1901, une association n'est pas obligée de se doter d'un trésorier.
Comme cité précédemment, les membres peuvent décider de créer une association sans président. Toutefois, le bureau provisoire doit décrire le mode d'organisation dans les statuts dès l'assemblée constitutive. Il faut énumérer les organes dotés d'un réel pouvoir de décision et définir leur fonctionnement.
Les associations peuvent accorder à son personnel bénévole des chèques-repas ou tickets-restaurant. Ceux-ci permettent ainsi de rembourser tout ou une partie des repas que les bénévoles prennent lors de l'accomplissement de leur activité associative.
- Le bénévole ne perçoit pas de rémunération. Il peut être dédommagé des frais induits par son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel…) ; - Le bénévole n'est soumis à aucun lien de subordination juridique.
Avantages et inconvénients de l'association
Simplicité de constitution (déclaration à la préfecture, au bureau des associations). Liberté de fonctionnement. Régime fiscal de faveur pour les revenus provenant d'opérations non lucratives. Possibilité de recevoir sous certaines conditions des dons, legs et subventions.
En deuxième lieu, une part de l'argent finance ses frais de collecte de fonds, qui regroupent les dépenses engagées pour solliciter la générosité du public, le marketing, les reçus fiscaux, le traitement des dons et legs.
Le CEA peut être utilisé par les associations à but non lucratif et les fondations. En revanche, les associations relevant de la MSA : MSA : Mutualité sociale agricole , les ateliers et chantiers d'insertion sont exclus de ce dispositif.
Le contrat associatif est le seul contrat qui permet de faire évoluer, en concertation avec l'assureur, les conditions contractuelles (garanties, gamme financière, conventions de gestion…) et ce, dans l'intérêt de l'ensemble des adhérents. Cette concertation est clairement formalisée et respecte des règles strictes.
Enfin, il reste la question du statut juridique, assez flou, du travail gratuit. Normalement, on ne peut pas faire travailler quelqu'un : s'il n'a pas signé de contrat ; s'il n'y a pas de transaction financière entre le recruteur et le recruté (à l'exception du bénévolat ou d'un dispositif encadré par Pôle Emploi).
L'entraide familiale ne peut donc théoriquement pas être assimilée à du travail dissimulé, sauf s'il est possible de prouver que l'activité concernée dans l'entreprise relève d'un contrat de travail.